Cela est dû au fait qu'en période d'inflation, s'endetter est moins coûteux: si vous empruntez 100 000 euros et que l'inflation est à 3%, ces 100 000 euros vaudront 3% de moins l'année suivante. Emprunter plus permet d'investir plus, et donc de se développer.
Tout simplement parce que c'est le meilleur moment pour s'endetter. C'est très simple : la valeur réelle de l'argent chute. Il est donc préférable que l'inflation porte atteinte à la valeur réelle de l'argent qu'on doit à sa banque plutôt qu'à son épargne.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
S'endetter pour profiter de l'inflation sur le long terme
L'emprunteur va pouvoir s'endetter pour profiter de l'inflation et rembourser des mensualités avec une monnaie qui se déprécie. Lorsque vous regardez un taux d'intérêt d'emprunt, vous raisonnez sur le taux nominal (taux affiché), ex : 3% sur 20 ans.
Comme le taux de croissance du PIB en valeur augmente avec l'inflation, l'écart entre celui-ci et le taux d'intérêt apparent de la dette augmente, donc le déficit primaire stabilisant augmente également. Il est donc plus facile de réduire le ratio dette / PIB.
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
L'immobilier locatif, un placement indexé sur l'inflation
Par conséquent, en cas de hausse des prix, les bailleurs peuvent relever les loyers en proportion. Les prix de l'immobilier eux-mêmes pourront baisser durant les mois de crise à venir, offrant des opportunités d'achats inespérées.
La raison principale est l'effet de levier, détenir un capittal important vous permet de démultiplier votre capacité d'emprunt. Et on s'enrichit mieux avec l'argent des autres. De plus les mensualités de crédit seront absorbées par votre revenus, sans que cela ait vraiment fait baisser votre capital.
L'avantage de l'endettement est qu'il permet d'augmenter les revenus de l'exploitation et donc le rendement des capitaux propres. Mécaniquement, lorsque l'entreprise s'endette, les détenteurs des capitaux propres augmentent leur risque parce qu'ils devront en priorité rembourser les créanciers.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
D'après Marc Touati, économiste et président du cabinet de conseil Aux commandes de l'économie et de la finance, il faudra au moins attendre 2024 pour voir un réel ralentissement de l'inflation.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
Les entreprises des secteurs de l'énergie et des matériaux affichent historiquement une corrélation positive avec l'inflation, ce qui signifie que la valeur de leurs actifs et les prix de leurs produits ont tendance à augmenter avec la hausse de l'inflation.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
A titre d'exemple, pour une mensualité de 990€ consentie avec un salaire de 3 000€, si l'inflation se poursuit à un rythme annuel de 3% sur 3 ans et que le salaire progresse au même rythme, l'emprunteur remboursera 990€ avec un salaire de 3278€, soit un endettement qui passerait de 33% à 30%.
Répartie entre l'Etat (80% du total), les "organismes divers d'administration centrale" (2,4%), les "administrations publiques locales" (8,1%) et les "administrations de Sécurité sociale" (9,5%), la dette publique française a franchi pour la première fois début 2023 le cap symbolique des 3000 milliards d'euros, ...
Elle est étroitement liée à l'histoire des dépenses publiques françaises. L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
Des investisseurs français
les compagnies d'assurance ; les banques ; les gestionnaires de fonds (fonds de pension, etc.) ; la Banque de France qui détient 25 % de la dette française.
Les avantages à taxer plus et mieux
Selon cette étude américaine, des impôts plus faibles pour le 1 % le plus riche ne font que les encourager à se négocier de meilleures rémunérations, sans offrir en échange plus de temps de travail ou de productivité.
La banque française avec le plus gros chiffre d'affaires est la BNP Paribas (avec 46,2 milliards d'euros).
Les riches doivent-ils payer plus d'impôt ? A priori, oui, plus une personne est fortunée, plus elle sera redevable d'impôts français, puisque sa base imposable sera plus élevée. De plus, l'impôt sur le revenu suit un principe de proportionnalité : plus le revenu grimpe, plus le taux d'imposition est élevé.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
En France, le chiffre d'affaires global du e-commerce (produits et services confondus) a atteint 146,9 milliards d'euros en 2022, en hausse de 13,8 % sur un an (Source : Ministère de l'Economie).
Afin de soutenir le pouvoir d'achat des Français face à la hausse de l'inflation, plusieurs mesures ont été adoptées durant l'été 2022 : prime exceptionnelle de rentrée, revalorisation des prestations sociales, prime sur la partage de la valeur, remise carburant, rachat de RTT ou encore suppression de la redevance ...