Bébé a besoin de se sentir aimé et en sécurité pour se développer au mieux. Ce sentiment se développe tout naturellement, quand on s'occupe de lui et dans les moments partagés au quotidien. Bébé ressent alors qu'il peut compter sur nous et que nous l'aimons.
Ce comportement peut avoir plusieurs origines. La demande peut venir de l'enfant, qui recherche un sentiment de sécurité. Il va falloir respecter son rythme. Au départ, votre enfant va tolérer une durée de séparation plus ou moins importante, en fonction de son sentiment de sécurité intérieure.
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
Puisqu'ils ont la nourriture à proximité, qu'ils synchronisent leur respiration avec celle de leurs parents et puisqu'ils se sentent en sécurité, les bébés qui dorment contre leurs parents dorment mieux.
Là encore, il s'agit d'une étape normale du développement. Cette "passion" peut aller jusqu'à l'exclusion du second parent. Concrètement, le petit garçon met à l'écart son papa car il est amoureux de sa maman et donc le papa devient un "rival" et réciproquement pour les filles.
Pourquoi ? La raison est simple : maman est à la fois une source de réconfort, d'attention et d'amour. Plus important encore, elle représente l'accès à la nourriture pour bébé ! En effet, même si l'autre parent prend son rôle très à cœur, l'instinct de bébé aura toujours le dessus.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Les bébés s'attendraient donc non seulement à être portés, mais aussi transportés. Selon les chercheurs japonais, la nature aurait favorisé ce type de comportement, car cela assure la survie des petits. Cette réaction au portage en mouvement serait donc un vestige de l'évolution.
Le père est la personne que le bébé connaît le mieux à sa naissance. Dès 8 semaines, le bébé développe des capteurs au niveau du toucher, puis à 20 semaines, au niveau de l'ouïe, puis du goût. Il capte très vite la présence, la voix de son papa.
L'âge de 8 mois environ est à éviter car c'est une période sensible. L'enfant a du mal à gérer la séparation à ce moment-là. Vers 1 an, votre enfant vivra plus facilement votre absence, d'autant plus qu'il aura créé des liens avec son père, ses grands-parents, d'autres personnes que vous.
Bébé a besoin de ressentir un amour inconditionnel pour qu'il se développe de manière harmonieuse. Nous avons tous besoin d'amour inconditionnel, c'est à dire d'être aimés pour qui nous sommes. Et bébé bien plus que quiconque. Le sentiment de son existence se développe à partir de l'amour qu'il reçoit.
Il arrive qu'un enfant développe une préférence pour un de ses parents. Cela survient généralement vers l'âge de 2 ans et peut durer jusqu'à 5 ou 6 ans. La plupart des enfants alternent : ils ont des périodes où ils préfèrent un parent plutôt que l'autre, ensuite c'est l'autre qui devient leur parent préféré.
A partir de 12 mois, l'enfant fait le lien entre un mot et une personne. Il peut alors associer « maman » à votre présence chaleureuse, au son de votre voix, à votre sourire. La phase durant laquelle le bébé demande beaucoup la présence maternelle commence entre 12 et 24 mois.
Maman renvoie à la sphère privée, à l'affectif
Pensons à l'expression C'est l'heure des mamans. À l'école élémentaire, l'enfant gagne en autonomie et le mot s'efface au profit de mère. La différence entre la sphère privée et la sphère publique est cette fois bien claire.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
Ces mouvements peuvent permettre d'attirer l'attention sur lui. Il s'agit alors d'une demande affective - il a par exemple envie d'un câlin - ou de la manifestation d'un malaise - il a besoin que vous lui changiez sa couche.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
La psychanalyste Catherine Bergeret-Amselek partage ce point de vue : « On doit éviter d'embrasser son enfant sur la bouche, même lorsqu'il est tout-petit, en tout cas ne pas en prendre l'initiative car cela lui procure une excitation qui n'est pas la bienvenue ».
En ce sens, le baiser est régressif et en le faisant, le parent peut empêcher l'enfant de grandir. Les parents ne devraient donc pas se permettre la pratique ? Si l'on évite de diaboliser le geste, il est en réalité préférable de ne jamais embrasser son enfant sur la bouche. Un baiser est très puissant.
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
C'est donc la fréquence qui va également faciliter cet ancrage dans la mémoire de l'enfant. On sait qu'à 4 mois, l'enfant est capable d'identifier ses parents. Pour peu que les grands-parents soient souvent chez vous, qu'ils parlent fréquemment à votre enfant, celui-ci va les reconnaître rapidement.
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.