Il s'agit alors de formuler un vœu, un souhait, un engagement, un accord ou un hommage. Cette tradition remonte au moins au Moyen Âge, voire à l'antiquité. La superstition veut que l'on regarde la personne avec qui l'on trinque dans les yeux.
Comme les assassinats par empoisonnement étaient monnaie courante, les grands seigneurs qui se rencontraient avaient pris l'habitude de trinquer, de sorte qu'un peu de contenu de chaque verre se retrouve dans l'autre, prouvant ainsi que les liquides n'étaient pas empoisonnés.
Cette habitude remonte au Moyen-Âge. A l'époque, nombreux étaient les malheureux qui mouraient, empoisonnés par leur compagnon de boisson. Ainsi, entrechoquer les verres entre eux, afin qu'un peu de liquide passe d'un gobelet à l'autre, était l'assurance de ne pas périr, une fois son verre fini.
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
Trinquer : une question de vie ou de mort
A l'époque, les verres n'étaient pas faits de verre et étaient donc plus solides. Quand on trinquait, on faisait entrechoquer les verres avec assez de force pour envoyer des gouttes de son breuvage dans celui de son voisin, afin de mélanger les boissons.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
En Espagne, évitez de porter un toast avec un verre d'eau au risque de subir 7 années de vide sexuel ! Par ailleurs, on ne doit pas trinquer quand il s'agit de notre dernier verre car il est considéré comme celui qui précède notre propre mort.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
Afin de s'assurer des bonnes intentions de son voisin, il était ainsi courant -voire recommandé- d'entrechoquer son verre contre le sien. Et ce, sans le quitter des yeux. Histoire de s'assurer des bonnes intentions dudit camarade.
L'origine de ce geste est moins joyeuse qu'aujourd'hui… En effet, le geste pour trinquer a été inventé au Moyen-Âge. A l'époque, l'une des manières les plus fréquentes d'assassiner quelqu'un était d'empoisonner son verre. La solution qui a été trouvée : entrechoquer les verres.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
"Tchin-tchin !" Voilà une expression incontournable de l'apéro en famille ou entre amis. Deux mots que l'on emploie automatiquement en faisant tinter nos verres sans savoir vraiment ce qu'elle veut dire, ni d'où elle vient. "Tchin-tchin" a pour origine la Chine. Elle signifie littéralement "je vous en prie".
? ° La coutume voulait que l'on choque son verre contre celui de son convive afin qu'une légère goutte de son breuvage tombe dans le flacon d'en face. Cette technique permettait de vérifier si le verre était empoissonné ou non.
Lever son verre : signification
En levant son verre, on réalise en réalité un geste de reconnaissance. Il s'agit alors d'un moment consacré à une divinité, à une ou des personnes. Déguster un vin est alors une célébration.
Cette superstition est d'origine religieuse, tout simplement parce que le fait de croiser les verres renvoie à l'image de la croix.
En France l'apéritif moderne a été popularisé, en 1846, par Joseph Dubonnet, chimiste français, qui élabora une boisson à base de vin et de quinine pour lutter contre le paludisme.
tchin ! interj. Formule utilisée pour porter un toast, pour trinquer (souvent redoublé).
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez. Rien que ça. En Suède, certaines plaques d'égout portent le signe A en lien avec "avlopsvatten" (eaux usées).
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
En France, on préfère s'en occuper avant le début du repas lorsqu'on est en famille ou entre amis, et en fin de repas dans les dîners officiels. Dans d'autres pays, on peut porter un toast à tout moment du repas et plusieurs toasts en quelques minutes.