C'est un espace où les habitudes, les comportements et les activités sont familiers et prévisibles, créant ainsi un sentiment de stabilité et minimisant l'anxiété et le stress liés à l'inconnu.
Sortir de sa zone de confort permet aussi de retrouver l'excitation liée à la découverte et l'apprentissage des autres et de soi-même. Cela stimule donc votre curiosité. En cela même, sortir de sa zone de confort évite l'ennui et la monotonie.
Plus on passe de temps à l'extérieur, plus on peut profiter des bienfaits qu'ont la nature et le soleil sur notre humeur et notre santé. Sortir tous les jours permet d'avoir une meilleure santé mentale et physique et une meilleure capacité de concentration.
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Causes de la clinophilie
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
GROS DORMEURS - Un sommeil prolongé pourrait annoncer de mauvaises nouvelles. Les adultes qui dorment plus de neuf heures par jour ont deux fois plus de risques de développer une maladie neurodégénérative dans les dix ans. Surpoids, dépression, tension artérielle…
La clinophilie – ou le fait d'avoir envie de rester dans son lit - est un symptôme peu connu de certains troubles psychiatriques. Il peut notamment être révélateur d'une dépression ou d'une schizophrénie.
En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil. Chez les sujets souffrant de dépression, le pic de cortisol survient plus tôt le matin, restant à un niveau élevé.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le chez-soi permet littéralement un étayage du soi parce qu'il le rend moins vulnérable en le protégeant des menaces extérieures, parce qu'il solidifie ses fondations (nos souvenirs, nos habitudes) et permet l'expression d'initiatives personnelles (décoration, horaires, manière de vivre, de penser…).
Tout comme le fait d'être à l'extérieur, se promener en forêt diminue la pression artérielle et le stress, améliore les fonctions cardiovasculaires, la concentration et la mémoire. De plus, cela diminue les risques de dépression et les douleurs, tout en renforçant le système immunitaire.
L'agoraphobie est donc une peur, une crainte ou une appréhension de sortir de chez soi ou de se retrouver dans une situation ou un lieu dont ne peut pas s'échapper ou dont ne peut pas être secouru.
Cela limite le stress et la sensation d'anxiété et offre un abri douillet où nous pensons nous réaliser. Pourtant cette zone de refuge qui semble nous convenir, provoque souvent ennui et frustration, voire même une grande tristesse. Nous procrastinons sur les tâches que nous devons réaliser et nous nous laissons aller.
Stress avant de sortir : les différents types de peur
Anxiété liée au fait de se retrouver dans un milieu confiné comme dans les transports en commun. Peur d'être dehors dans un endroit inconnu ou trop vaste, où on peut perdre ses repères. Peur de faire une crise.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Le malade dépressif s'isole, son visage se fige et devient moins expressif. Il est ralenti, prostré et s'occupe de moins en moins de son apparence jusqu'à même négliger son hygiène. Il possède de moins en moins d'initiatives ; il parle, d'un ton monocorde et lent, de moins en moins souvent.
La dépression touche davantage les femmes que les hommes. On estime que 3,8 % de la population souffre de dépression, dont 5 % des adultes (4 % des hommes et 6 % des femmes) et 5,7 % des personnes de plus de 60 ans. À l'échelle mondiale, environ 280 millions de personnes souffrent de dépression (1).
La dysthymie est un trouble dépressif de l'humeur prolongé. Les symptômes sont plus faibles, mais l'humeur dépressive persiste pendant des mois ou des années. Le quotidien et la vie professionnelle sont très stressants pour les personnes touchées.
La perte de repère, l'éclatement des structures familiales, la solitude, ou encore la précarité sont autant de facteurs déclencheurs d'un épisode dépressif.
Le plus souvent, cette forme d'asthénie est due à une dépression, à des troubles anxieux, à une phase dépressive d'un trouble bipolaire ou à des troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale plus particulièrement).
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
Elle est normale après une mauvaise nuit de sommeil ou encore après un repas copieux. Cependant, lorsque ces somnolences surviennent trop fréquemment dans la journée, on parle de somnolence diurne excessive. De nombreuses pathologies ou troubles peuvent en être à l'origine, il est donc important de consulter.