Les idées philosophiques sont importantes parce que la vie est importante et que la vie oblige à faire des choix. Pour que nos choix soient libres, il faut qu'ils soient rationnellement motivés et éclairés. Loin d'être un jeu inutile, la philosophie est donc un facteur fondamental de liberté.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
La tâche de la philosophie sociale s'esquisse d'emblée : assurer l'ajustement réciproque entre les mœurs et les institutions, restaurer les croyances et les pratiques qui renforceront le fonctionnement des institutions démocratiques.
Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
Selon le Platonisme, le sens de la vie serait d'obtenir la plus haute forme de connaissance, l'Idée du Bien; l'idée d'où dériverait toutes les choses bonnes et utiles.
La philosophie est une manière de penser le monde, d'y trouver des clefs. Il n'est d'ailleurs pas indispensable de suivre les auteurs, mais d'apprendre à penser, à tout remettre à plat et se poser des question.
La philosophie a encore un mérite plus grand, une valeur plus haute. Non seulement elle fait respirer l'air de la liberté intellectuelle et morale mais elle a encore l'avantage d'élargir les intérêts du Moi à une dimension telle que ceux-ci perdent toute consistance.
Philosopher serait le moyen de combler le manque, le désir du manque constitutif de la condition humaine. Un des moyens en tout cas, comme le savoir scientifique, l'efficacité technique, la jouissance esthétique, la mystique ou l'espérance religieuse, l'avoir de la consommation, ou l'amour de toute personne ou objet…
La philosophie est bien éloignée des représentations qu'on lui attribue aujourd'hui. Non seulement elle permet de mieux penser en développant son esprit critique, mais aussi mieux vivre en faisant de la réflexion un atout incomparable pour avancer et se construire.
D'où vient le mot « philosophie » ? Philosophie vient du latin « philosophia », et du grec « philo », qui aime et de « sophia », sagesse. La philosophie, c'est donc l'amour de la sagesse ! La philosophie comme on l'apprend au lycée est une matière qui étudie les grands problèmes de l'homme et de la vie.
La réflexion va permettre de comprendre ces paroles et ces gestes. Elle est le retour de l'attention à la vie, à soi dans la vie. Sorte de recueillement, la réflexion philosophique vise à faire comprendre au sujet ses paroles et ses gestes pour qu'il communique par le dialogue ce qu'il a analysé et compris.
Le principe du pourquoi a la même structure que le pourquoi : il faut (selon le principe) autre chose pour qu'il y ait telle chose – sinon elle ne serait pas, ni aucune autre ; mais il faut aussi s'arrêter quelque part (en un principe), il ne faut donc pas autre chose, parce que sinon, là encore, rien ne serait.
Le but de la philosophie est maintenant déterminé : c'est l'étude des états de conscience et de leurs conditions.
En voici plusieurs définitions : PHILOSOPHE, s. m. Celui qui s'applique à l'étude des Sciences, et qui cherche à connaître les effets par leurs causes et par leurs principes. On appelle aussi Philosophe, un homme sage, qui mène une vie tranquille et retirée, hors de l'embarras des affaires.
Comme la peur principale est celle de la souffrance et de la mort, la philosophie se résumera dans la tentative de donner un sens à sa vie par-delà la mort. Puisqu'elle consiste à sauver l'homme de ses peurs, elle sera donc proprement nommée « doctrine du salut ».
Il y a dans la philosophie une volonté de dire la vérité, tout du moins de s'en approcher. Aborder les problèmes métaphysiques comme le sens de la vie, la question de la liberté, le problème du mal mais sans vouloir à tout prix les résoudre, voilà la démarche que l'élève doit effectuer.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
La philo change le monde dans la mesure où elle change le regard que nous posons sur lui... Elle ne le change pas dans la mesure où un concept n'a jamais nourri ceux qui ont faim, en revanche, l'usage du concept peut aider à nous rendre intolérable la souffrance d'autrui... À vous de réfléchir là-dessus.
Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
La philosophie rend elle la science inutile
* philosophie : La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.
Se questionner, c'est penser contre soi-même.
C'est s'interroger pour rechercher des arguments contre l'idée que l'on soutient ou que l'on pense juste. Il s'agit de privilégier la vérité à la certitude.
9Cette thèse est loin d'être inédite, elle apparaît en même temps que la philosophie elle-même et n'a cessé d'en être, selon Thomas de Koninck, « un lieu commun »15 : « L'étonnement est ce qui, toujours, pousse l'homme à philosopher » disait Aristote16.
« Le premier conseil est de bien réviser les textes et les auteurs. Le deuxième est de s'entraîner à partir des annales et des corrigés proposés et évidemment aussi de participer aux cours, de s'y rendre et de travailler... L'esprit viendra ensuite.