Quand on prétend devoir « séparer l'homme de l'artiste », la tâche que l'on se donne prend une envergure éthique, au-delà de l'esthétique : il y a là l'idée qu'il faut préserver une certaine pureté de l'art, qu'il est intouchable à sa manière – et qu'on doit surtout se garder de le toucher.
Ils séparent l'œuvre de l'auteur, dissocient la morale de l'œuvre de la morale de l'auteur, et défendent l'autonomie de l'œuvre au nom de la liberté de l'art. Ils dissocient aussi l'art de la justice, considérant que le jugement artistique doit être absolument autonome du jugement judiciaire ou social.
Doit-on continuer de séparer l'artiste de l'homme? La sortie de "J'accuse" au cinéma, alors que Roman Polanski est à nouveau accusé de viol, interroge le sempiternel principe de la séparation entre l'homme et l'artiste.
En tant que création, en tant que langage, l'art est le propre de l'être humain parce qu'il est l'acte de liberté par excellence. Sa raison d'être est dans ce qui fait l'ontologie même de l'homme en tant qu'être pensant : la conscience de la mort et l'idée de Dieu.
Un artiste est là pour déranger, inquiéter, remettre en question, déplacer, faire voir, faire entendre le monde dans lequel il vit, et ce, en utilisant tous les moyens à sa disposition.
Il permet le développement de l'imagination, de la créativité. L'art est subversif. Il permet d'interroger les gens sur leurs valeurs, leurs croyances.
Un artiste est un individu faisant (une) œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes.
Un moyen d'aider les artistes
Si l'on pense de nos jours que l'art peut améliorer notre santé, c'est sûrement en raison des multiples exemples d'artistes, pour qui une activité artistique est apparue comme une thérapie, un moyen de s'évader et de s'éloigner de leurs souffrances, aussi bien physiques que psychologiques.
L'artiste est un travailleur. En pendant l'artiste ainsi, on oublie que l'oeuvre d'Art a toujours, un aspect technique, et qu'il faut apprendre les « règles de l'art » pour être capable de produire quelque chose. En effet, l'Art reste un savoir faire (étymologie, Art = technique).
L'art comme expression de l'idée
Bien souvent, les artistes se libèrent des contraintes de la société, pour pouvoir laisser libre-court à leurs émotions, leurs ressentis et leurs idées. L'art est donc perçu comme un moyen puissant d'exprimer des idées peu communes, ou de dénoncer certains maux de la société.
Tout d'abord, l'art est peut être considéré comme inutile car il renvoie à la société une image faussée par toutes ses règles strictes et la bienséance qui l'entoure. Tous ces éléments bercent le spectateur dans une illusion qu'il croit la réalité.
Créer, c'est le propre de l'artiste ; - où il n'y a pas création, l'art n'existe pas. Mais on se tromperait si l'on attribuait ce pouvoir créateur à un don inné.
Le rôle de l'artiste dans la société
L'aritiste est le nerf sensible de la société... c'est le marginalisé pour ses idées et oeuvres hors normes. Il présente des visions futuristes ou prévisionnaires... il critique et caricaturise le réel dans un but d'éveiller une population hypnotisé prise par le rythme de la vie.
Individu qui produit des œuvres d'art.
1/L'art ne peut et ne doit pas changer le monde.
Par sa présence spatio-temporelle, l'œuvre d'art est incluse dans le monde sans avoir de prise directe sur lui, elle n'est au fond que le produit du monde dont elle émane. L'art semble donc être incapable de changer le monde.
L'art peut analyser le fonctionnement de la société, en montrant ce qu'elle a de meilleur comme ce qu'elle a de pire. L'art est également utilisé pour dévoiler les émotions et les sentiments profonds (l'amour, l'ennui…), et montrer ainsi la capacité de créativité qui nous est donnée à tous.
Les artistes (les vrais…) ont souvent – ont une haute sensibilité et une haute réceptivité à la beauté. Ils relient les points : Si une chose distingue les personnes très créatives des autres, c'est bien la capacité d'entrevoir des possibilités là où les autres n'en voient pas – ou, dans d'autres termes, la vision.
Kanye West n'a qu'à bien se tenir : la chanteuse barbadienne dépasse aujourd'hui le 1,3 milliard de dollars que pèse l'artiste et homme d'affaires.
Tout le monde ne peut pas être artiste, au fond, parce que nul ne peut l'être : on est artiste quand on fait œuvre, on ne l'est pas quand on ne crée rien ou rien de valable ; en d'autres termes, être artiste n'est pas une capacité qui existerait indépendamment de sa réalisation concrète dans des œuvres d'art.
La valeur esthétique comme valeur caractéristique de l'art. Par « valeur caractéristique de l'art », Lopes entendait une valeur que les œuvres possèdent du fait de leur nature, une valeur présente dans toutes les œuvres d'art, une valeur comprise dans ce qui fait de quelque chose une œuvre d'art.
L'artiste engagé vise à : révéler la réalité, témoigner, dénon- cer/ transmettre un message d'espoir /convaincre les hommes d'adhérer à une cause, défendre des valeurs / faire agir le spec- tateur / mettre en garde contre l'oubli, rendre hommage.
L'art a un pouvoir de révélation, et nous permet donc d'accéder à certaines vérités. L'artiste ayant un autre regard sur le monde et l'homme, un regard désintéressé, non guidé par le souci de connaître, est capable de voir véritablement ( avec son corps et ses yeux) ce qui s'offre à lui.
L'artiste est un contemplatif. Il faut contempler la réalité pour trouver en elle ce qu'il y a d'authentique avant d'agir. Il faut voir le monde autrement afin de dépasser l'utilité pour l'authenticité. La création artistique passe par la révélation.
On utilise plutôt le terme contemporain depuis 1980 où il est devenu très à la mode. Aujourd'hui, l'art contemporain est très habituel et on le retrouve dans de nombreuses expositions d'artistes mais aussi au sein d'entreprises, de musée, de collections privées et au sein des galeries d'art.