Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
Chacun, nous dit Socrate, dispose du savoir en lui-même, il suffit de se les rappeler. La connaissance est immanente à l'homme, et non extérieure. La sagesse consister à apprendre à se ressouvenir.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords.” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre.” “Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.”
(Philosophie) Maxime attribuée au philosophe Socrate, pour souligner sa propre ignorance.
Je sais que je ne sais rien (en grec ancien « ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα » hén oȋda hóti oudèn oȋda, et en latin « scio me nihil scire ») est une maxime attribuée par Platon au philosophe grec Socrate.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
D'après Socrate, la reconnaissance de notre ignorance est l'attitude nécessaire à adopter face à la quête du savoir. Comment s'assurer de l'exhaustivité de notre savoir ? La science infuse est un mythe… La quête du savoir ne suppose pas une accumulation de certitudes mais une ouverture d'esprit !
On distingue : L'ignorance savante, c'est celle de celui qui « sait qu'il ne sait pas » L'ignorance profonde c'est celle de celui qui « ne sait pas qu'il ne sait pas ».
La philosophie est une praxis, au sens aristotélicien du terme, plutôt qu'une poièsis, une activité plutôt qu'une création, une pratique plutôt qu'une œuvre. Elle n'a pas besoin, pour être ce qu'elle est, d'une fin extérieure ; elle se suffit d'elle-même et ne produit autre chose, lorsque cela arrive, que par surcroît.
Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
Ainsi l'inscience de Socrate était une ignorance digne d'éloge ; de son propre aveu une science de son inscience. Donc ceux qui possèdent une grande quantité de connaissances, et qui avec cela s'étonnent de la quantité de choses qu'ils ne savent pas, ne peuvent précisément encourir le reproche d'ignorance.
ignorante. Personne inculte. Personne qui n'est pas informée, qui n'a pas connaissance de quelque chose.
Alors, il y a bien sûr l'interprétation maligne (mais fréquente) qui consiste à dire : - appelons cela la prosopopée du scientisme - : « Socrate avoue qu'il est inculte et complètement ignorant. C'est en cela que consiste sa sagesse. Un philosophe c'est quelqu'un qui est ignorant et qui l'avoue.
Le philosophe athénien Socrate est accusé par Mélétos de corrompre la jeunesse, de nier les dieux de la cité et d'introduire des divinités nouvelles à Athènes. Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J.
" Non coupable ! " près de 2500 ans après avoir été condamné à mort, Socrate a finalement été acquitté dans son deuxième procès ce vendredi à Athènes. Il ne s'agissait pas d'une reconstitution mais bien d'un nouveau jugement.
Si l'oracle a déclaré que Socrate était le plus sage des hommes, c'est parce qu'il a reconnu qu'il ne valait absolument rien sous le rapport de la sagesse. Ceux qui ont une réputation de sagesse, en réalité, ne savent rien. La pire ignorance, c'est de s'imaginer savoir ce qu'on ne sait pas.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Considéré comme le père fondateur de la philosophie occidentale, Socrate a examiné tous les aspects de la vie antique, à son propre détriment. Socrate fut condamné à mort en 399 av. J.