Qu'est-ce que la dyscalculie? La dyscalculie est aux mathématiques ce que la dyslexie est à la lecture : au lieu d'avoir de la difficulté à comprendre et à utiliser les lettres de l'alphabet, une personne dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres.
Les symptômes de la dyscalculie
Difficulté à compter sur ses doigts. Difficultés à mémoriser les faits arithmétiques (les tables) Erreurs et lenteur en calcul.
Les causes de la dyscalculie sont multiples. Elles sont souvent liées à d'autres problématiques, telles que la dyslexie et la dysorthographie, d'autres troubles du langage ou un trouble déficitaire de l'attention.
Les élèves dyscalculiques ont des difficultés à comprendre, utiliser, communiquer ou interpréter des nombres. Les mathématiques représente la bête noir d'un enfant dyscalculique.
La dyslexie "de surface" est due à une mauvaise reconnaissance visuelle des lettres et des mots. L'enfant lit et écrit mal les mots graphiquement éloignés de leur sonorité ("femme" devient "fame"). Il maitrise mal les syllabes complexes ("euil", "oin").
La dyslexie est reconnue comme un handicap. Très peu de salariés souffrant de ce trouble se définissent comme personnes handicapées.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage d'origine neurologique, et plusieurs études suggèrent qu'elle est héréditaire. Les enfants présentant une dyslexie ont de la difficulté à décoder les mots écrits. Certaines mesures peuvent être mises en place pour faciliter l'apprentissage de la lecture malgré la dyslexie.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
La dyslexie est-elle une maladie ou un handicap ? La dyslexie n'est pas une maladie à proprement parler. Ce trouble appartient au groupe des troubles neurodéveloppementaux. Il s'agit d'un dysfonctionnement du cerveau qui empêche de lire et écrire aussi bien que des individus non dys.
La dyscalculie est un trouble spécifique des apprentissages touchant la sphère de la numératie : comprendre, utiliser, interpréter ou communiquer à l'aide des nombres. La dyscalculie est un trouble qui peut se présenter de différentes façons parce qu'elle englobe diverses compétences.
Pour enseigner les maths à une personne dyslexique, vous devez l'aider dans son organisation et dans la façon de structurer ses cours, sa pensée. Vous allez devoir créer ce qu'on appelle des modèles d'organisation durant votre cours de maths et il faudra encourager l'élève à les appliquer chez lui, dans son quotidien.
Idéalement, il est conseillé au travailleur concerné par la dyscalculie, un métier loin des mathématiques ou de ses usages généraux. Cependant, il peut avoir besoin de s'en servir quand même. Auquel cas des collègues peuvent par exemple l'aider.
La dyslexie est une des principales causes de l'échec scolaire et plus tard, de l'échec professionnel et social. Les attitudes développées par l'environnement familial, social et scolaire sont inadaptées et entraînent chez l'enfant un désintéressement pour tout ce qui oblige un effort de lecture.
Ils en sont également souvent une des conséquences (troubles de l'attention et exécutifs, troubles du langage, troubles visuo-spatiaux, difficultés mnésiques). Difficulté à compter. Difficulté à dénombrer. Difficulté à reconnaître immédiatement les petites quantités.
Pour faire un bon dépistage dyslexie , vous devez emmener votre enfant en consultation chez un orthophoniste. Ce dernier fera un bilan qui vous permettra d'être fixé. Selon les résultats qui découleront de cet examen, il vous rassurera ou vous suggérera des séances pour rééduquer votre enfant.
En somme, le bilan orthophonique est donc la seule manière de pouvoir déceler la dyscalculie chez votre enfant. L'orthophoniste est alors la meilleure personne vers laquelle vous devez vous tourner, si vous soupçonnez votre enfant de souffrir de ce trouble.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition. Les difficultés ne disparaissent jamais totalement, mais elles s'atténuent.
Grâce à l'IRM anatomique, on observe dans le cerveau dyslexique une réduction du volume du cortex dans deux des régions liées à la lecture : l'aire frontale inférieure et l'aire pariéto-temporale (verte), mais pas dans la zone occipito-temporale (rouge) (Eckert 2004).
Dire non aux tâches multiples. C'est l'un des pires ennemis modernes de la mémoire: la tentation de faire plusieurs choses en même temps. La mémorisation demande un effort pour lequel le cerveau doit être disponible.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité.
Fractionner, donner du sens
Il y a plusieurs façons de mémoriser un grand nombre. La méthode la plus connue et la plus utilisée est celle du fractionnement. Par exemple, pour mémoriser plus facilement 69812365, il suffit d'en faire une suite de 4 nombres de 2 chiffres : 69-81-23-65, ou encore 698-123-65.
Les dyslexiques simplifient le complexe
Ils sont réputés pour être audacieux et avoir une capacité à rapidement prendre des décisions, capitalisant sur les opportunités plutôt qu'en se bloquant sur la complexité des choses.
deux types de dyslexies : - la dyslexie phonologique, qui entrave la mise en place initiale des stratégies alphabétiques et donc la capacité de lire et orthographier les non-mots ; - la dyslexie lexicale qui entrave la reconnaissance visuelle des formes logographiques impliquées dans la lecture des mots réguliers.