Pour peu que l'objet de notre désir soit difficilement accessible, ce sentiment de manque peut devenir souffrance, douleur. On comprend, dans ces conditions, que satisfaire ses désirs c'est mettre fin à cette souffrance et, pour peu que nous désirions réellement un objet source de satisfaction, une source de plaisir.
Les besoins et les désirs n'ont pas de limites. La satisfaction d'un désir est généralement suivie par l'apparition d'un autre désir. Toutefois, tes ressources en temps, en argent et en énergie ont leurs limites. Tu ne peux donc pas satisfaire tous les désirs que tu pourrais avoir.
Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit. La satisfaction du désir ou l'obtention de l'objet désiré mène - à différentes échelles de durées (courte, moyenne, longue) - à la jouissance, la joie, ou au bonheur.
Oui. Le désir est manque, donc souffrance. Donc combler ce manque est un moyen de procurer de la satisfaction. Satisfaire une multiplicité de désirs dans la durée c'est trouver une somme de satisfaction qui sur le long terme nous permettra d'arriver à une satisfaction stable, et donc au bonheur.
Le désir n'est donc pas, comme le besoin, un simple manque : il est ce qui permet de combler ce manque, puisqu'il est à la fois conscience du besoin et élan vers la satisfaction.
L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes. L'amour est un repère réconfortant; lorsqu'il est correctement entretenu, il peut durer toute une vie.
Le bonheur est donc inaccessible. Il y a de la passivité dans le désir, c'est quelque chose qui n'est pas le choix du sujet, qui arrive sans décision. Il est infini par l'étendue des objets possibles et par sa renaissance incessante si bien que le bonheur n'est jamais vraiment accessible (=> déception, désillusion.
Inconsciemment, le fait de se faire plaisir est une forme de “récompense” pour soi, pour l'estime que l'on a de soi. Dès lors, le stress diminue et l'humeur s'améliore. La succession de petits plaisirs donne de la saveur à la vie.
Thèse : Le désir est toujours reconnaissant or le désir est une souffrance donc l'Homme souffre toujours et donc ne peut-être heureux. Pour Schopenhauer, le désir = privation = souffrance. Le désir vient nous inquiéter, impression qu'on ne peut être bien tant qu'on a pas l'objet du désir.
Le Désir est l'essence même de l'homme en tant qu'effort pour persévérer dans son être. Pour Spinoza, le désir n'est pas quelque chose d'extérieur à l'homme : c'est l'expression de son essence. Notre corps et notre esprit ont des désirs qui les incitent à continuer d'exister et à se développer.
Le désir est manque : nous désirons ce que nous n'avons pas. C'est un état négatif par la souffrance qu'il engendre et qui explique que nous cherchions à prendre possession de l'objet désiré. Le désir semble donc marqué par la négativité. À cela s'ajoute une dimension morale.
Leur plaisir vient de la possession, pas de l'usage. Cas n°3 : le plaisir vient du simple fait de désirer. Ressentir du désir n'est pas toujours désagréable : on ressent une excitation, on se raconte des histoires, etc. Il y a un plaisir à désirer dont on peut être conscient.
Une distinction s'impose, le désir part de l'inconscient et suppose le manque, la passion peut se limiter au moi et suppose la complétude avec l'objet de la passion.
D'abord, consommer peut rendre heureux parce que cela nous procure un bien-être personnel. Nous pouvons nous sentir mieux dans notre peau, par exemple quand on a fait l'acquisition d'un parfum que l'on apprécie et qu'on le porte.
La relation entre consommation et bonheur semble un peu moins forte qu'entre revenu et bonheur, en Europe tout du moins. Les personnes qui consomment peu sont davantage satisfaites de leur vie que les personnes qui gagnent peu. Cela tient pour une part à ce que certaines parmi elles ont choisi un mode de vie frugal.
Un désir est souvent exprimé par un souhait, une envie, le fait de vouloir quelque chose, tandis qu'un besoin va tourner autour de tout ce qui est vital et essentiel. Pensez à un enfant qui va manger ce que vous lui offrez dans son bol. Cet enfant en est à combler un besoin de base : se nourrir.
Parmi l'ensemble des maladies mentales reconnues par la psychiatrie, la mélancolie est sans doute celle où la souffrance est la plus grande ; en tout cas, elle nous apparaît comme de la souffrance à l'état pur.
L'éveil et l'intensité du désir sexuel dépendent de multiples facteurs, dont les plus importants sont: Une bonne santé physique (facteurs organiques et hormonaux) et mentale. Peu ou pas d'anxiété et de dépression, ni de stress (à noter que chez un certain nombre d'hommes, le stress peut aussi avoir l'effet contraire).
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
La recherche du bonheur est une fin pour ainsi dire naturelle de nos actions. Comme tout être vivant, l'homme recherche le plaisir et fuit la douleur. Chaque action humaine possède une fin : la médecine recherche la santé.
Le désir est une attirance pour quelqu'un ou quelque chose . La passion est un état de désir et de plaisir beaucoup plus intense ; pour vivre la passion ,il faut du désir ; inversement le désir ne mène pas toujours à la passion .
Issu du latin placare (« apaiser »), le plaisir est ce que procure la satisfaction d'un besoin ou d'un désir. Physique ou psychique, il constitue avec la douleur l'un des deux pôles de la vie affective.