Un monument aux convoitises passées. Autour de Saint-Malo, une série de fortifications indique à ses visiteurs la richesse historique de la cité bretonne. Perchée sur un rocher, la ville portuaire et ses habitants ont longtemps vécu au gré des menaces, venues de l'intérieur des terres comme du littoral.
Cité corsaire sertie de remparts, Saint-Malo est la ville maritime par excellence. Point de départ de courses prestigieuses, port de plaisance, station balnéaire, elle conjugue les atouts du bord de mer à la richesse de son patrimoine exceptionnel.
Le fort national, au pied des remparts
C'est sur le rocher de l'Islet que s'appuie le Fort National appelé Fort Royal au temps de Louis XIV. Construit en 1689 par Garangeau, selon les plans de Vauban, il protégeait les remparts de la cité corsaire. Vous y accéderez à pied à marée basse.
L'histoire de Saint-Malo remonte à l'antiquité celtique, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Ambibarii : « Ambibares », appelés « Abrincatuii » (Abrincates) par Ptolémée, peuple de l'Avranchin, fraction des Unelles du Cotentin, dont le domaine s'étendait jusqu'à la cité d'Aleth ( ...
“La cité corsaire” – Saint-Malo.
Actuellement, la devise officielle de la ville est Semper Fidelis, ce qui signifie Toujours fidèle, veut exprimer la fidélité sans faille des malouins à leur ville, à son histoire et à son caractère. cette devise est officielle depuis 1615.
René Duguay-Trouin est l'un des plus connus des corsaires français, il est né à Saint-Malo en 1673. Capitaine de navire corsaire à 18 ans, il commandait un 40-canons dès l'âge de 21 ans. Il captura plus de 300 navires marchands et 16 navires de guerre. Louis XIV le consacra lieutenant général des armées navales.
La ville de Saint-Malo est désignée par le roi en personne comme cité Corsaire. Va alors commencer une véritable chasse aux navires Anglais et Espagnoles afin de les piller et de les couler. La cité va devenir le bastion de tous ces marins corsaires payés par le roi pour harceler les navires ennemis.
En août 1944 pendant la libération de la France, les bombes et les obus américains et anglais ont bombardés la ville pendant 10 jours. Les bombardements ont détruit 80% des bâtiments d'Intra-Muros et ont mis la ville en pièces.
La construction des remparts de Saint-Malo commence au 12ème siècle grâce à l'évêque Jean de Châtillon. Une partie est reconstruite au 17ème siècle suite à un incendie mais la majorité des remparts est ensuite remplacée dans la première moitié du 18ème siècle par l'architecte Siméon Garangeau, un disciple de Vauban.
Il était une fois, une Cité Corsaire…
Les remparts de Saint-Malo voient le jour dès le 12ème siècle, bien avant l'âge d'or des corsaires du Roi. Après le grand incendie de 1661, la muraille de granit est entièrement reconstruite. Elle est agrandie au 18ème siècle par Garangeau, ingénieur-architecte, disciple de Vauban.
Il est possible de monter sur les remparts à partir de plusieurs escaliers ou rampes situés à chaque porte. Il faut à peu près une heure pour faire le tour complet, mais vous pourrez descendre ou remonter où bon vous semble.
Les embruns qui font du bien ! C'est une mer impétueuse en hiver et docile en été qui entoure la destination Saint-Malo Baie du Mont-Saint-Michel. La Manche, en breton Mor Breizh, est le bras de mer de l'océan atlantique que vous contemplerez le long du sentier des douaniers.
Création de Saint-Malo
Au VIè siècle, un ermite du nom d'Aaron vivait sur le rocher avec quelques moines qui partageaient leur temps entre la prière et l'évangélisation des populations voisines. C'est là qu'accosta le moine Mac Low. Il fut élu évêque d'Aleth, la cité voisine.
Du 15 janvier au 16 février 1943, la ville est bombardée par les Alliés. Objectif : la base sous-marine. La cité fut détruite à 80%.
Navire rapide armé par un équipage habilité par son gouvernement à capturer des bâtiments de commerce ennemis (xve-xixe s.). 2. Capitaine ou marin de ce navire.
En résumé, le pirate ou forban était un hors-la-loi, qui naviguait et pillait les navires pour son compte personnel. De son côté, le corsaire, mandaté par un gouvernement ou un souverain, exerçait légalement son droit de pillage.
L'Hermine qui marche sur la Herse est le symbole du blason de Saint Malo, qu'on trouve un peu partout dans la ville fortifiée et notamment à l'entrée sur les remparts.
La Côte d'Emeraude doit son nom au peintre Eugène Herpin qui voyait dans la mer des reflets vert émeraude. Il faut dire que ce coin du nord de la Bretagne regorge de sites exceptionnels et incontournables, dont la beauté et l'atmosphère poétique méritent une visite de toute urgence.
La tour Solidor est située à l'embouchure de la Rance, dans le quartier de Saint-Servan et fut construite en 1382 dans le but de contrôler la ville de Saint-Malo. Elle est composée de trois étages et comporte trois tours rondes de 18 mètres de hauteur et un escalier de 104 marches.