Les économistes parlent d'externalités négatives lorsque les effets des productions nuisent à d'autres agents économiques, mais avec un bémol : le coût de cette nuisance est indolore du point de vue des comptes financiers de celui qui l'a provoquée : l'agriculteur ou l'industriel pollueur ne sera pas plus affecté dans ...
Situation dans laquelle un agent économique provoque par son activité des effets négatifs sur la société. Exemple : la pollution d'une usine, qui inflige une nuisance à un lieu, un agriculteur qui utilise des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles.
Les externalités peuvent être positives ou négatives. Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
Les pollutions constituent ce que les économistes appellent des « externalités négatives » ou des « effets externes négatifs » : des actions réalisées par des agents économiques ayant un coût pour d'autres agents, qui ne peuvent pas en obtenir réparation.
La présence d'externalités
Une première défaillance du marché provient du fait que certaines productions ou consommations génèrent des effets externes (ou externalités). L'externalité peut être positive, si l'effet produit est une amélioration du bien-être, négative dans le cas contraire.
Le mode principal d'intervention consiste à internaliser les externalités : il s'agit d'amener les agents à réintégrer dans leur calcul économique les coûts et les avantages sociaux qu'ils négligeraient autrement.
Les externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur rend un service économique aux tiers sans être récompensé ; Les externalités négatives (ou déséconomies externes) désignent les situations où un acteur défavorise économiquement des tiers sans compenser le dommage.
On appelle externalités, ou effets externes, les transferts de valeur sans compensation monétaire qui dépendent des choix d'autres producteurs (effets externes de production) ou d'autres individus (effets externes de consommation).
Une externalité présente ainsi deux traits caractéristiques. D'une part, elle concerne un effet secondaire, une retombée extérieure d'une activité principale de production ou de consommation. D'autre part, l'interaction entre l'émetteur et le récepteur de cet effet ne s'accompagne d'aucune contrepartie marchande.
Un apiculteur qui s'installerait à côté bénéficierait pour ses abeilles de fleurs non polluées pour créer un miel de qualité tandis que l'agriculteur verrait ses cultures pollinisées, le tout sans échange de contrepartie financière.
Une externalité désigne une situation o`u un agent économique influe indirectement sur la situation d'autres agents, sans qu'ils n'aient été consultés et touchent une quelconque indemnisation. Cette notion a été introduite par SIDGWICK en 1887 puis a été précisée par VINER en 1931.
Enfin, même s'il s'étend actuellement à la valorisation, polémique, des services écosystémiques, le champ d'application des externalités se limite à quelques domaines environnementaux : climat, pollutions, et autres dégradations environnementales, laissant de côté la question sociale dès lors que celle-ci touche à des ...
Situation dans laquelle un agent économique profite des effets positifs d'une activité économique sans en payer le prix. La consommation des spectateurs d'un match de foot dans une ville a des retombées sur les hôtels, les transports, les restaurants.
réduction de la production ou de la consommation ; modification de l'utilisation des facteurs de production (moins d'énergie et plus de capital par exemple, ou moins d'engrais et plus de travail) ; changement de technologie de production au profit d'une technologie moins émettrice, plus propre.
On parle d'externalité lorsque l'activité de consommation ou de production d'un agent ou d'une entreprise génère une influence sur le bien-être d'un(e) autre sans que cette interaction ne soit l'objet d'une transaction économique.
Les firmes en situation de dépolluer facilement préféreront limiter leur pollution et vendre leurs droits, alors que d'autres pour lesquelles la dépollution est coûteuse en achèteront. De la même manière, un État pourra se porter acquéreur pour diminuer la pollution totale.
Plus précisément, une externalité survient lorsque les coûts et/ou les bénéfices provenant d'une activité économique ne sont, selon le cas, ni assumés par, ni ne bénéficient aux personnes impliquées dans cette activité. Une externalité ainsi entendue peut être positive ou négative.
Le marché et les externalités
Le marché ne valorise pas les biens à leur juste prix, puisqu'il ne prend pas en compte les externalités dans le système de prix. Le prix de vente couvre le « coût privé » mais pas le « coût social ». Les externalités empêchent donc la réalisation d'une allocation optimale des ressources.
L'éducation est reconnue pour avoir un impact positif dans les domaines économique, social, politique, et démographique. Au niveau économique, elle permet aux individus d'améliorer leur productivité et d'augmenter leurs revenus et chances d'employabilité.
Le coût social, c'est-à-dire le coût total de la production, est plus élevé que le coût privé lorsque les externalités sont négatives, car tous les coûts indirects d'une activité ne sont pas supportés par celui qui la produit (dégradation de la qualité de vie, de l'air, impact sur le tourisme…).
Les externalités sont tributaires d'un territoire, de la proximité entre firmes et universités par exemple. Ces externalités « géographiquement déterminées » (CATIN, 1985) expliquent en partie la concentration spatiale des activités productives. La seconde logique repose sur une analyse industrielle des externalités.
L'internalisation des externalités
L'intervention des pouvoirs publics vise à réduire les externalités négatives et à encourager la production d'externalités positives.
La solution à ce problème consiste à confier la production de ces biens à l'agent économique en mesure de le faire, c'est-à-dire l'État (éclairage public, activité de maintien de l'ordre, de défense nationale). Dès lors, la production n'est pas financée par les utilisateurs mais par la collectivité nationale.
Ils cherchent à maximiser leur profit en comparant leur coût total qui est privé – supporté par la seule entreprise – par rapport à leur recette privée (prix du transport multiplié par les quantité vendues).
L'économie de l'environnement s'est développée sur la base d'un concept économique de référence, celui d'effet externe. C'est en termes d'externalité que s'interprète la nuisance engendrée par la pollution, ou plus généralement par la dégradation du capital naturel.