Une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l'homme piège une partie de ce rayonnement, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces jusqu'à trouver un nouvel équilibre. C'est la cause principale du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
Ces gaz, émis massivement par les activités humaines actuelles, ont le pouvoir d'absorber les rayons infrarouges renvoyés par la surface terrestre, piégeant la chaleur reçue du Soleil. Ils sont le principal facteur du réchauffement rapide du climat de notre planète.
L'ACTIVITÉ HUMAINE. Les scientifiques s'accordent aujourd'hui pour dire que nos activités humaines sont la cause première de l'accélération du réchauffement climatique dans le Monde depuis 1950.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
Pour se limiter à 1,5°C, il faudrait diminuer nos émissions de 7 % chaque année jusqu'à 2030. En France, cela correspondrait à réduire le trafic routier de 25 %. Le problème, c'est qu'il faut s'y mettre tout de suite.
Pour y parvenir, il faudrait, d'ici à 2030, baisser nos émissions de gaz à effet de serre de 30 % pour limiter la hausse à 2 °C et de 55 % pour le contenir à 1,5 °C. Or ces engagements prévoient seulement une réduction de 7,5 %.
Les éruptions volcaniques
Certaines d'entre elles, particulièrement importantes, rejetent des poussières dans la stratosphère (au-delà de 13 km d'altitude) et modifient le climat planétaire pendant quelques mois.
La hausse des émissions de gaz à effet de serre modifie cette composition, provoquant une augmentation de l'effet de serre. La chaleur est piégée à la surface de la Terre. Ce déséquilibre entraîne un réchauffement planétaire. Depuis le début du XXème siècle, la température de la planète a augmenté de 1,1°C.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
Vivre ensemble en 2030
Selon eux, dans moins de 10 ans : on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
Dans le scénario intermédiaire, la France de 2100 pourrait être 3,8 °C plus chaude que celle du début du XXe siècle. Les étés pourraient être en moyenne 5 °C plus chauds par rapport aux décennies 1900-1930.
Le risque d'extinction de l'humanité a été "dangereusement sous-exploré". C'est l'alarmante conclusion d'une étude réalisée par des climatologues et publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 1er août 2022.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
La Nouvelle-Zélande sort grande gagnante de ce classement. Cet État insulaire d'Océanie détiendrait en effet le plus grand potentiel pour survivre, grâce à son énergie géothermique et hydroélectrique, ses terres agricoles abondantes et sa faible densité de population humaine.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Le Danemark est considéré comme étant le pays le plus écologique du monde, à la tête de nombreux de classement, ou y intégrant au moins le top 5, car les critères peuvent être différents, son score EPI est de 77,90.
Lahore, Pakistan, la ville la plus polluée du monde
La ville la plus polluée du monde est Lahore, une ville pakistanaise.
La mangue fait partie des fruits fragiles qui doivent être importés en avion. Ce mode de transport alourdit considérablement son bilan carbone par rapport aux produits frais importés par voie maritime.
Pour le reste du monde, il pointe l'importance grandissante des facteurs 1 et 2, et liste 12 dommages majeurs faits à l'environnement planétaire : la déforestation, l'érosion et les pertes de fertilité des sols, les problèmes de gestion de l'eau, la chasse excessive, la surpèche, les menaces sur les espèces indigènes, ...
Le Jour du dépassement. Cette année, le jour du dépassement de la Terre intervient le 28 juillet 2022, dans un contexte marqué par des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, canicules, feux de forêts).
Le niveau moyen a augmenté d'environ 23 cm depuis 1880, et de 7,5 cm ces 25 dernières années. Chaque année, le niveau des océans et des mers monte de 3,2 mm. D'après des recherches publiées le 15 février 2022, le niveau des océans s'élève de plus en plus vite et devrait gagner 30 cm d'ici à 2050.