Le tarissement est une étape importante dans le cycle de production d'une vache. Cette période marque la fin d'une lactation et la préparation d'une nouvelle : c'est une phase de repos et d'assainissement pour la glande mammaire, mais aussi une phase de préparation au vêlage, ainsi qu'à la mise à la reproduction.
Augmenter la fréquence de la traite affecte positivement les vaches hautes productrices, et notamment les primipares à fort potentiel génétique. Leur production, leur santé et leur bien-être s'en trouveront améliorés.
La durée moyenne du tarissement est de deux mois mais 15 % des vaches sont tout de même taries durant trois mois et plus, « ce qui peut être source de risques », commentent les experts. En effet, il y a un risque de sur-engraissement et de maladies métaboliques.
La vache que vous souhaitez tarir sans antibiotiques doit être à moins de 100 000 cellules/mL sur les trois derniers contrôles avant le tarissement. Par ailleurs, vous devez effectuer un test au plateau (aussi appelé CMT, Leucocytest, Teepol) le jour du tarissement afin de vérifier que les 4 quartiers sont sains.
Les modifications hormonales dues au vêlage* sont destinées à favoriser la lactogenèse et la mobilisation des réserves adipeuses et musculaires. Les vaches produisent donc du lait qu'après un vêlage et la naissance d'un veau. Les vaches vont produire du lait de leur vêlage jusqu'à leur tarissement.
Comme tous les mammifères, les vaches produisent du lait pour une seule et unique raison : nourrir leurs petits. Elles n'auraient donc en réalité pas besoin d'être traites si leurs veaux ne leur étaient pas retirés dès la naissance.
Alors que les bovins ont une espérance de vie d'environ 20 ans d'après les observations en refuges, les vaches laitières « en production » sont généralement tuées au bout de 8 ans12. Certaines sont abattues alors même qu'elles attendent un petit.
La traite, indispensable 7 jours/7
Après le vêlage (c'est-à-dire la naissance du veau), la vache commence à produire du lait : normal, c'est un mammifère ! Sa lactation dure 10 mois environ : elle est entretenue par la traite.
Quelques conseils pour réussir son tarissement
Sécuriser les niveaux de BACA de la ration : objectif 0 à -100 Meq/kg MS. Augmenter progressivement la ration de base des vaches en lactation afin d'habituer la flore ruminale. Augmenter l'apport du concentré de production (1 kg/semaine).
Bloquez le reflux du lait dans la citerne avec le pouce et l'index et pressez le trayon avec les autres doigts. Si votre vache produit beaucoup de lait, une simple pression sur le trayon suffira à obtenir le produit.
Au contraire de la vache laitière, le tarissement chez la brebis laitière intervient au moment où elle doit reprendre de l'état pour la mise à la reproduction. Cette étape est délicate, il faut donc éviter tout élément qui peut induire la lactation.
5 mois après septembre, donc en février les agneaux naissent et les brebis les allaitent pendant 4 à 6 semaines. C'est en mars-avril que le pic de lactation est atteint : c'est là où elles vont produire le maximum de lait.
C'est ce qui déclenche la production de lait dans le pis (ou mamelle) qui est constitué de 4 « quartiers » terminés par 4 « trayons ». La traite a lieu 2 fois par jour, matin et soir, chaque jour de l'année. C'est un moment que les vaches apprécient, car cela soulage leur mamelle remplie de lait.
Avec un intervalle de 6h30 il y a un léger impact économique principalement lié au taux protéique mais dès 7h d'intervalle il n'y a plus d'impact sur la production laitière. Durant tout ou partie de l'année, elle permet de diminuer de 20% le travail d'astreinte et de libérer les soirées.
En analysant les graisses dégradées sur des tessons de poterie déterrés, les scientifiques ont découvert que les agriculteurs néolithiques de Grande-Bretagne et d'Europe du Nord ont peut-être été parmi les premiers à commencer à traire du bétail pour la consommation humaine.
Une fois que le diagnostic a été établi, le traitement mis en place consiste en un apport de calcium immédiat par voie intraveineuse et une complémentation pendant 48 heures, le temps que la vache ait réussi à mobiliser ses réserves.
La forme clinique se manifeste par une modification du lait (aspect, couleur, odeur), une inflammation de la mamelle (chaleur, rougeur, douleur) ou des signes généraux (fièvre, perte d'appétit, chute de production).
Pour qu'une vache puisse produire du lait, elle doit avoir eu un veau. Après une gestation de 9 mois, le veau naît sur l'exploitation.
Les vaches n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil. Par jour, elles ne dorment qu'environ 30 minutes en sommeil profond qui est divisé en 6-10 courtes périodes. Néanmoins, elles sont couchées jusqu'à 10 heures par jour.
La vache ne donne pas du lait toute l'année, mais pendant les 10 mois qui suivent la naissance du veau. Elle est entretenue par la traite. La production de lait ne s'interrompt donc jamais : pour le confort de l'animal, il faut pratiquer la traite 2 fois par jour, matin et soir.
Une vache coûte en moyenne 1 500 € et l'investisseur doit en acheter une au minimum.
À cause de son alimentation spécifique (moins riche en herbe), sa viande sera tout simplement moins bonne. Malgré ces faits, la viande de vache laitière se retrouve de plus en plus souvent dans nos assiettes. Plus de 30 % de la viande de bœuf sur le marché français provient en effet de la vache réformée.
Les motifs de réforme les plus courants à l'échelle de l'animal sont liés à l'état sanitaire (avec les mammites comme raison principale), à la production laitière insuffisante, à l'âge de la vache (animaux trop âgés), à une mauvaise fertilité.