Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Grâce à une immense superficie de terres arables, la première en Europe hors Russie, et en particulier grâce à ses terres noires, très fertiles, l'Ukraine est incontestablement une puissance agricole. Sa production de blé se classe dans les dix premières mondiales.
L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. L'Ukraine est un pays partenaire de l'OTAN, ce qui signifie qu'elle coopère étroitement avec l'OTAN mais qu'elle n'est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l'Alliance.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Les tensions régionales non résolues, l'effondrement de l'état de droit, l'absence d'institutions étatiques, ou du moins d'institutions légitimes, les activités lucratives illicites et la pénurie des ressources, aggravée par les changements climatiques, en sont les principales causes.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
La guerre d'Ukraine a surtout révélé l'importance de la volonté d'un peuple à se mobiliser pour défendre son indépendance et son territoire, au prix des plus grands sacrifices.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Quelles sont les origines du conflit ? Le conflit ukrainien trouve son origine en septembre 2013, quand le président Viktor Ianoukovitch décide de se retirer unilatéralement d'un accord d'association avec l'Union européenne.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine
Hausse des prix de l'énergie et de certaines matières premières, ralentissement de la croissance économique et turbulences sur les marchés financiers mondiaux : voici les principales conséquences économiques de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. L'Ukraine est un pays partenaire de l'OTAN, ce qui signifie qu'elle coopère étroitement avec l'OTAN mais qu'elle n'est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l'Alliance.
Invoquant sa légitime défense, la présidence ukrainienne a, pour la première fois, annoncé qu'elle pourrait frapper le territoire russe. Jusqu'à présent, elle n'avait pas reconnu des attaques stratégiques à la frontière. « La meilleure défense, c'est l'attaque ».
La Chine profite du conflit et des sanctions imposées à la Russie pour signer des contrats d'importation de gaz et de pétrole russes. La Chine profite déjà de la situation en Ukraine.
La France "n'est pas en guerre contre la Russie" et veut "rester en contact" avec Poutine pour Macron. Le président a expliqué qu'il avait "choisi de rester" en liaison avec le dirigeant russe pendant le conflit avec l'Ukraine.