Les principaux risques associés au jeûne sont : l'hypoglycémie, l'hyperglycémie, la cétose diabétique (présence de corps cétoniques dans le sang) et la déshydratation. Les personnes vivant avec le diabète traitées avec de l'insuline ou des sécrétagogues d'insuline* sont particulièrement à risque.
Le jeûne chez la population diabétique a été uniformément déconseillé par les professionnels de la santé. Les études ont, en effet, démontré une augmentation du risque de complications aiguës pendant cette période.
Jeûne avec alimentation limitée dans le temps : tous les aliments d'une journée sont ingérés à l'intérieur d'un temps limité, souvent entre 4 et 8 heures. Cette méthode consiste à omettre un ou deux repas de la journée, par exemple les repas du matin et du milieu de la journée, et ce à tous les jours.
Lors d'un jeûne hydrique, comme mentionné plus haut, la néoglucogénèse permet de conserver une glycémie constante, rapidement normalisée (environ 24 heures dans la plupart des cas) à des taux inférieurs à 1g/l.
Les experts ont confirmé à la quasi-unanimité que l'autosurveillance de la glycémie n'affecte pas le jeûne.
On considère généralement que le diabète de type 2 est une maladie chronique irréversible, dont on ne peut espérer guérir, et que la seule option thérapeutique demeure de limiter les dégâts causés par l'hyperglycémie.
Les personnes âgées, les vieux, hommes ou femmes ont le droit de rompre le jêune pendant le ramadan. Cette dérogation a été accordée en raison de leur incapacité à supporter le fait de ne se priver de nourriture à des horaires indiqués.
une glycémie normale à jeun se situe entre 70 et 110 mg/dl. entre 100 mg/dl et 125 mg/dl à jeun, on parle d'intolérance glucidique ou de "prédiabète" si la glycémie égale ou dépasse les 126 mg/dl à jeun ou 200 mg/dl à n'importe quel moment, on pose un diagnostic de diabète.
Le traitement du diabète de type 2 repose sur : la diminution et le contrôle du poids par une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, l'arrêt du tabac le cas échéant.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
La glycémie d'une personne qui n'est pas atteinte du diabète se situe entre 3,5 mmol/L et 7,8 mmol/L,en fonction du moment où il a mangé pour la dernière fois. On diagnostique le diabète lorsque la glycémie dépasse 11 mmol/L. Les personnes atteintes du diabète de type 1 ont des valeurs cibles de glycémie.
Soigner son diabète est un condensé de recherches approfondies, de conseils avisés et d'expériences cliniques, qui présente une méthode éprouvée visant à prévenir et éradiquer le diabète. Cet ouvrage est sans conteste l'un des plus importants jamais écrit sur le sujet.
Bien plus destructeur encore, le diabète de type 3 entraîne une dégénérescence qui envahit aussi l'esprit. Ces dernières années, les chercheurs ont en effet remarqué un lien entre diabète et démence. D'où le terme « diabète du cerveau ». Il y a beaucoup de récepteurs d'insuline dans le cerveau.
Le traitement du diabète consiste à normaliser le taux de sucre dans le sang pour éviter les complications. La principale action est de modifier son mode de vie avec une alimentation saine et équilibrée, et la pratique d'une activité physique. Pour les fumeurs, il est essentiel d'arrêter le tabac.
Le jeûne doit être progressif
On se prépare pendant une semaine en supprimant progressivement la viande, les produits laitiers, le café, l'alcool et en ne se nourrissant plus que de fruits et légumes. Simultanément, on se met à boire plus d'eau ou d'infusions.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
Avec un diagnostic à 80 ans, l'espérance de vie était la même que celle des contrôles, alors qu'un diagnostic avant 20 ans était associé à 10 années de vie en moins. Dans l'ensemble, les sur-risques étaient numériquement plus élevés chez les femmes atteintes de diabète de type 2.
Les aliments conseillés pour un diabétique
Viandes : pièce de bœuf à 5 % de matières grasses (steak haché, rosbif, bifteck…), filet mignon de porc, volaille sans peau, gibiers et abats.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Le diabète de type 1, généralement appelé simplement diabète, était déjà identifié comme une affection associée à une « urine sucrée »: une glycémie élevée (hyperglycémie) conduit à la libération de sucre en excès dans l'urine, d'où provient l'expression « urine sucrée ».
Certaines personnes sont également exemptées de jeûner comme les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées ou malade ou encore les préadolescents. Si les femmes qui ont leurs règles pendant cette période ne peuvent pas suivre le ramadan, elles devront jeûner à une période ultérieure pour "rattraper".
L'idée étant de faire mieux que d'habitude pour apprendre à être le meilleur possible. Insulter quelqu'un, mentir, commettre un délit, rend immédiatement caduque une journée de jeûne.
Le jeûne est particulièrement dangereux pour les personnes malades ou ayant une santé fragile. Le corps est en effet déjà en état de stress, et le jeûne ne fait que renforcer cet état. L'organisme va consommer de la masse protéique, c'est-à-dire s'attaquer directement aux muscles de l'individu fragilisé.