La tradition veut qu'on emploie « deuxième » lorsque l'énumération peut aller au-delà de deux, et « second » lorsque l'énumération s'arrête à deux. Cette distinction n'est pas toujours observée et certains écrivent indifféremment « deuxième » ou « second ». Même l'Académie française la juge infondée.
On peut, par souci de précision et d'élégance, réserver l'emploi de second aux énoncés où l'on ne considère que deux éléments, et n'employer deuxième que lorsque l'énumération va au-delà de deux. Cette distinction n'est pas obligatoire.
Pendant longtemps, cette appellation a été décriée, certains argüant que le mot deuxième laissait entendre qu'il y en aurait une troisième. Ils préféraient donc le terme Seconde Guerre mondiale. Certains rédacteurs, traducteurs et grammairiens débattent encore de la question.
La même transformation de consonne s'est d'ailleurs produite pour le mot "dragon", par exemple, qui descend du draco latin. Sauf que "dragon" s'écrit bien avec un G, comme il se prononce en français moderne ! Second et tous ses dérivés (seconde, secondaire, seconder…)
La tradition veut qu'on emploie « deuxième » lorsque l'énumération peut aller au-delà de deux, et « second » lorsque l'énumération s'arrête à deux. Cette distinction n'est pas toujours observée et certains écrivent indifféremment « deuxième » ou « second ». Même l'Académie française la juge infondée.
1°, 2°, 3° sont les abréviations des mots latins primo (premièrement), secundo (deuxièmement), tertio (troisièmement). Lorsque la surélévation des lettres est impossible, on peut les écrire sur la ligne : 1er, 2e, 3e, etc.
Le terme venant du latin secundus, signifiant « qui suit », la lettre G a été remplacée par un C, rendant la graphie conforme à la racine latine. Mais la prononciation n'a pas suivi l'uniformisation de l'orthographe, probablement parce qu'en français, il est plus facile de dire « segond » que « second ».
Le mot "femme" vient du latin "femina". En ancien français, il pouvait s'écrire "feme", "fame", "femme", "fenme" ou encore "famme" et se prononçait [fãm]. L'évolution de la langue a amené le son [ã] à s'ouvrir et à se transformer en [a] alors que la graphie avec le doublement de consonne s'est, elle, conservée.
On a appelé les secondes, des « secondes », car en latin du Moyen Age on disait « minutum secunda » ce qui voulait dire « minute de second rang ». On dit donc une « seconde » car une seconde est précisément la seconde division d'une heure, après la minute.
Première Guerre mondiale (1914-1918) ; Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
secondement adv. En second lieu, deuxièmement.
En France, le 11 novembre et le 8 mai sont 2 jours fériés. Le 1er marque la fin de la 1ère Guerre mondiale (1914-1918), le 2nd marque la fin de la 2nde Guerre mondiale (1939-1945). En effet, le 8 mai 1945, la défaite de l'Allemagne est annoncée officiellement en Europe.
Des exemples
Exemple : prendre, il prend, avec un d, prend-il, avec une liaison prononcée [t], bien que prend s'écrive avec un d. Autre exemple : entendre, elle entend, entend-elle. C'est pour cette raison qu'on n'ajoute pas de t entre deux traits d'union comme dans y a-t-il, neige-t-il. Le d prononcé [t] suffit !
Exemple: «3e», «4e», «5e», «100e», etc. Il en est de même pour les régimes politiques. L'usage est d'écrire:la «Ire»et la «IIde» République, et non «Ière» «IInde».
Il faut un long détour par l'histoire de la langue pour démontrer, d'après les règles de l'évolution du français, que la prononciation <fa-m> est régulière, tandis que la graphie femme l'est moins. Et, qu'à l'inverse, la prononciation <flè-m> est irrégulière, alors que la graphie flemme se justifie.
Un dernier mot prononcé aujourd'hui avec le son [e] se disait autrefois avec [a] : hennir, le hennissement. On disait donc le cheval [ani]. Vous aurez surement remarqué que, dans tous les mots concernés, le e prononcé comme un a précède soit deux n, soit deux m, soit deux l. Et il y a une bonne raison à cela.
La seconde à la précision atomique
Un chercheur anglais, Louis Essen, a proposé de définir la seconde bien plus précisément en se basant sur les vibrations d'un atome de césium, qu'il savait pouvoir mesurer très exactement: la seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de vibration de cet atome.
En physique, il est possible de chronométrer avec précision d'infimes périodes de temps avec une unité de mesure méconnue du grand public : la zeptoseconde.
L'unité de temps du système international est la seconde (symbole s minuscule).
Les adjectifs numéraux ordinaux (qui expriment un ordre, un classement) s'abrègent de la façon suivante : premier = 1er, première = 1re, premiers = 1ers, premières = 1res ; second = 2d, seconde = 2de, seconds = 2ds, secondes = 2des ; deuxième = 2e, deuxièmes = 2es, etc.
adjectif numéral ordinal ➙ deuxième, second. Numéro deux. Tome deux. Un et un, deux.