Rétrograder permet de limiter l'usure des plaquettes de frein, car en baissant le régime moteur le véhicule va perdre davantage de vitesse et le conducteur a moins besoin de freiner. Cela permet également de toujours rester dans le bon régime pour éviter d'abimer le moteur et de consommer trop de carburant.
Rétrograder sans freiner
En réalité, avant de rétrograder, lorsque vous allez tourner ou que vous remarquez que le véhicule perd de la puissance, vous devez décélérer en retirant vos pieds de l'accélérateur et ensuite appuyer sur le frein.
Dans cette situation, vous perdez le contrôle de votre voiture. Ici aussi, freiner est dangereux. Il est en effet fort possible que les pneus retrouvent de l'adhérence à un moment donné. Dans ce cas, si la pédale de frein est enfoncée, la voiture partira en glisse.
Rétrograder avec coup de gaz permet d'éviter l'à coup de frein moteur et d'adopter une conduite plus fluide, plus confortable, tant pour le conducteur que pour le passager.
Utilisation pendant le freinage
De plus, si vous débrayez, la voiture se retrouve en “roue libre”, le moteur n'entraîne plus les roues, elle avance sur son propre élan et ne bénéficie plus du frein moteur. Cela peut constituer un danger si la voiture reprend de la vitesse alors que vous êtes en virage ou en descente.
Il n'y a aucun problème de s'arrêter en troisième, mais pas en roue libre que ce soit au point mort ou débrayé. Tu peux même sauter des vitesses (ex. de la 4 à la 2 ).
Ne laissez pas le pied sur l'embrayage
Car même si vous ne pensez pas appuyer sur la pédale, la seule présence de votre pied dessus créé une légère pression sur cette dernière. Celle-ci engendre alors un patinage qui risque d'user prématurément le disque, et conduite à terme à la panne.
Rétrograder c'est passer d'une vitesse supérieure à une vitesse inférieure ( exemple: je suis en 3ème je reviens en 2nd). C'est donc l'inverse du passage de vitesse ( de 1er je passe la 2, puis la 3, puis la 4, puis la 5 ) quand on rétrograde on enlève une vitesse ( de 5 je passe en 4, puis en 3, puis en 2..).
Placez le pied droit sur la pédale de frein. Appuyez de manière dégressive, c'est à dire assez fortement au départ, puis relâchez doucement la pression en fonction de la distance que vous devez parcourir. Relâchez la pédale de frein quand vous avez atteint la vitesse ou le point désiré
La première étape pour ce cas consiste toujours à relâcher la pédale de l'accélérateur. Après cela, vous devrez placer votre pied droit sur la pédale ayant pour fonction de freiner. Il est recommandé d'appuyer progressivement en tenant compte de la distance qu'il vous reste à parcourir avant un arrêt définitif.
Pour effectuer un bon freinage dégressif, vous devez mettre le maximum de pression sur la pédale de frein au début du freinage. Plus la vitesse à laquelle vous arriverez sera élevée, plus la pression que vous allez devoir exercer sur la pédale de frein devra être forte.
Ce n'est pas dangereux, mais vous allez user plus rapidement votre embrayage, en plus d'avoir l'impression de ne plus pouvoir accélérer... Si l'on rétrograde de la quatrième à la deuxième, tout le processus s'inverse et dans ce cas, la vitesse de révolution du moteur peut monter trop haut.
Et comment l'éviter ? Les véhicules calent lorsque les usagers n'appuient pas suffisamment longtemps sur l'embrayage au moment de l'accélération pour impulser la vitesse adéquate au moteur. Pour éviter de caler, il suffit d'atteindre le point de patinage et de ne pas se précipiter.
Pour qu'un arrêt au STOP puisse être reconnu comme marqué, l'usager de la route doit absolument arrêter son véhicule, quel qu'il soit, au niveau de la ligne d'arrêt et doit effectuer des contrôles visuels à gauche, à droite puis à nouveau à gauche avant de redémarrer son véhicule.
La reprise 1ère n'est pas un rétrogradage donc il ne doit pas avoir de frein moteur lors de son exécution. En effet, on ne fait pas 5-4-3-2-1 pour s'arrêter à un feu !!! La première est donc une vitesse de démarrage ou de manœuvre.
En effet, en s'élançant en deuxième rapport plutôt qu'en premier, on provoque une usure prématurée de l'embrayage. La transmission manuelle étant ainsi conçue, le fait de démarrer en deuxième rapport fait davantage glisser l'embrayage que si on décollait avec le premier rapport comme il est prévu.
La technique de la premiere roulante à l\'approche d\'une intersection sans visiblité ou à un cedez le passage. Je suis en deuxieme vitesse…. je prends le frein . J\'appuie sur l\'embrayage que je garde enfoncé c\'est à dire debrayer je mets la premiere vitesse .
Savoir quand il faut passer les vitesses et rétrograder
de 20 km/h à 40 km/h : on doit passer la seconde vitesse. de 40 km/h à 60 km/h : on doit passer la troisième vitesse. de 60 km/h à 80 km/h : on doit passer la quatrième vitesse. au-delà de 80 km/h : on doit passer la cinquième vitesse.
Prenons l'exemple du changement de vitesses à l'approche d'un rond-point, nécessitant de passer de la 4e à la 2de : Commencez par ralentir, en soulevant votre pied de la pédale d'accélération et freinez si cela est nécessaire. Débrayez, autrement dit appuyez à fond sur la pédale d'embrayage.
Cette pratique entraînera donc une usure prématurée des freins, tout en allongeant la distance de freinage. De plus, en cas d'urgence, vous perdez la possibilité de réagir vite, et de pouvoir ré-accélérer en cas de besoin.
L'un des principaux risques de l'utilisation régulière du point mort réside dans le freinage d'urgence. En effet, un conducteur qui utilise le point mort aura beaucoup de mal (ou n'arrivera pas dans certains cas) à arrêter complètement son véhicule en présence d'un risque de collision imminent.
En pratique, le point mort est utilisé aux feux rouges, lorsqu'on est arrêté et qu'il est souhaitable de soulager un peu sa jambe gauche en la relevant de l'embrayage. Dans ce cas, se positionner sur le point mort quelques secondes, pendant cette attente, peut contribuer au confort du conducteur.