L'ablation des ovaires est réalisée lorsque l'on découvre une tumeur, un kyste ou une infection des ovaires, particulièrement chez la femme de plus de 50 ans. Il s'agit du traitement principal du cancer de l'ovaire.
L'ablation des ovaires ou des trompes de Fallope sont des interventions essentiellement effectuées par laparoscopie (exploration de l'abdomen). On pratique pour cela trois petites incisions cutanées permettant d'introduire les instruments et une caméra dans la cavité abdominale.
Cancers ou risques de cancers
Cette méthode est plus courante après la ménopause, l'arrêt des fonctions reproductrices des ovaires chez la femme. L'ovariectomie est parfois nécessaire en cas de cancer du sein, pour limiter la production d'hormones.
Les principaux symptômes du cancer de l'ovaire
Gonflement abdominal. Douleurs abdominales ou pelviennes. Difficulté à manger ou se sentir rassasié rapidement en mangeant. Sentiment constant de besoin d'uriner.
les fibromes utérins; l'adénomyose, aussi appelée endométriose de l'utérus; parfois recommandée dans le traitement chirurgical des descentes d'organes ou prolapsus; les cancers gynécologiques : le cancer du col de l'utérus, le cancer du corps de l'utérus et le cancer de l'ovaire.
L'ablation des ovaires peut ainsi être responsable d'une prise de poids, de bouffées de chaleur, d'une sécheresse vaginale, d'une baisse de la libido, de sueurs nocturnes, de troubles de l'humeur, d'insomnie, de troubles cutanés…
Des saignements vaginaux postopératoires importants ; Une désunion, une infection ou un hématome de la cicatrice cutanée dans les jours ou semaines qui suivent. A long terme, d'autres complications de type prolapsus vésical ou rectal (descente de la vessie ou du rectum) ou d'incontinence urinaire peuvent survenir.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Vous pouvez reprendre vos activités sexuelles dès que vous vous sentez prête. Toutefois, vous ne devez avoir aucune pénétration vaginale pendant 6 à 8 semaines. La plupart des femmes retrouvent vite leur vie sexuelle d'avant.
Une opération chirurgicale
L'hystérotomie, ou ablation de l'utérus, peut parfois arrêter définitivement les règles. Encore une fois, il s'agit d'un effet possible, mais pas obligatoire. Environ 40 % des femmes continueront d'expérimenter des saignements occasionnels, mais souvent moins abondants.
En revanche cette ablation des ovaires après la ménopause va supprimer tout risque de cancer des ovaires. En cas de conservation des ovaires on pratique le lus souvent l'ablation des trompes de Fallope qui pourraient avoir un rôle dans la genèse des cancers de l'ovaire.
Certains des risques comprennent un accident vasculaire cérébral, une tamponnade péricardique, un rétrécissement de veine pulmonaire, une lésion de vaisseau sanguin dans la zone de l'aine et un risque grave, mais extrêmement rare, de fistule atrio-œsophagienne.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Cette propagation porte le nom de métastase. Région à l'arrière de l'abdomen située à l'extérieur ou en arrière du péritoine (membrane qui tapisse les parois abdominale et pelvienne et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux).
Le cancer de l'ovaire est d'origine génétique dans environ 1 cas sur 10. La présence d'antécédents familiaux de cancer de l'ovaire, du sein ou du côlon, peut témoigner d'une prédisposition génétique. Dans ce cas on recherchera une mutation au niveau des gènes.
Le marqueur tumoral "Cancer Antigen 125" est une protéine présente dans le sang dont la concentration augmente très souvent en cas de cancer de l'ovaire. Elle est peu spécifique car elle peut également augmenter en présence d'autres tumeurs malignes telles qu'un cancer du sein, du poumon ou de l'intestin.
En cas de kyste suspect, les marqueurs tumoraux demandés sont le CA125 (spécifique du cancer de l'ovaire), ACE et CA19-9. En cas de suspicion de tumeur germinale, on pourra également demander : alphafœto-protéine, β-HCG, LDH.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Les cancers les plus meurtriers en 20172 : Homme : cancers du poumon (20 815 décès), colorectal (9 294 décès) et de la prostate (8 207 décès). Femme : cancer du sein (11 883 décès), du poumon (10 176 décès) et colorectal (8 390 décès).
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Pour information, la période de convalescence peut varier selon le type d'intervention (3 à 6 semaines).
Même en conservant les ovaires, une hystérectomie peut s'avérer un stress important pour les surrénales et amplifier une fatigue déjà existante.
Est-ce une intervention douloureuse ? Grâce à un traitement antalgique puissant notamment pendant les premières 24 heures, les suites sont généralement confortables. Aves les techniques chirurgicales et anesthésiques actuelles, l'intervention n'est pas réputée pour être très douloureuse et permet une sortie rapide.