Bonjour. SI peut introduire une subordonnée de condition ou une interrogation indirecte. Dans la subordonnée de condition introduite par si, le conditionnel est interdit. C'est ensuite la concordance des temps qui indique le temps à utiliser.
On utilise la structure "Si + verbe à imparfait, verbe au conditionnel présent" pour exprimer une hypothèse. Exemple : Si j'avais une baguette magique, je changerais beaucoup de choses.
Les phrases avec si doivent respecter la concordance des temps : Pour exprimer une quasi-certitude ou probabilité : Si + présent de l'indicatif → verbe 2 à l'indicatif (présent ou futur simple) ou à l'impératif. Pour exprimer une hypothèse (incertain) : si + imparfait → verbe 2 au conditionnel présent.
Pourquoi n'écrit-on pas « si j'aurais su » ? Parce que la présence de la conjonction si exprime déjà une condition ou une supposition, inutile alors d'en ajouter une autre en employant le conditionnel. le verbe placé après si . Ce verbe-là est donc toujours à un temps passé de l'indicatif.
Si est suivi d'un verbe à l'imparfait pour exprimer la(les) condition(s) (ou probabilités) sans laquelle (lesquelles) un événement ou une action ne pourrait se réaliser, puis d'un verbe au conditonnel présent pour lequel les conditions énumérées précédemment sont nécessaires pour sa réalisation concrète.
Ces deux temps ont un point commun : ils présentent les mêmes terminaisons. Prenons par exemple le verbe AIMER. A l'imparfait : j'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Au conditionnel présent : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
● «Si j'aurais su»
C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
L'Académie répond. On doit dire et écrire Quand bien même, sans trait d'union entre quand et bien. Il s'agit d'un renforcement de la conjonction de subordination Quand lorsqu'elle a une valeur d'hypothèse et signifie « même si ». Rappelons que quand bien même est suivi du conditionnel.
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.
Terminaison en ai ou ais
On ne va pas tourner autour du pot plus longtemps, on t'explique la différence entre les deux terminaisons. La terminaison en –ai : c'est à la première personne du singulier au futur de l'indicatif. La terminaison en -ais : c'est à la première personne du singulier au conditionnel présent.
au cas où, dans l'hypothèse où, quand, etc., suivies du conditionnel ; à condition que, à moins que, à supposer que, pour peu que, pourvu que, que… (ou) que, soit que…
(dans une réponse positive à une question) ➙ certainement, certes ; familier ouais ; → comment donc, bien sûr, sans doute, d'accord, entendu, OK.
On utilise SI (et pas OUI) lorsque l'on répond à une question négative de manière affirmative.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
"Cette chanson, on l'a voulue avec beaucoup de sincérité"
On voulait parler de l'amour qui nous tient et nous fait du bien, de l'humain : celui qui aime, qui vit la vie à deux et n'ose pas forcément dire les choses qu'il a sur le coeur. "Je t'aime", "j'ai besoin de toi", "tu me manques"...
La réplique "Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu" est prononcée par l'inoubliable Petit Gibus, interprété par Martin Lartigue, 9 ans au moment du tournage, petit-fils du photographe Jacques-Henri Lartigue, auteur notamment de la photo officielle du président Valéry Giscard d'Estaing.
La conjonction « si » introduit généralement une subordonnée circonstancielle de condition qui est complément de phrase. Elle est invariable et unit seulement des phrases. Emploi : La conjonction « si » exprime une condition, une supposition, une hypothèse probable, éventuelle, ou encore contraire à la réalité.
Le conditionnel peut avoir d'autres valeurs modales que l'hypothèse : il peut exprimer le doute, le regret, le souhait, l'incertitude ou l'atténuation. Exemple : pour ne pas brusquer quelqu'un, il est possible de dire « Tu pourrais ranger ta chambre » au lieu de dire « Range ta chambre ! ».
Les modes de la conjugaison : le conditionnel
Donner une information incertaine, non confirmée. D'après moi, il serait sur le point de partir. Il dit (présent) qu'il viendra (futur) avec nous. Il a déclaré (passé) qu'il viendrait (conditionnel) avec nous.
« Lorsqu'une phrase commence par « si » dans le cas d'une condition, on n'utilise pas le conditionnel. A l'inverse, si l'on emploie le conditionnel dans la phrase, on n'utilise pas la conjonction « si ». »