Étymologie. De l'anglais blob (« Forme floue »), et en référence au monstre informe et gélatineux du film The Blob (1988) de Chuck Russell.
Le blob, qu'est-ce que c'est? Cet organisme primitif doit son surnom au film américain The Blob (1958) dans lequel une gelée extraterrestre colonise la planète en avalant les habitants. Les Anglais l'appellent "vomi de chien".
Son nom binominal Physarum polycephalum lui est donné en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Le Physarum polycephalum, plus communément appelé blob, est une espèce de myxomycète faisant partie de la famille des Physaraceae et du règne des Amoebozoaires (comme l'amibe).
Non pas au sens strict du terme, on dit que le blob est immortel biologiquement. Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin ! Le blob est présent sur toute la planète, il peut vivre sous des températures très froides comme très chaudes s'il est à l'abri de la lumière et de la sécheresse.
Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces. Mais surtout, le blob est inoffensif pour l'homme, essentiel pour les forêts, et pourrait se révéler très utile. « Le blob ne présente aucun danger pathogène, il recycle les matières organiques et pourrait dépolluer des métaux lourds.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Le blob n'est ni mâle ni femelle, il se reproduit par spores et peut avoir 720 types sexuels. Les spores germent et libèrent des cellules amiboïdes qui ont 719 chances sur 720 d'être de sexe «opposé» et de pouvoir fusionner pour former un nouvel individu quand elles se rencontrent.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
La nourriture du blob
Flocons d'avoine : les flocons d'avoine, sont un excellent plat pour les blobs, c'est d'ailleurs pour cela que vous trouverez essentiellement ce type de nourriture dans nos kits d'élevage.
Le blob peut changer de couleur, si vous lui donnez de la betterave à manger il deviendra rouge foncé — Photo Kevin Figuier, Aparté.com. Il est jaune et ressemble un peu à des œufs brouillés.
Blobshop, la référence sur le marché du blob. Si vous recherchez un blob pour faire un vrai cadeau original, pour pimenter un programme de recherche ou simplement pour titiller votre curiosité, vous êtes au bon endroit !
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Pour Audrey Dussutour : « le blob est un être vivant fascinant, car ils nous renseignent sur nos origines. Apparu il y a plus de 500 millions d'années, il nous prouve que l'apprentissage a précédé l'émergence du cerveau. »
Sa nourriture favorite les flocons d'avoine ! Après les avoir mangé il les laissera ( ce n'est pas les flocons d'avoine a proprement parlé que le BloB mange mais tous les nutriments et bactéries qui les entourent). Vous pourrez constater que le Blob aime aussi de nombreuses choses, eh oui il est végan !
Ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est une cellule géante. Dépourvu de cerveau, il peut se déplacer et même apprendre !
Un organisme unicellulaire qui ne meurt pas
Le programme d'aujourd'hui est de découper les blobs et de les nourrir, pour qu'ils se multiplient. Lorsqu'il est coupé en deux, le blob ne meurt pas, il est même quasiment immortel. Quand il est endormi, il se régénère et ne vieillit pas.