Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
Avoir une bonne respiration
Prendre le temps de bien respirer rendra votre prise de parole plus fluide et plus intelligible. Une respiration calme et profonde est essentielle pour prendre la parole. On parle de respiration abdominale ; respirer « avec le ventre » fluidifie les mouvements du diaphragme.
La phobie sociale, également appelée « anxiété sociale », fait partie des troubles anxieux, tout comme l'état de stress post-traumatique et les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Elle se caractérise par une peur intense des situations dans lesquelles la personne phobique est confrontée aux regards des autres.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Le traitement le plus efficace. Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
L'anthropophobie aussi appelée phobie de relations interpersonnelles ou phobie sociale est une crainte pathologique des gens et de la compagnie des gens est une variante de la névrose sociale, qui est un trouble panique.
L'exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d'une Attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par la situation. La personne atteinte redoute ces situations et développe de nombreuses stratégies pour éviter de s'exposer aux autres.
Phobie sociale : pourquoi je n'aime pas les gens ? Repli sur soi, sentiment d'être en décalage constant avec la société, impression de ne pas être compris, peur d'être jugé, dénigré… Les craintes qui entourent les rapports aux autres sont aussi intenses que diverses.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
La glossophobie est la peur de parler en public, devant un groupe plus ou moins grand. C'est une peur commune et répandue, jusqu'à 75 % de la population ressent un certain degré de peur pour parler en public. La glossophobie est l'une des phobies les plus courantes qui existent.
On parle souvent de “timidité” pour exprimer cette peur d'aller vers les autres. Comme le souligne la psychologue Sabrina Philippe, “c'est quelque chose de très courant et cela touche en moyenne 1 Français sur 2. Elle va le plus souvent s'exprimer dans des situations qui ne nous sont pas familières.
Pour Antoine Pelissolo, la meilleure manière de faire face à la timidité est de prendre l'habitude, de s'entraîner, de maîtriser la chose. Le théâtre peut aider, car souvent on joue un rôle. Le métier, quel qu'il soit, peut être également une bonne manière de vaincre sa timidité.
Pour certaines personnalités, telles que les personnalités borderline, narcissiques ou dépendantes, il n'est pas aisé de développer des relations et de s'y sentir à l'aise. Ces personnes peuvent aspirer à vivre des relations harmonieuses sans y parvenir, comme si quelque chose les en empêchait.
L'anxiété sociale se manifeste par une quête constante d'équilibre entre le nombre de relations susceptibles d'apporter le bonheur et celles pouvant être source de stress extrême. Elle est provoquée par une conscience de soi amplifiée, poussant l'individu à trop se focaliser sur elle-même et à tout ramener à elle.
D'abord, certaines personnes détestent, littéralement, les empathes parce que comme on est en osmose avec nos émotions, on agit comme un miroir. On ressent, interprète et reflète les émotions des autres et c'est parfois difficile à supporter pour ces personnes.
La phobie sociale est définie par l'existence d'une peur durable, excessive et gênante du regard d'autrui dans des situations d'interaction sociale quelles qu'elles soient [3, 5].
La pantophobie : la peur... de tout!
C'est la phobie ultime, LA phobie qui doit bien gâcher la vie puisque la pantophobie, c'est la phobie des phobies, la peur de tout.
Katagélophobie : c'est le petit nom de la peur du ridicule.
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.