Parce que les dièses et les bémols servent à diviser les notes voisines séparées par un ton en deux demi-tons et qu'il n'y a qu'un demi-ton entre le Mi et le Fa et entre le Si et le Do (il n'y a donc pas de touche noire entre les notes Mi-Fa et Si-Do).
Les touches blanches et les touches noires ont été inversées sur les pianos à l'époque de Mozart. Sur les pianos modernes, les sept notes « naturelles » de chaque octave sont les touches blanches et les cinq demi-tons sont les touches noires situées entre celles-ci.
Sur le clavier d'un piano, on identifie en tout 36 touches noires appelées des dièses ou des bémols. Elles dépendent des touches blanches les plus proches d'elles. Ainsi, on aura par exemple un Sol dièse (Sol #) d'une part et un Sol bémol (Sol b) d'autre part.
Les touches noires de piano
Ce sont toutes des dièses ou des bémols. Si on part d'un Sol par exemple, le demi-ton supérieur (c'est donc une touche noire) se nommera Sol dièse, noté Sol #, et le demi-ton inférieur (une touche noire aussi) se nommera Sol bémol, noté Sol b.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
REMARQUE. La dernière note du piano, la plus aigu et donc la plus à droite du clavier est un Do. Comme c'est la dernière note, la touche blanche utilisée pour la jouer n'est suivie d'aucune touche noire.
Contrairement à ce qu'on peut souvent lire ou entendre, le clavecin n'est pas l'ancêtre du piano. Tout simplement parce que le mécanisme n'est pas le même : un clavecin est un instrument dont les cordes sont pincées par des sautereaux, alors que sur le piano les cordes sont frappées par des marteaux.
Le piano est un instrument de musique polyphonique, à clavier, de la famille des cordes frappées. Il se présente sous deux formes : piano droit, avec les cordes verticales ; piano à queue, avec les cordes horizontales.
Ici, les notes sont (dans l'ordre, donc de gauche à droite) : do, mi, la, si, ré, la, si, do. Pour lire ces notes, il suffit de partir de la note sol, et d'aller rejoindre pas à pas la note que l'on veut nommer, en comptant les pas avec la série "do, ré, mi, fa, sol, la, si".
Lire une partition se fait de gauche à droite, ainsi des notes situées l'une au-dessus de l'autre se jouent simultanément. La portée du haut désigne généralement les notes à jouer avec la main droite, et celle du bas est plutôt réservée à la main gauche.
En effet, si vous vous déplacez vers la droite, vous aurez la gamme ascendante Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do. En revanche, si vous vous déplacez vers la gauche du clavier du piano, vous aurez la gamme descendante Si, La, Sol, Fa, Mi, Ré, Do.
Cristofori dut donc inventer un mécanisme de frappe des cordes qui permît une émission sonore beaucoup plus puissante que celle du clavicorde. Peu avant 1709, il parvint à le mettre au point et à l'adapter à une caisse de clavecin. Cet instrument fut dénommé gravicembalo col piano e forte d'où dérive son nom actuel.
Le piano a été inventé par l'Italien Bartolomeo Cristofori (1655-1731). Cristofori déplorait le manque de contrôle des musiciens sur le niveau sonore du clavecin. On lui attribue le mérite d'avoir remplacé le mécanisme de pincement par un marteau, créant le piano moderne en l'an 1709.
Intimement lié à l'esthétique baroque et à la primauté du contrepoint, symbole musical de l'Ancien Régime, il est pratiquement abandonné vers la fin du XVIII e siècle pour laisser la place au piano.
Dans le courant du 19e siècle, le clavecin tombe dans l'oubli, remplacé par le pianoforte. C'est alors que des fabricants de pianos le modernisent à leur façon. Il réapparaît alors dans les compositions au XXe siècle, avec des compositeurs comme Falla, Poulenc ou Carter 2.
La présence de plusieurs claviers rend le clavecin particulièrement adapté à la musique ancienne où le contrepoint est important : chaque main peut jouer sur un clavier différent sa propre ligne mélodique indépendante.
Un piano droit ancien aura plus que probablement des marteaux à l'état d'usure avancé. Pour retrouver une certaine sonorité, il est très souvent nécessaire de procéder à un ponçage des têtes de marteaux. Poncer signifie redonner une bonne forme de frappe aux marteaux et nécessite d'enlever de la matière.
La note DO sur un clavier de piano
C'est très simple ! Les touches noires se succèdent comme ceci 2 touches noires, 3 touches noires, 2 touches noires, 3 touches noires, etc... La note DO se situe juste à gauche de la série 2 touches noires.
Sur un piano standard de 88 touches, le do central est le quatrième do en partant de la gauche.
Il n'y a qu'1 demi-ton entre MI et FA. Il n'y a qu'1 demi-ton entre SI et DO. Le dièse monte le son d'1 demi-ton.
C'est aussi vers cette époque que Ut est devenu Do, parce que Ut était une syllabe trop difficile à chanter (le choix pourrait venir de la première syllabe du mot Domine, Seigneur ou Dieu en latin).
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.