Reconnaître ses torts, c'est se heurter à une mauvaise image de soi d'après la psychologue Carol Tavris. C'est pourquoi on préfère bidouiller un peu la réalité et rester sur ses positions.
– Si vous reconnaissez votre erreur, votre interlocuteur vous pardonnera plus facilement : « faute avouée, faute à demi pardonnée ». Car votre réaction le soulagera, surtout si votre erreur lui a porté préjudice.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Reconnaitre ses torts, "c'est perdre pour certains le pouvoir que l'on garde sur l'autre" analyse Jean François Marmion, psychologue. "Tant qu'on n'avoue pas, on laisse planer l'ambiguïté et on a cette sorte de pouvoir sur la personne" continue t-il.
Veillez à comprendre que la véritable raison de la conversation est de lui faire comprendre qu'il avait tort. N'attardez pas trop la conversation sur ce qu'il a fait de bien, sinon il peut trop se focaliser sur cela ou ne pas comprendre le message que vous essayez de lui faire passer.
La personne narcissique peut nous sembler charmante, sûre d'elle et même attentive quand elle a un but en tête. Cependant, il y a une chose qu'elle ne fait presque jamais, et encore plus dans son couple. Celle de demander pardon. De reconnaître ses torts.
Cela s'explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à déformer la réalité à sa faveur et à se détacher des problèmes. Généralement, ce phénomène émane d'un sentiment inconscient d'insécurité. Accuser l'autre est beaucoup plus facile que de se remettre en question.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
“S'excuser, c'est une forme d'aveu de faiblesse dans l'esprit de certains, c'est se rabaisser à l'autre et reconnaître d'une certaine manière sa propre impuissance”, décrypte Maïté Tranzer*, psychologue clinicienne à Paris. Ne pas s'excuser est alors un moyen de montrer de l'assurance, de se sentir fort.
Se remettre en question nous permet de progresser dans la vie. Celui ou celle qui ne se remet jamais en question s'empêche de se découvrir et de se comprendre lui-même. Or, l'homme a besoin d'apprendre sur lui-même et sur les autres, sur ses émotions, réactions mais aussi sur ses erreurs, afin de s'améliorer.
Un problème d'estime de soi ? Avoir du mal à présenter des excuses a très souvent un lien avec une haute estime de soi anormale. Tout en voulant conserver leur dignité sans s'abaisser à dire qu'ils ont tort, les personnes qui ont du mal à présenter des excuses ne veulent en réalité pas avouer leur faiblesse.
Manque de confiance et quête de valorisation
Il est donc finalement assez logique que les "victimes" ne supportent pas les reproches. "Elles remettent toujours en question les critiques qu'on peut leur faire. Elles sont en quête de valorisation", témoigne le coach émotionnel.
C'est un flatteur et un énorme séducteur. Il va dire : "Je t'aime, mais..." et citer toute une liste de raisons pour ne pas vous aimer. Il n'a pas d'empathie et ne reconnaît jamais ses torts. Il passe son temps à dénigrer sa victime.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Mais c'est généralement la première cause qui est observée, l'hypégiaphobe craignant d'assumer la moindre responsabilité qu'on pourrait lui donner : il manifeste ainsi des signes de stress et d'angoisse, au point de se retrouver prostré quand la tâche qu'on lui avait confiée était parfaitement à sa portée.
"On aime tous avoir le dernier mot, dès lors que le sujet est important pour nous. Ça nous structure, ça nous définie, et nous cherchons à être du bon côté de la barrière. On veut être dans le camp des gens intelligents et on ne veut pas céder la dessus", analyse Jean-François Marmion, psychologue.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Justifier ses actions.
Celui qui joue la victime n'est jamais coupable de rien. Ensuite, théoriquement, il peut faire ce qu'il veut. Même dans des situations où il n'a pas raison, il change la réalité en sa faveur en blâmant une autre personne ou les circonstances de ce qui lui arrive.
Une des manières de gérer quelqu'un qui croit toujours avoir raison est de commencer par être d'accord avec lui ou au moins d'admettre que vous comprenez ce qu'il dit. Ensuite, vous pouvez présenter votre contreargument. Par exemple, vous pourriez lui dire : « je comprends ce que tu dis.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.