Un prisonnier de guerre est un combattant qui est emprisonné par une puissance ennemie en temps de guerre. Sa détention vise à le conserver hors de combat, elle n'a aucun caractère pénal ou répressif, ce qui le distingue du prisonnier de droit commun.
Le statut de prisonnier de guerre s'applique uniquement dans les situations de conflit armé international. Par prisonniers de guerre on entend généralement les membres des forces armées d'une des parties à un conflit étant tombés aux mains de la partie adverse.
Les prisonniers de guerre doivent de même être protégés en tout temps, notamment contre tout acte de violence ou d'intimidation, contre les insultes et la curiosité publique. Les mesures de représailles à leur égard sont interdites.
La torture et les mauvais traitements sont toujours prohibés, y compris dans les situations de guerre, d'urgence ou d'autres menaces à la stabilité d'un État. L'interdiction de la torture est absolue et n'est, en aucun cas, susceptible de dérogation.
Les crimes de guerre sont des violations « des lois et coutumes de la guerre » définies par les Conventions de Genève et de la Haye : ils comprennent les attaques délibérées contre des civils, la torture, le meurtre ou les mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre.
Quatre crimes contre l'humanité commis au 20e siècle ont été reconnus et qualifiés de génocide par la justice : le génocide des Arméniens en Turquie. le génocide perpétré par les nazis contre les Juifs et les Tsiganes. le génocide des Tutsi au Rwanda.
En marge de la justice internationale, se sont constitués des « tribunaux d'opinion », organismes qui débattent, entre autres, des crimes de guerre. Le plus célèbre fut le Tribunal Russell, appelé aussi « Tribunal international des crimes de guerre ».
Les civils ont totalisé 40 à 52 millions de morts, dont 13 à 20 millions de maladie ou de famine du fait de la guerre. Les pertes militaires s'évaluent entre 22 et 25 millions, dont 5 millions de prisonniers de guerre morts en captivité.
Les prisonniers doivent recevoir en toutes circonstances, le cas échéant dans des établissements spécialisés, les soins dont ils ont besoin. Ils doivent être traités de préférence par du personnel médical de la Puissance dont ils dépendent et autant que possible, de leur nationalité.
Ne pas détruire ni imposer de souffrances au-delà de ce que requiert le but recherché. Chercher un retour à l'état de paix. En cas de victoire, ne pas exiger plus que les buts de guerre, avec d'éventuelles réparations. Traiter avec l'ennemi, et accepter la paix lorsqu'on a obtenu satisfaction.
Tous les détenus sont traités avec le respect dû à la dignité et à la valeur inhérentes à l'être humain.
Il s'agit d'un bien qui, par sa nature, son emplacement, sa destination ou son utilisation, apporte une contribution effective à l'action militaire et dont la destruction totale ou partielle, la capture ou la neutralisation, offrent un avantage militaire précis (GPI art.
Entre 140 000 et 500 000 prisonniers de guerre soviétiques sont morts ou ont été exécutés dans les camps nazis, la plupart par gazage ou abattus. Certains ont été victimes d'expérimentation médicale nazie.
1ère Convention : protection des malades et blessés des forces armées en campagne. 2ème Convention : protection des malades et blessés et naufragés dans les forces armées sur mer. 3ème Convention : traitement des prisonniers de guerre. 4ème Convention : protection des populations civiles.
Le droit international humanitaire distingue deux types de conflits armés : le conflit armé international, qui oppose deux États ou plus, et. le conflit armé non international, qui oppose les forces gouvernementales à des groupes armés non gouvernementaux, ou des groupes armés entre eux.
Ces civils prisonniers furent chargés de travailler pour l'occupant afin d'assurer le ravitaillement de l'arrière et des troupes allemandes sur le Front. Ces civils travaillèrent, notamment, dans les champs, où tout du moins, les champs restés en état d'être cultivés.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
Les infrastructures civiles sont également régulièrement attaquées : les hôpitaux, écoles… Par exemple, au Yémen, 1 140 bombardements ont ciblé la production et l'approvisionnement en nourriture du pays : fermes, marchés ou réservoir d'eau potable... Cela a des conséquences dramatiques sur les besoins humanitaires.
Sa probabilité a été multipliée par deux à 20 % selon BCA Research. Elle pourrait naître d'autres conflits localisés mais qui dégénèrent, comme entre les Etats-Unis et la Chine sur Taïwan. Un courtier voit grandir le risque d'une Troisième Guerre mondiale, potentiellement nucléaire.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
De sa voix fluette et calme, le Lord-justice Geoffrey Lawrence déclare ouvert le 20 novembre 1945, à Nuremberg, ce qui demeurera peut-être comme le plus grand procès de l'Histoire : plus de quatre cents audiences, près d'une année de débats, des dizaines de milliers de documents et plus de deux cent mille signatures d' ...
Les crimes de guerre sont considérés comme des violations graves des Conventions de Genève et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) les détaille dans son article 8.
Les autorités ukrainiennes sont quant à elles accusées d'avoir torturé et exécuté des prisonniers de guerre russes et d'avoir bombardé sans distinction des zones civiles. Toutes ces violations de la Charte des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre selon le droit international pénal.