Il est préconisé dans les situations suivantes : · les hypothyroïdies (insuffisance de sécrétion de la glande thyroïde), · circonstances associées ou non à une hypothyroïdie où il est nécessaire de freiner la sécrétion de TSH (hormone qui stimule la glande thyroïde).
Une TSH > 3 mUI/l doit faire renforcer la surveillance thyroïdienne : contrôle de la TSH à 1 mois et dosage des anticorps anti-TPO. Le traitement peut être justifié dès que la TSH dépasse 4 mUI/l, avec pour cible thérapeutique une TSH < 2,5 mUI/l.
"Le Lévothyrox® est prescrit pour l'insuffisance thyroïdienne et 10% des femmes de 60 ans ont une insuffisance thyroïdienne. Souvent il y a très peu de signes. On conseille donc de faire des recherches de problèmes thyroïdiens. On va démarrer le traitement mais les patients ne vont pas maigrir grâce à ce traitement.
En cas d'hypothyroïdie fruste, si le taux de TSH est > 10 mUI/l lors de 2 examens successifs, un traitement substitutif doit être discuté avec le patient pour prévenir l'évolution vers une hypothyroïdie avérée et ses conséquences.
Ce médicament doit être pris le matin à jeun, au moins une demi-heure avant le petit déjeuner, car il est mieux absorbé lorsqu'il est pris à jeun que lorsqu'il est pris avant ou après un repas.
Ce médicament est à prendre, de préférence, Ie matin à jeun avec un verre d'eau. L'hypothyroïdie étant dans la majorité des cas, une maladie définitive, le traitement doit être poursuivi indéfiniment.
Les niveaux d'hormones thyroïdiennes étaient légèrement élevés, mais restaient dans la fourchette des valeurs normales. Enfin, les sujets anxieux présentaient des anticorps dirigés contre la thyroïde. De tels résultats semblent indiquer que la fonction thyroïdienne serait impliquée dans le développement de l'anxiété.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les observations sont : fatigue / asthénie, céphalées, insomnie, vertiges, dépression, douleurs articulaires et musculaires, alopécie. Ces effets étaient déjà rapportés avec Levothyrox ancienne formule avec cependant une fréquence inédite et inattendue.
Valeurs normales de TSH
A titre indicatif, elles sont comprises entre 0,2 et 4 mUI/l. Attention, ces valeurs peuvent varier en fonction de la technique utilisée par le laboratoire d'analyses médicales.
En effet, le métabolisme basal (c'est-à-dire le nombre de calories que notre organisme dépense au repos) est abaissé et sans adaptation des apports alimentaires, l'excès d'énergie consommée sera stocké dans le tissu adipeux, entrainant la prise de poids.
Les valeurs de référence normales diffèrent d'un laboratoire à l'autre et d'un continent à l'autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie).
Chez des patients traités pour hypothyroïdie, entre un taux de TSH de 0,1 et 10 mUI/l, la DER diminue de 15 %8, ce qui pourrait conduire au léger surpoids parfois observé.
Le stress chronique a pour conséquence, un taux de cortisol élevé, une hormone qui peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l'absorption des hormones thyroïdiennes.
une carence en iode – la glande thyroïde a besoin d'iode pour produire ses hormones. Si votre régime alimentaire est pauvre en iode, la thyroïde augmente de volume pour produire assez d'hormones. une médication – certains médicaments, comme l'amiodarone, l'interféron alpha et le lithium, peuvent provoquer un goitre.
Vertiges, fatigue intense, maux de tête, prise de poids, problèmes digestifs... Suite au changement dans la composition du Levothyrox, un médicament prescrit pour les quelque 3 millions de patients ayant des problèmes de thyroïde, de nombreux patients se plaignent d'effets secondaires.
L'amélioration des symptômes et les éventuels effets indésirables peuvent ne se manifester qu'au bout de deux à quatre semaines. Environ cinq à six semaines sont nécessaire avant d'atteindre un équilibre dans la concentration de T4 après modification de la dose.
Si la production d'hormones thyroïdiennes est trop importante, l'organisme « surchauffe »; : la personne souffre par exemple d'insomnie, devient irritable ou perd du poids.
Les états d'hypo et d'hyperthyroïdie peuvent s'accompagner de troubles psychiques. Dans l'hypothyroïdie, il s'agit souvent de manifestations dépressives avec fatigue, ralentissement, perte d'intérêt, repli sur soi et plaintes somatiques.
Les personnes souffrant d'hypothyroïdie peuvent ne pas avoir d'appétit, mais prendre quand même du poids. L'hyperthyroïdie, au contraire, peut provoquer une faim et une soif extrêmes.
Le soya, le café, de même que les suppléments de calcium et de fer peuvent interférer avec l'absorption des médicaments pour l'hypothyroïdie (Synthroid)4. Ainsi, il est recommandé de ne pas les consommer en même temps.
Lentilles, fèves, pois chiches, haricots... Les légumineuses sont riches en fer avec, en moyenne, 2,8 mg de fer pour 100 grammes. Or, le fer contribue à la synthèse des hormones thyroïdiennes en participant à l'activité enzymatique.
Pratiquez une activité physique régulière et adaptée
En cas d'hypothyroïdie, la dépense énergétique compense légèrement le dysfonctionnement de la glande thyroïde. En effet, les sports d'endurance (course à pied, marche, musculation, natation…)