Le principe majeur de l'enseignement de Nichiren réside en effet dans l'affirmation que l'éveil peut être atteint par tout un chacun en une seule vie si l'on récite ce mantra avec foi (śraddhā). Ce principe a été préservé par toutes les écoles se réclamant de Nichiren.
Le bouddhisme constitue une véritable science du sujet qui n'existe pas en Occident. Les Occidentaux ont privilégié l'action sur le monde et la connaissance des phénomènes extérieurs, tandis que les sages bouddhistes ont appris à observer, dans une démarche quasi scientifique, l'esprit, la psychologie, le corps humain.
Pourtant, le fait d'aller pratiquer devant le gohonzon de Sceaux ou celui de Trets (village près d'Aix-en-Provence où la SG Française a construit un temple et un centre de retraite) est parfois vécu comme une sorte de tôzan, occasion pour formuler des demandes particulières ou prendre des résolutions solennelles.
Le bouddhisme est une voie individuelle dont le but est l'éveil, par l'extinction du désir égotique et de l'illusion, causes de la souffrance de l'homme. L'éveil est une base à l'action altruiste.
le bouddhisme de Nichiren Daishonin ? de Nichiren Daishonin, le bouddha de notre époque, né en 1222 au Japon. Il enseigne que pratiquer correctement « consiste à avoir foi dans le principe central du Sûtra*, la croyance en une seule Loi suprême. »
Par Erik Pigani. Des moines bouddhistes se sont prêtés à des expériences menées sur le cerveau par des chercheurs occidentaux. Les résultats bousculent les connaissances médicales : oui, la méditation améliore considérablement nos capacités psychiques comme notre santé.
Pour un bouddhiste, la vie est une préparation de la mort. Pour atteindre le Nirvana où il sera libéré des maux de ce monde et de toutes les sources de souffrance, le bouddhiste doit vivre en respectant le Dharma ou les lois.
Le Vinaya Pitaka, en cinq volumes, contenant des règles de discipline pour le Sangha des moines et nonnes bouddhistes ; L'Abhidhamma Pitaka, en sept volumes, contenant une systématisation philosophique de l'enseignement du Bouddha.
C'est une pratique qui permet de faire véritablement surgir la vérité profonde qui imprègne à la fois l'univers et notre vie, et de mener notre existence en accord avec cette Loi.
Le Gohonzon est un parchemin sur lequel sont inscrits des caractères japonais kanji, chinois et sanskrits siddham. Nichiren y décrit l'état de bouddha et les états de vie que possède tout être humain afin que chacun puisse “observer son esprit et découvrir en soi les dix états”.
Elle permet de révéler l'état de bouddha inhérent à la vie, qui se manifeste par l'émergence naturelle de joie, de vitalité, de courage, de sagesse et de compassion.
Il y a trois écoles principales du bouddhisme : Theravada, Mahayana et Vajrayana. Le Vajrayana est considéré par certains chercheurs comme une branche du Mahayana, tandis que d'autres le considèrent comme une tradition distincte. Au sein de chaque école, il existe de nombreuses traditions et pratiques différentes.
Les quatre nobles vérités à l'origine du bouddhisme sont : la vérité de la souffrance ou de l'insatisfaction inhérente, la vérité de l'origine de la souffrance engendrée par le désir et l'attachement, la vérité de la possibilité de la cessation de la souffrance par le détachement, entre autres, et finalement la vérité ...
Ces trois catégories sont nommées : le désir, la haine-aversion et l'ignorance. On parle des trois poisons fondamentaux de l'esprit (principes du bouddhisme).
Un Dharma épanoui implique d'écouter son intuition pour trouver sa place au sein d'une société et pouvoir ainsi contribuer à l'harmonie globale du monde. La sensation d'un manque de sens dans sa vie signifie pour l'Ayurveda que l'individu est en déséquilibre.
Dans la tradition bouddhiste, pas de viande ! C'est une conséquence du principe de non-violence des bouddhistes, le tout premier principe moral. Il s'agit de ne pas attenter à la vie d'un autre être vivant sensible.
Qui meurt ? Pour les bouddhistes, c'est l'agrégation des composants de la personne physique et le sentiment du « moi » dans cette vie qui meurent tandis que perdure le continuum d'impulsions instantanées de conscience. Le décès marque donc la fin de l'incarnation plutôt que la cessation de la vie.
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371).
un bol pour recueillir sa nourriture (patta) ; un rasoir (vasi) ; une aiguille (nécessaire à couture) pour réparer ses vêtements (suchi) ; un filtre à eau, pour ôter les êtres vivants de son eau afin que ni lui ni eux ne soient blessés (parissavana).
Le premier d'entre eux est de s'abstenir de mentir, ou plutôt, doit-on dire, de tromper. Le bouddha historique lui-même pouvait donner des réponses différentes en fonction de l'interlocuteur auquel il s'adressait.
Dieux et déités dans le bouddhisme. Dieu n'existe pas selon le bouddhisme; mais les dieux existent selon le bouddhisme. Toutefois, le bouddhisme ne peut être dit polythéiste, car les dieux n'y sont pas, proprement parler, des figures de transcendance; seuls les bouddhas et les êtres libérés le sont.
Extinction de tous les désirs de ce monde, qui libère l'homme de sa condition de souffrance, de l'illusion (maya) et de l'ignorance (avidya). [Le nirvana est fondamental dans le bouddhisme, qui l'emploie pour décrire la bodhi, état d'extinction de tout désir, cause fondamentale de la naissance et de la renaissance.]
Le bouddhisme a un aspect moderne et est facilement accessible aux Occidentaux, l'hindouisme conserve son aspect divin et est fermé à la modernité ; La réincarnation est perçue différemment dans les deux religions. Dans l'hindouisme, le processus de réincarnation est le passage d'une âme d'un corps à un autre.