En pratique, les motifs de refus les plus fréquent de refus de délivrance de l'autorisation sont la situation de l'emploi et l'absence de publication d'une offre d'emploi. Dans certaines hypothèses, la situation de l'emploi n'est pas opposable.
Pour contester un refus d'autorisation de travail, que ce soit par le recours administratif (devant la DIRECCTE ou le Ministre de l'Intérieur) ou par le recours judiciaire (devant le Tribunal administratif), une assistance juridique apparaît indispensable.
Dispense d'autorisation de travail
Pour exercer une activité salariée en France, les ressortissants de l'UE, de l'EEE, de Suisse ou d'un État signataire d'une convention bilatérale avec la France ne sont pas soumis à une autorisation de travail. C'est le principe de liberté de circulaire des travailleurs qui prévaut.
Avec un VLS-TS (ou une carte de séjour) étudiant, vous pouvez travailler maximum 60 % de la durée annuelle du travail (964 heures) sans autorisation de travail. Il est possible, sous certaines conditions, de travailler au-delà de cette limite.
S'il peut bénéficier des avantages prévus à l'article L313-10 1° du CESEDA, le délai moyen est d'environ un à trois mois. Par contre si l'instruction de la DIRECCTE est complète et que tous les critères sont opposables, le délai d'autorisation de travail sera plus proche des quatre mois.
En second lieu, la dématérialisation de la procédure permet d'accélérer le procédé. Plus besoin d'envoyer un dossier à la DIRECCTE qui ensuite peut mettre plusieurs semaines à répondre ou faire attendre le dossier parce qu'il n'y a pas quatre exemplaires originaux du formulaire CERFA.
La réponse est notifiée à l'employeur dans un délai de deux jours ouvrables à compter de la réception de la demande mais, à défaut de réponse dans ce délai, l'obligation de l'employeur est réputée accomplie.
Quel est le délai moyen pour obtenir un récépissé ou mon titre de séjour ? > Je suis doctorant ou chercheur : quand votre dossier complet est réceptionné par la préfecture, il faut compter un délai de 1 à 2 semaines pour recevoir une convocation pour retirer le récépissé en préfecture.
L'employeur qui souhaite embaucher un étranger doit vérifier s'il a le droit de travailler en France. L'étranger doit avoir une autorisation de travail ou être originaire d'un pays pour lesquels l'autorisation de travail n'est pas obligatoire (Espace économique européen, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).
La préfecture dispose de 4 mois pour instruire la demande. La personne étrangère doit être mise en possession d'un récépissé, en principe sans autorisation de travail. Si vous embauchez déjà la personne, demandez gracieusement que le récépissé soit revêtu de cette autorisation, ce qui peut être accordé.
Tout étranger non communautaire désirant exercer une activité professionnelle en France doit être en possession, en plus d'un titre de séjour, d'une autorisation de travail. Ces salariés ne peuvent pas exercer s'ils ne possèdent pas cette autorisation de travail.
Lorsque l'employeur a déjà sollicité une autorisation de travail, il peut lui être demandé : Les 3 derniers bulletins de paie des salariés étrangers ayant travaillé en France, • Les justificatifs du dernier bordereau de versement des cotisations et contributions sociales.
La demande de renouvellement est accompagnée de documents dont la liste est fixée par arrêté conjoint des ministres chargés de l'immigration et du travail. L'autorisation de travail est renouvelée dans la limite de la durée du contrat de travail restant à courir ou de la mission restant à accomplir en France.
L'employeur et le salarié disposent d'un droit de rétractation de 15 jours calendaires : Correspond à la totalité des jours du calendrier de l'année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés. Le délai de rétractation débute le lendemain de la date de signature de la convention.
Vous devez déposer une demande de renouvellement de votre carte de séjour. Si elle est acceptée, vous recevez une carte de séjour pluriannuelle valable 4 ans. Si vous êtes indemnisé par Pôle emploi, vous pouvez bénéficier d'une nouvelle carte de séjour temporaire salarié valable pour 1 an.
Introduction. Un travailleur étranger, non européen, en situation irrégulière en France peut obtenir, par l'admission exceptionnelle au séjour, une carte de séjour salarié ou travailleur temporaire. Il s'agit d'une régularisation au cas par cas.
Les raisons de votre refus
Plusieurs éléments peuvent expliquer un refus de la part de l'administration : Vous étiez entré illégalement en France. Vous avez laissé passer la date de fin de validité de votre titre ou de votre visa. Votre dossier est incomplet, etc.
Actuellement, il n'existe pas de plateforme en ligne dédiée vous permettant de savoir si votre carte de séjour est disponible en préfecture. L'administration vous le notifie par courrier ou SMS.
La carte de résident est valable 10 ans et renouvelable. Toutefois, elle n'est plus valable si vous quittez la France pendant plus de 3 ans consécutifs. Vous pouvez demander à prolonger cette période de 3 ans. C'est le préfet qui décide si les motifs avancés justifient la prolongation demandée.
Un étranger qui sollicite une autorisation de travail en tant que salarié en France se voit opposer la situation de l'emploi. C'est-à-dire que l'administration peut lui refuser l'autorisation de travailler si elle estime que le niveau de chômage est trop important.
Une autorisation de travail est un document légal qui permet à un travailleur étranger d'exercer une activité sur le territoire français. Ce permis de travail peut prendre plusieurs formes selon la situation du demandeur : visa. titre de séjour.
Justificatifs de séjour régulier et ininterrompu en France de 5 ans (titres de séjour, récépissés de renouvellement, certificats de scolarité, avis d'imposition, etc.) : Si vous avez une carte bleue européenne : une partie de ces 5 ans peut avoir lieu sur le territoire d'un autre pays membre de l'Union européenne.