Porte-parole d'une opinion de plus en plus réticente aux exécutions publiques, il dénonce publiquement les actions de Robespierre et appelle à "la mort du Tyran". À l'inverse, Robespierre juge Danton coupable d'indulgence. Accusé de déviance, Danton est conduit à la guillotine le 5 avril 1794.
Le chef montagnard est blessé à la mâchoire par un coup de pistolet. En piteux état, il est guillotiné le lendemain, le 10 thermidor An II (28 juillet 1794) avec Saint-Just, Couthon et Robespierre jeune, son frère, ainsi qu'une vingtaine d'autres partisans.
Danton est considéré comme un de ceux qui ont préparé la journée révolutionnaire décisive du 10 août 1792, qui vit la chute de la royauté (le roi est fait prisonnier après la prise du palais des Tuileries). Après cette date, il devient ministre de la justice et, comme tel, couvre les massacres de septembre 1792.
Au nom de la guerre et du « salut public », une politique de répression est instaurée par le gouvernement révolutionnaire, sous la pression d'événements menaçant la sûreté de l'État. C'est l'application outrancière de ces sévérités nécessaires qui forme ce que l'on a appelé la terreur.
Ces mots ont été prononcés par Georges Danton à son bourreau quelques secondes avant d'être guillotiné le 5 avril 1794.
Tribun superbe, corrompu à l'extrême, il laisse à la postérité un héritage controversé. Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794. Trois mois plus tard, les exécutions massives s'arrêtent.
À la Convention , le 4 octobre , Danton propose de déclarer que la patrie n'est plus en danger. Il ne demande qu'à renoncer aux mesures extrêmes. Surtout, il mesure les risques que font courir à la Révolution les querelles fratricides entre républicains.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en devient progressivement l'une des figures de proue.
À l'inverse, Robespierre juge Danton coupable d'indulgence. Accusé de déviance, Danton est conduit à la guillotine le 5 avril 1794. Robespierre est à son tour exécuté quelques mois plus tard, le 28 juillet 1794.
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
La Terreur a pris fin avec la chute de Robespierre, exécuté en juillet 1794, marquant le début de l'époque dite de la Thermidor et la fin des violences extrêmes.
Un temps, la Révolution lui donnera raison. Robespierre tentera lui-même de dissocier la société future (à construire) d'où la mort-peine sera exclue définitivement parce que non nécessaire, de la société en plein travail révolutionnaire et en laquelle la peine de mort sera plus que jamais nécessaire.
Chez Robespierre, au n° 398 de la rue de Saint-Honoré, Paris 1er.
Maximilien-Marie-Isidore de Robespierre est né à Arras le 6 mai 1758. Il fut baptisé le jour même à l'église de la Madeleine (face au palais St Vaast) ; ses parents habitaient donc cette paroisse, mais on ignore où exactement.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Danton est le principal fondateur, en avril 1790 de la Société des amis des Droits de l'Homme et du citoyen qui, par la suite, poussa sans cesse aux mesures extrêmes.
Marat et Robespierre sont deux des trois membres du "triumvirat" dénoncé par les Girondins le 25 septembre 1792 à la Convention. Avec Danton, ils sont accusés de vouloir la dictature et d'avoir orchestré les massacres de Septembre.
Georges Jacques Danton naît dans une famille bourgeoise d'Arcis-sur-Aube (Champagne) le 26 octobre 1759. "Après des études dans le petit collège de sa commune il devient clerc de procureur à Paris.
Robespierre est avocat dans le nord de la France lorsqu'il est élu député du tiers-état d'Arras. Il devient président de l'important club des jacobins où il est surnommé rapidement « l'incorruptible ». C'est un des principaux artisans de la Terreur car il veut empêcher par tous les moyens un échec de la Révolution.