La règle est extrêmement simple à retenir puisque le tréma accompagne toujours le e du féminin et donc lui appartient. On ajoute donc le e et son accent ensemble, ë. Ce tréma sert à préciser que la voyelle qui le précède doit être prononcée en tant que telle (ou, autrement dit, à neutraliser le e qui le porte).
Le tréma est un signe qu'on place sur certaines voyelles. Il vient d'un mot grec qui veut dire "trou". En règle générale, le tréma se place sur les voyelles ï, plus rarement sur ë, ü, pour signaler que la voyelle précédente doit être prononcée séparément.
L'ajout du tréma sur le « e » terminant « ambiguë » indique donc qu'il faut prononcer le « u », tout en maintenant la prononciation « gue » de la lettre « g » (on ne la prononce pas comme un « j »). Le tréma permet donc de dissocier deux voyelles : il sert à former une diérèse.
Une orthographe en fête
Modifiée et raccourcie en français, elle devient un mot avec trop de voyelles pour si peu de syllabe ! Le tréma, lui, vient en aide au XVIIIe siècle. Son rôle ? Indiquer la diérèse, c'est-à-dire la prononciation en deux syllabes : no – ël.
En français, une lettre est surmontée d'un tréma et non de trémas. Même s'il y a bel et bien deux points alignés horizontalement, le signe en lui-même, formé de ces deux points, s'appelle «un tréma». Un tréma comprend forcément deux points. On ne mettra donc pas «des trémas» sur une voyelle…
Les deux-points sont un signe de ponctuation constitué de deux points disposés verticalement et dont la fonction est d'insérer, généralement en fin de phrase, un énoncé juxtaposé à ce qui précède, un discours direct ou une série d'éléments constituant une énumération.
On utilise le deux-points pour annoncer ce qui s'en vient dans le texte, que ce soit un exemple, une énumération, une explication, une citation, un discours direct, une analyse ou un récit. Le deux-points sert aussi à annoncer un jugement, une synthèse, une conclusion, une cause, une conséquence, etc.
Ï (minuscule : ï), appelé I tréma, est une lettre additionnelle latine, utilisée dans l'écriture de l'afrikaans, du beli, du bété, du catalan, du dinka, du français, du gallois, du godié, du modo, du mondo, du néerlandais, du nuer, de l'occitan et dans certaines romanisations ALA-LC ou BGN/PCGN.
L'accent circonflexe «étend le son»
«Au début, il a un rôle un peu particulier et variable, d'un imprimeur à l'autre. C'est un grand signe qui relie deux lettres pour montrer qu'on ne dira pas à l'oral 'paiera' mais 'paira'», souligne Jean Pruvost. L'accent circonflexe n'a alors qu'une «fonction de liaison».
aïeul, celluloïd, haïr, laïque, païen, coïncidence, haïssable, maïs, baïonnette, coïnculpé, hébraïque, mosaïque, paranoïa, caïd, coït, héroïne, naïade, polaroïd, égoïne, héroïque, naïf, stoïcisme, camaïeu, faïence, inouï, ouï-dire, troïka, Caraïbes, glaïeul, laïque, ouïe, Zaïre.
Les formes masculines s'écrivent bien sans tréma : Aigu, exigu, ambigu, contigu… La règle est extrêmement simple à retenir puisque le tréma accompagne toujours le e du féminin et donc lui appartient. On ajoute donc le e et son accent ensemble, ë.
Dans un groupe de deux voyelles, le tréma se place sur l'une d'elles pour marquer qu'elles se prononcent séparément. On le trouve sur les voyelles i, e et u.
Pour reconnaître une relation ambiguë, tu dois être très attentive au langage corporel. En effet, celui-ci peut te donner toutes les informations que tu cherches. Le regard, les contacts physiques provoqués ou l'ignorance feinte peuvent être des signaux révélateurs qui vont te prouver que tes doutes sont fondés.
On peut ajouter un tréma à a, o, u et au pour former les lettres ä, ö, ü et äu.
I tréma : Ï
le tréma sert à indiquer que le I se prononce séparément par rapport à la voyelle qui précède. Ï se prononce \j\ quand il est suivi d'une voyelle : ïambe, aïoli, païen…
Avec un accent circonflexe sur le o ! Cet accent a été introduit au XVIIIe siècle pour noter la prononciation longue de la voyelle o , une prononciation particulière qui a disparu aujourd'hui. Dans ce rôle, l'accent circonflexe a remplacé le s de l'ancienne forme hospital , provenant elle-même du mot latin hospitalis .
Exemples : votre, notre, mouche, chaque n'ont pas d'accent circonflexe malgré la disparition d'un "s" dans l'ancienne écriture. château, bateau ; noirâtre, pédiatre etc. ont la même prononciation.
Vous savez qu'un mot comporte un accent mais vous hésitez entre un accent grave et un accent aigu ? Retenez bien ceci : le e prend un accent grave quand il est suivi d'une syllabe comportant un e muet ; le e prend un accent aigu quand la syllabe suivante comporte une voyelle prononcée.
"Les trois petits points peuvent être un marqueur d'opposition que l'on n'est pas capable d'exprimer directement. En réalité, l'interlocuteur bouillonne et peut finir par exprimer son mécontentement ailleurs, en ne faisant pas correctement ce qui lui est demandé, par exemple", décrypte la psychologue Vanessa Lalo.
Les deux points (:)
Les deux points servent également à marquer un lien logique entre deux propositions (cause, conséquence…). Il ne sera pas là : il n'a pas été prévenu.
Premièrement, on met une majuscule au premier mot d'une citation, d'un discours, d'un titre ou d'un sous-titre entre guillemets après les deux points. Deuxièmement, les noms propres prennent également la majuscule après les deux points.
Synonymes correspondants
Liste des synonymes possibles pour «Pourvu de deux pointes»: Bicorne. Tricorne.
On recense traditionnellement en français onze signes de ponctuation qui s'insèrent dans le texte : le point . , le point d'interrogation ? , le point d'exclamation ! , la virgule , , le point-virgule ; , le deux-points : , les points de suspension … , les parenthèses ( ) , les crochets [ ] , les guillemets « » , le ...
Des points-virgules séparent chacun des éléments; Les éléments commencent tous par un mot d'une même catégorie grammaticale; Le point-virgule qui clôt l'avant-dernier élément n'est pas suivi de « et »; Un point marque la fin de l'énumération.