Le manque de sommeil chronique augmente la sensibilité à la douleur. Dans ce cas, le repos et la caféine font plus d'effet que les antidouleurs.
Au niveau du système nerveux
Ces mécanismes modifient les voies nerveuses s'occupant des messages douloureux et sont responsables de la chronicité et de la diffusion de la douleur. Ces multiples mécanismes ne reflètent plus les lésions des tissus.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
« Au bout de deux ou trois jours de fièvre ou de douleur persistante, il faut arrêter les anti-inflammatoires et consulter un médecin », reprend le Dr Bégaud. Attention, si l'on soupçonne un foyer infectieux (abcès dentaire, angine, otite), on ne prend pas d'anti-inflammatoire !
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ont une propriété calmante et antalgique. Ils soulagent donc les douleurs et la fièvre selon la dose administrée. Les AINS peuvent atténuer plusieurs maux et douleurs.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
Les calmants, également appelés analgésiques, sont souvent utilisés pour atténuer la douleur chronique. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène et le naproxène peuvent apporter un certain soulagement. L'acétaminophène est également utilisé fréquemment.
Le paracétamol, à l'instar de l'ibuprofène par exemple, s'il possède comme lui une action analgésique et anti-pyrétique, n'a pas d'effet en revanche sur la réaction d'inflammation ni sur l'agrégation plaquettaire.
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
les opioïdes qui doivent être prescrits par un médecin ou un dentiste, et qui comprennent le Tylenol 2, 3 et 4, l'OxyNEO (autrefois OxyContin), le Demerol, le Percocet, le Talwin, le Dilaudid, le tramadol et le Darvon.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
QU'EST-CE QUE KETOPROFENE/OMEPRAZOLE ETHYPHARM 200 mg/20 mg, gélule à libération modifiée ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ? ANTI-INFLAMMATOIRE NON-STEROIDIEN (anti-rhumatismal) associé à un INHIBITEUR DE LA POMPE A PROTON (anti-ulcéreux).
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
S'il est nécessaire, le traitement doit respecter les règles suivantes et être pris sur avis médical : Utiliser l'AINS à la dose minimale efficace. Ne pas dépasser 3 jours de traitement contre la fièvre, et 5 jours de traitement contre la douleur. Arrêter le traitement dès la disparition des symptômes.
Par exemple, les lymphocytes, un type de cellules immunitaires particulièrement important pour la régénération des tissus, sont actifs le soir. En prenant des anti-inflammatoires en soirée, on empêcherait les lymphocytes de faire leur travail de guérison.
Le tramadol est un opioïde utilisé pour soulager l'arthrose. Contrairement à d'autres analgésiques comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), il ne cause pas de saignements dans l'estomac et les intestins, ni de problèmes rénaux. Il n'affecte pas non plus le cartilage aux extrémités des os.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112. Si 15 ou 112 n'est pas indiqué, appelez votre médecin traitant immédiatement, ou rendez-vous au service d'urgence le plus proche. Dans le doute, n'hésitez JAMAIS à appeler le 15 ou le 112.