Cette situation inquiétante est la conséquence de plusieurs facteurs, tels que le vieillissement de la population, la répartition inégale des professionnels de santé sur le territoire et les difficultés rencontrées par les jeunes médecins pour s'installer en libéral.
D'abord en raison des inégalités territoriales qui s'accroissent. Dans les départements ruraux, déjà affectés, la désertification médicale s'intensifie. Au contraire, les grandes villes attirent toujours plus, principalement en raison de leurs centres hospitalo-universitaires.
Outre la génération de soignants qui part à la retraite et la baisse d'attractivité de la médecine générale, les décennies de régulation du nombre d'étudiants en médecine via le numerus clausus semblent bien responsables de la multiplication des déserts médicaux en France.
Le manque de médecins, généralistes et spécialistes, est la première cause expliquant les déserts médicaux. À une époque où la population vieillit et demande plus de suivi, il est difficile d'absorber la demande.
S'adresser aux organisations territoriales
Si trouver un médecin traitant se révèle trop compliqué en se rendant directement au cabinet ou en Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), il existe des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
Cette situation inquiétante est la conséquence de plusieurs facteurs, tels que le vieillissement de la population, la répartition inégale des professionnels de santé sur le territoire et les difficultés rencontrées par les jeunes médecins pour s'installer en libéral.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
La plupart des médecins qui ne souhaitent pas s'installer en zone rurale citent généralement les raisons suivantes : grande quantité de travail, horaires à rallonge, isolement, peu de moyens, pas d'accès direct à des examens complémentaires, peu de loisirs et de divertissements.
Et ce problème n'est pas isolé. Dans une étude dévoilée début novembre, l'UFC-Que Choisir indique qu'un quart des femmes et un quart des enfants vivent dans un désert médical, gynécologique et un désert médical pédiatrique. Entre 2007 et 2020, la France a perdu 52,5 % de ses gynécologues médicaux.
La raison est que lorsque les personnes vieillissent à la campagne, il est plus difficile pour elles de consulter un médecin, et encore plus si le plus proche est à plusieurs kilomètres. Alors les gens ne se soignent pas. Il est important que les médecins soient favorisés dans les campagnes !
Pourquoi les médecins disaient à leurs patients "Dites 33" ? Lors d'une auscultation, les médecins demandaient aux patients de dire trente-trois. Trente-trois aurait été choisi parce qu'il produit de façon significative des sons graves permettant la perception des vibrations de la cage thoracique transmise par la voix.
En 2022 le département des Hautes-Alpes comptait 274 médecins généralistes pour 100.000 habitants soit la densité la plus élevée. Paris possédait une densité de 236 médecins pour 100.000 habitants.
Un médecin indisponible peut bénéficier d'un remplacement temporaire et personnel, éventuellement renouvelable. Le remplacement doit être effectué par : Un confrère, inscrit au Tableau de l'Ordre des médecins, ou enregistré comme prestataire de service, conformément à l'article R. 4112-9-2 du code de la santé publique.
La profession médicale exige du dévouement et un travail acharné, et de nombreuses personnes choisissent de poursuivre dans ce domaine parce qu'elles ont pour vocation d'aider les autres. Pour certains, il s'agit d'un sens inné de la compassion ou du besoin de redonner à la société.
Aujourd'hui, cela fait 28 ans que l'indo-américain Balamurali Ambati, 17 ans, a obtenu son diplôme de médecine, devenant ainsi le plus jeune médecin du monde. À l'âge de 11 ans, Ambati a terminé ses études secondaires et a co-écrit un livre sur le sida.
Iqbal Mahmoud Al Assaad est née le 2 février 1993 , d'un père palestinien et d'une mère libanaise. Elle a grandi à Bar Elias, un petit village dans la vallée de la Bekaa au Liban. Dès son plus jeune âge, elle a fait preuve de capacités exceptionnelles pour ses études.
Claude Got, conseiller technique des ministres de la Santé de 1978 à 1981, est le rédacteur des décrets d'application de la loi de 1979 sur la réforme des études médicales, publiés en mai 1980 , et instaurant véritablement l'application du numerus clausus dans l'admission aux études de santé françaises.
Pour trouver un médecin de famille qui accepte de nouveaux patients, vous pouvez vous enregistrer sur la liste d'attente du Guichet d'accès à un médecin de famille (GAMF). Il est important que votre dossier au Guichet d'accès à un médecin de famille soit à jour pour que vous gardiez votre priorité d'attente.
Le numerus clausus, la faute partagée
Jack Ralite, ministre de la Santé de 1981 à 1984, abaisse le nombre d'admis de 30 %. Dix ans plus tard, son successeur Bruno Durieux fait passer le numerus clausus sous la barre des 4 000.
Le medecin pose le diagnostic et est moins proche du patient, tandis que l'infirmière accomplit les soins préscrits par le médecin et est beaucoup plus proche du patient que du médecin, puisque c'est surtout avec l'einfirmière que le patient va parler de ses problèmes tc...d'où le rôle important d'écoute chez l'IDE.
Une quantité importante de cours
Il y a énormément de cours à connaître. Tu dois être bien organisé, discipliné et méthodique si tu veux réussir. En PASS/LAS (la première année), on te remplit le cerveau de détails pour que t'aies la base. Les matières sont nombreuses, et les chapitres sont longs !
Le refus de soins est une discrimination directe lorsque la ou le professionnel de santé refuse de recevoir le ou la patiente du fait de sa protection sociale (CMU-C, ACS ou AME) ou en raison d'un motif discriminatoire (état de santé, orientation sexuelle, handicap, …).
Le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine. Le secret professionnel, institué dans l'intérêt des patients, s'impose à tout médecin dans les conditions établies par la loi.
Oui. Tout médecin inscrit au Conseil de l'Ordre, qu'il soit généraliste ou spécialiste, qu'il soit médecin libéral, médecin hospitalier, médecin urgentiste ou médecin salarié d'un centre de santé peut être son propre médecin traitant ou celui des membres de sa proche famille.