Si elle ne montent pas dans la hausse, c'est sûrement que c'est trop difficile pour elles d'y stocker du miel. Faites donc en sorte de leur faciliter l'accès et le stockage, et elles monteront dans la hausse par elles-mêmes.
On compte en général 1.5 à 2 Kg de miel par cadre de hausse dadant, il y en a habituellement 9 par hausse. Soit 13 à 18 kg de miel par hausse + poids des cadres + poids de la cire + poids de la hausse vide.
Pensez plutôt à créer un nucléus avec le couvain de la hausse. Dans un premier temps vous prenez la hausse que vous placez sur un plancher. Par la suite, posez un corps par dessus. Le reine va monter et quand vous êtes sûr qu'elle est dans le corps, placez une grille à reine entre la hausse restée en bas et le corps.
En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c'est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l'excédent de miel produit par une surabondance de butineuses.
En hiver les abeilles ne consomment pas de pollen. Les réserves qu'elles ont dans les corps gras (réserves que font en automne les abeilles de fin de saison) suffisent à couvrir leurs besoins.
Composition du miel
Le miel est un mélange très complexe formé de nectar des fleurs butiné par les abeilles, de pollens, de propolis et de composés d'abeille : enzymes présentes dans les sécrétions salivaires des abeilles, cire et produits de desquamation.
La transformation chimique
C'est la trophallaxie. Au cours de ces échanges successifs, la goutte se concentre ainsi en enzyme-invertase qui transforme les sucres de la plante en sucres simples, principalement glucose et fructose. Le nectar devient alors progressivement miel.
Juin – Juillet. En cette période, l'apiculteur assiste à la miellée d'été, avec la floraison de plantes mellifères comme le tilleul et les châtaigniers hâtif et tardif et autres floraisons abondantes aux saveurs riches. C'est également la phase de l'élevage de la production des essaims.
Observer sa ruche
Si la ruche est inactive avec des abeille sur la planche d'envol il est possible qu'elle se prépare à essaimer. Les abeille qui arrivent avec du pollen sont le signe de couvain présent dans la ruche au contraire l'absence de couvain peut être la signe d'une ruche orpheline.
La grille à reine est donc un outil qui permet de fermer l'accès des hausses à la reine. Cela permet alors de pouvoir récolter le miel sans aucun risque pour la reine. Cela aide à ne pas troubler la récolte puisque le couvain est cantonné dans le corps.
Avec une grille à reine, ne risque-t-on pas d'avoir des colonies qui ne montent pas dans leur hausse ? Ce phénomène est souvent observé lors- que les abeilles n'ont pas eu leur hausse assez tôt. Elles ont alors élargi la calotte de miel au-dessus du couvain et cela for- me un réel obstacle à leur montée.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Des ressources insuffisantes peuvent pousser une colonie, ou une partie, à déserter la ruche. Si la ruche ne contient pas assez de miel et de pollen lorsque l'hiver arrive, la colonie n'aura pas assez de ressources pour survivre à l'hiver.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
En période de miellée il faut poser la deuxième hausse lorsque les abeilles commencent à remplir les cadres de rive de la première. Ces deux cadres encore vides peuvent alors être passés au centre de la hausse.
La plus connue : Apis Mellifera
Aussi appelée abeille européenne, abeille domestique, avette, mouche à miel, abeille mellifère… c'est la plus connue de nos abeilles, la plus utilisée pour produire le miel.
Au printemps, les heures idéales pour une visite de ruche sont lorsque le plus grand nombre de butineuses sont de sortie, c'est-à-dire entre 11 et 15 heures.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
Pour effectuer sa récolte dans des conditions optimales, il est préférable d'opter pour une journée de beau temps, en fin d'après-midi ou début de soirée. Cette tâche est l'une des plus compliquées de l'apiculteur. C'est pourquoi, il doit faire preuve de prudence et veiller à sa sécurité tout au long de l'opération.
Au printemps, la ruche reprend son essor.
Les abeilles sortent de la ruche quand la température extérieure atteint 11 à 12 °C. Elles recommencent à butiner dès les premières floraisons. La reine reprend ses pontes : peu à peu, de jeunes générations d'abeilles remplacent celles de l'hiver.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Le miel n'est pas du vomi d'abeilles. L'abeille ouvrière utilise sa trompe pour laper et aspirer le liquide que l'on appelle le nectar. La trompe (considérée comme la langue de l'abeille) est en fait constituée de plusieurs parties buccales.
Les guêpes ne font pas de miel parce qu'elles ne mangent pas en hiver. Les abeilles domestiques ramassent le nectar des fleurs et le transforment en miel pour manger quand il fait trop froid pour sortir de la ruche.
Ainsi, le prix du miel de France peut varier sensiblement d'une année à l'autre, se situant généralement entre 10 et 30 € le kilo.