Réponse du Guichet. Il s'agirait d'une contraction de termes latin : onze : Du latin "undecim" composé de "unus" «un» et "decem" «dix». treize : Du latin "tredecim" « treize », de "tres" « trois », et "decem" « dix ».
En réalité onze est bien un-dix : c'est la transformation du latin undecim = un+dix. De même pour douze et les suivants . Tous ces mots sont du latin “usé”.
En français, une fois que l'on connaît les chiffres de un à neuf, en principe il n'y a plus qu'à apprendre les nombres qui désignent les dizaines (dix, vingt, trente, quarante, etc.) et ensuite on les combine : dix + sept se dit dix-sept, vingt + neuf se dit vingt-neuf, cinquante + deux, c'est cinquante-deux.
Au Moyen-Age, les gens comptent par paquet de vingt : vingt-dix (30), deux vingt (40), deux vingt-dix (50), trois vingt (60), trois vingt-dix (70), quatre vingt (80), quatre vingt dix (90). L'origine de ce comptage remonterait aux Celtes, qui auraient influencé les Gaulois.
La faute au système vicésimal
Il était utilisé par les Celtes et les Normands mais pas seulement : on le retrouve en Amérique précolombienne chez les Aztèques et les Mayas. L'emploi de cette numération vient de l'habitude qu'avaient les peuples qui l'employaient de compter sur leurs dix doigts et leurs dix orteils (G.
La première, d'origine latine, fonctionne en base 10 (comme les doigts des deux mains) : dix, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, septante, huitante (ou octante), nonante, cent. Ce système décimal, tout à fait homogène, est suivi par certains francophones, notamment les Belges et les Suisses.
L'apparition de ces nouveaux adjectifs numéraux, combinant une base dix et une base vingt, vient parachever le système de numération français avec un “troisième” système un peu hybride. Par exemple soixante-dix résulte de 3 x 20 + 10. De même, 90 est le résultat de 4 x 20 + 10.
Le nombre quatre-vingt-dix-neuf ou 99 comme il est écrit et prononcé dans les régions francophones de Belgique et de Suisse. Ce nombre suit nonante-huit (quatre-vingt-dix-huit) et précède cent.
Plusieurs explications concernent Louis XIV. Selon une première version, le Roi-Soleil ne supportait pas l'idée de quitter la soixantaine pour devenir septuagénaire. Sa mégalomanie lui aurait fait décider que l'on dirait dorénavant soixante-dix et non septante.
Les belgicismes sont de riches éléments de la langue française. Mais ce qu'il y a de plus remarquable, quand on côtoie des Belges francophones, c'est leur système de numérotation des dizaines, qui favorise l'emploi de «septante» et de «nonante» pour remplacer «soixante-dix» et «quatre-vingt-dix».
Selon cette numération (comme le dit Wismerhill, qui ne recule pas devant l'anglicisme «consistant»), 30 se dit vingt-dix ; 40, deux-vingts ; 50, deux-vingt-dix ; 60, trois-vingts ; 70, trois-vingt-dix ; 80, quatre-vingts ; 90, quatre-vingt-dix ; 100, cinq-vingts ; 120, six-vingts ; ... 300, quinze-vingts.
En Belgique comme en France, 80 se dit quatre-vingts ; tandis qu'en Suisse, si tout le monde comprend quatre-vingts, on préfère dans certains cantons la forme concurrente huitante.
Dans le « Dictionnaire historique de la langue française » on apprend que le mot « huitante » existe depuis le Moyen Âge (1140) et vient du mot latin « octoginta » http://bit.ly/12Kg0Zg - http://data.rero.ch/01-R005670270. Ce mot était utilisé par tous ainsi que le « septante » et le « nonante ».
Ce serait plutôt nonante (90 et non 80) et septante (70).
En bonne suisse, je dis septante (70) et nonante (90) dans ma vie de tous les jours – et même lorsque je parle à des Français si je ne me concentre pas!
Huitante. L'usage de huitante est courant dans plusieurs cantons de Suisse romande. On le retrouve aussi dans la Vallée d'Aoste (Italie) et au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse (Canada). En Suisse, le terme est officiellement reconnu dans les cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg.
Adjectif numéral
(Suisse) Huit fois dix, 80. Note d'usage : Utilisé en Suisse, principalement dans les cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg. Dans les autres cantons francophones, c'est plutôt la forme « quatre-vingts » qui est en usage.
420, 4:20 ou 4/20 (prononcé four-twenty en anglais) est une expression utilisée en Amérique du Nord comme une référence à la consommation de cannabis et, par extension, une manière de s'identifier à la contre-culture entourant le cannabis.
Aujourd'hui, septante et nonante s'emploient en Suisse, mais aussi à Jersey, en Belgique et parfois dans les anciennes colonies belges - République démocratique du Congo, Rwanda, Burundi.
Qu'est-ce que c'est qu'un pourcentage ? Prenons un exemple. Dans la phrase « 80% des élèves d'un Lycée ont réussi le BAC », 80% est un pourcentage. Il veut dire que pour un groupe de 100 élèves de ce Lycée, 80 élèves ont réussi le BAC.
Quatre-vingts (80) provient probablement de l'ancien système vigésimal de numération (4×20) utilisé par les Vascons, premier peuple qui aurait colonisé l'Europe après la dernière glaciation il y a 20 000 ans, depuis l'actuel Pays Basque.
Nonante. En Europe, le terme nonante est utilisé de façon majoritaire en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, dans la vallée d'Aoste et en français de Jersey, mais également de façon minoritaire en Savoie.