Plutôt que de jeter des objets qui s'accumulent, mieux vaut louer des produits qui passent d'un consommateur à l'autre. On entre donc dans une économie de l'usage plutôt que de la propriété. Mais la propriété reste importante pour les biens qu'on envisage de transmettre à ses enfants, l'immobilier notamment. »
Un intérêt économique plus qu'environnemental
La consommation collaborative permet un gain de pouvoir d'achat – ponctuel ou régulier – pour les offreurs, comme pour les demandeurs, qui peuvent substituer à l'achat définitif l'usage ponctuel, nécessairement moins coûteux.
Le but visé est de favoriser la mutualisation des biens, pour limiter la consommation de matière et d'énergie et ainsi encourager le développement durable. Pour que cette économie fonctionne, il faut que les produits loués soient de qualité et enrichis de services associés.
Elle consiste à remplacer la notion de vente du bien par celle de la vente de l'usage du bien, ce qui entraîne le découplage de la valeur ajoutée et de la consommation d'énergie et de matières premières.
La propriété d'usage d'un bien est une forme de propriété légitimée par l'usage de ce bien, plutôt que par la détention d'un titre de propriété marchand.
La valeur d'usage correspond à l'utilité du bien par rapport au besoin et à la demande de ce bien dans la société. Il s'agit d'une notion subjective qui correspond aux critères d'une culture donnée et peut différer d'une personne à une autre.
Avantages et inconvénients des sociétés de consommation
La croissance économique a tendance à être plus dynamique, en stimulant autant la consommation. La population a un meilleur accès aux biens et services. Par conséquent, le bien-être général de la population augmente.
L'économiste Henri Baudrillart, un des plus fidèles disciples de Bastiat et auteur d'un Manuel d'économie politique (1857) ainsi que d'un livre sur les Rapports de la morale et de l'économie politique (1860), souligne que la propriété est fondée sur le droit.
La croissance économique présente des aspects positifs quant aux problèmes du chômage et de la pauvreté. Elle permet en effet, par le biais de la productivité, d'accroître les quantités de bien et services disponibles et réduire les inégalités. Le développement peut à son tour favoriser la croissance.
La possession constitue un mode d'acquisition de la propriété : "en fait de meubles, la possession vaut titre" (art. 2276 du Code civil). Cela signifie que le possesseur d'un bien meuble en acquiert la propriété du fait de sa possession.
L'intérêt des consommateurs est de consommer au meilleur prix, de trouver des produits novateurs et de meilleure qualité sur l'ensemble du marché européen de manière équitable.
Airbnb n'en est pas moins devenu une entreprise milliardaire, leader des sites de partage d'appartements. Cette économie du partage n'est pas synonyme de mise à disposition gratuite, mais elle met face à face l'offre et la demande, grâce à des transactions qui se font « de gré à gré ».
Cette augmentation pourrait avoir de lourdes conséquences : montée du niveau de la mer, déstabilisation de la régularité climatique... En cause, même si ce n'est pas le seul facteur : notre façon de produire et de consommer qui accroît la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
L'évaluation de l'impact environnemental de la croissance est délicate, notamment parce que cet impact est multidimensionnel : émissions de gaz à effet de serre (principaux responsables du réchauffement climatique), épuisement des ressources naturelles non renouvelables (pétrole, gaz et autres), épuisement par ...
La croissance économique mesure l'augmentation de la richesse produite pendant une période donnée. La richesse produite est mesurée par le PIB. Le taux de croissance correspond au taux de variation entre le produit intérieur brut (PIB) au début de la période et le PIB à la fin de la période considérée.
Le droit de propriété est le droit, garanti par l'Etat, d'utiliser (l'usus), de retirer des fruits (le fructus), et de disposer (l'abusus) d'un bien (c'est-à-dire de le transformer, le détruire, le vendre, le donner).
La reconnaissance de la propriété comme moyen de concilier les intérêts divergents des uns et des autres, et de garantir ainsi la paix dans une société libre, est fortement ancrée dans notre culture et notre civilisation – beaucoup plus qu'il n'est généralement apprécié.
Ainsi, le droit de propriété octroie à son propriétaire tous les pouvoirs sur la chose : usus, fructus et abusus : droit d'user, de percevoir les fruits et de disposer de la chose.
D'abord, consommer peut rendre heureux parce que cela nous procure un bien-être personnel. Nous pouvons nous sentir mieux dans notre peau, par exemple quand on a fait l'acquisition d'un parfum que l'on apprécie et qu'on le porte.
Mais cette consommation de masse a aussi entraîné des effets néfastes sur l'homme et sur sa santé (problèmes sanitaires, marginalisation des petits producteurs, dégradations des conditions de travail, chômage dû aux délocalisations, etc.), ainsi que sur l'environnement (pollution, épuisement des ressources naturelles, ...
Ainsi, il arrive parfois que les gens consomment à l'excès pour fuir leur tristesse, parce qu'ils se sentent seuls, parce qu'ils vivent diverses frustrations. D'autres vont se mettre à faire des achats parce que leurs relations avec autrui ne sont pas satisfaisantes ou parce qu'ils n'ont aucune estime pour eux-mêmes.
Ils regroupent tous les biens ne pouvant être déplacés. Ainsi, sont exclus de cette notion tous les biens “habitables” mais roulants (caravane, camping car, etc.). Seuls les mobile homes peuvent être qualifiés de biens immobiliers, à condition de ne plus être sur roues et de disposer d'une terrasse fixe.
Différence valeur d'usage et valeur vénale
Alors que la valeur d'usage est déterminée en amont d'une transaction immobilière, la valeur vénale est la conséquence du prix d'un bien, c'est-à-dire que sans transaction immobilière, il n'est pas possible de déterminer la valeur réelle (valeur vénale) d'un immeuble.
Un bien n'a de valeur d'échange que s'il possède une valeur d'usage ; néanmoins, ces deux valeurs ne sont pas nécessairement corrélées : un bien peut, en effet, avoir une grande valeur d'usage sans valeur d'échange (l'air que nous respirons) ; de même, il peut n'avoir que peu de valeur d'usage (l'objet est peu utile en ...
Une inégalité est un inégal accès à des ressources rares économiques ou bien socialement valorisées. La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles).