On a vu que la lettre C a un double visage : elle sert à noter deux sons différents, [k] et [s], alors qu'on aurait pu faire autrement. Pour aider à la lecture, on a ajouté, à partir du 16e siècle, une cédille sous le « c » quand il note le son [s] devant « a, o, u » : « avança, glaçon, perçu ».
Règle. La cédille (¸) ne s'emploie qu'avec la lettre c, devant les voyelles o, u et a. La cédille sert à indiquer que le c ne doit pas se prononcer [k], mais bien [s].
La cédille fait partie des innovations de Geoffroy Tory (avec la virgule et l'apostrophe), dont le but était sans doute de faciliter la commercialisation des premiers ouvrages imprimés en français et non en latin.
Lorsque la lettre 'c' doit se prononcer comme 's' devant ces voyelles 'a, o, u', il est nécessaire de placer une cédille sous la lettre 'c'. Par contre, il n'y a jamais de cédille sous la lettre 'c' devant les voyelles 'e, i, y' ni devant les doublons 'ae, oe'.
La lettre c se prononce [k] quand elle est suivie de a, o, u ou d'une consonne. La lettre c se prononce [k] quand elle se trouve à la fin d'un mot. Dans certains mots, lorsque le c est à la fin d'un mot, il ne se prononce pas.
La lettre c peut faire [k] ou [s]. Si elle est placée devant les voyelles a, o et u, elle produit le son [k] (exemples : canard, confiture, curieux). Devant ces mêmes voyelles, il faut mettre une cédille pour obtenir le son [s] (exemples : agaçant, garçon, déçu).
La lettre « c » suivie de « a,o,u ou d'une consonne se prononce [k]. La lettre « u » permet de faire le son [k] quand la lettre « c » est suivie d'un « e » ou d'un » i. » La lettre « u » ne s'entend pas quand elle est suivie d'un « e ».
 â [ɑ], Ê ê [ɛ], Î î [i], Ô ô [o], Û û [y]. Avec l'e, il produit le même résultat que l'accent grave. L'accent circonflexe résulte généralement de la disparition d'une lettre, bien souvent un s (Pâques/pascal, fenêtre/défenestré, épître/épistolaire, hôpital/hospitalisation, etc. ).
La cédille n'est pas une lettre, mais un signe diacritique. Il s'agit, à l'origine, d'un petit z souscrit. Le nom vient du diminutif de zeda en castillan, de zeta en latin et dzêta. Le mot zedilla qui a été réformé en cedilla désignait le signe ou la lettre qui en était affectée.
- deux 's' entre deux voyelles se prononcent 's'; - 'c' suivi de 'a, o, u' se prononce 'k'; - 'c' suivi de 'e, i, y' se prononce 's'; - 'ç' suivi de 'a, o, u' se prononce 's'.
Mais la cédille a quantité de caractéristiques qui la rendent unique : c'est la seule des cinq signes qui ne soit pas un accent (aigu, circonflexe, grave ou tréma), la seule qui se place au-dessous d'une lettre, et la seule qui modifie le son d'une consonne et non d'une voyelle.
La lettre c se prononce [s] devant les voyelles e, i et y. La lettre c se prononce [s] devant les voyelles a, o et u quand on lui ajoute une cédille : ç. La lettre c se prononcent [k] devant les voyelles a, o et u.
Cette orthographe se distingue de l'orthographe grammaticale, qui concerne la conjugaison des verbes et l'accord en genre et en nombre des mots. L'orthographe d'usage est moins « logique » que l'orthographe grammaticale. Elle est souvent évaluée à l'aide de dictées lors d'un contrôle le vendredi matin.
s dans les mots composés de deux éléments nettement distincts ainsi que dans plu- sieurs autres mots : tournesol (tourne / sol), vraisemblable (vrai / semblable) os, serpent, souscription, etc. sc devant les voyelles e et i : piscine, sceptique, sceau, etc.
En français, la graphie « ch » correspond majoritairement à la prononciation « che » (« cheval, vache »), mais parfois aussi à la prononciation « k » dans quelques mots grecs ou étrangers comme « orchestre, technique, chianti ».
Exercices ludiques en ligne ou à imprimer : ce, ci, ç. Si la lettre c est suivie d'un e ou d'un i, elle se prononce "s". On voit ç seulement devant les lettres a, o, u. La cédille indique que la lettre c se lit "s".
Homonyme. Mot à prononciation identique. Mot ayant la même prononciation qu'un autre, mais d'orthographe et de sens différents.
Un mot simple est un mot qu'on ne peut décomposer en éléments qui construisent le sens de ce mot. Par exemple : jaune, faire, mer, carré, enfant. Un mot construit est un mot dans lequel on reconnaît des éléments qui contribuent au sens du mot lui-même. Par exemple : jaunâtre, refaire, marin, enfantin.
Lettre diacritée
Français : ‹ ç › peut se trouver avant ‹ a › (« grinça », « ça »), ‹ o › (« leçon ») et ‹ u › (« reçu »). Il existe en début de mot (« ça »), mais jamais en fin. Elle modifie la prononciation de la lettre ‹ c ›.
On utilise « ça » lorsqu'on peut le remplacer par « cela ». - « çà » est un adverbe de lieu. - « sa » est un adjectif possessif. On utilise « sa » lorsqu'on peut le remplacer par « la sienne » ou par « ses ».
le g se prononce « gue » : la gare, une gomme, aigu. Pour que le g se prononce « je » devant « a, o, u », il faut mettre un « e » après le « g » : une orangeade, la rougeole,… devant « e, i, y » : le g se prononce « je » : une page, la gélatine, une girafe.
Le terme venant du latin secundus, signifiant « qui suit », la lettre G a été remplacée par un C, rendant la graphie conforme à la racine latine. Mais la prononciation n'a pas suivi l'uniformisation de l'orthographe, probablement parce qu'en français, il est plus facile de dire « segond » que « second ».
Dans tous les cas, quand on voit ss écrit dans un mot, on entend le son [s]. On double le s quand il est entre deux voyelles pour obtenir le son [s]. Quand la lettre s est entre deux voyelles : a, e, i, o ou u, on entend le son [z] .