À retenir. Certains enfants parlent après 16 mois sans que ce soit inquiétant. Avant 2 ans, le plus important est que l'enfant cherche à communiquer et qu'il comprenne de petits mots ou des consignes simples. Plusieurs enfants qui parlent plus tard ne voient simplement pas la nécessité de parler.
Placez-vous à sa hauteur, demandez son attention en utilisant le contact visuel, parlez très lentement et insistez sur les mots importants. Exprimez-vous par de courtes phrases de 3 mots maximum. Vous pouvez aussi créer des situations pour le faire parler, en oubliant volontairement de lui donner du lait par exemple.
À retenir. Un enfant commence généralement à parler entre 12 et 16 mois. Quand il a plus de vocabulaire, le tout-petit combine des mots. Cela se produit souvent entre 18 mois et 2 ans.
Son vocabulaire s'enrichit rapidement : à 2 ans il possède environ 300 mots différents (il les connaît, ce qui ne signifie pas qu'il sait tous les prononcer). Il utilise le mot « moi » et se nomme avec son prénom. Il commence à faire des petites phrases, en introduisant des verbes.
La dysarthrie est un trouble de la parole qui empêche la personne de parler et d'émettre des sons correctement. La rééducation se fait à l'aide d'un orthophoniste.
Si un enfant ne parle vraiment pas ou s'arrête de parler, il peut y avoir des raisons médicales. L'enfant peut notamment être sourd, avoir une otite sévère non-douloureuse, un bouchon. Son audition étant affectée, l'apprentissage du langage est nécessairement retardé ou stoppé.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Ce qui peut alerter : si votre enfant semble ne pas comprendre ou ne pas se faire comprendre, emploie une mauvaise syntaxe, cherche ses mots. Encore une fois, cela peut être un simple retard si vous voyez bébé bouger et s'activer pour d'autres domaines.
Le bébé qui ne parle pas traverse souvent une des deux situations suivantes : il focalise son énergie et son attention sur une autre acquisition (marche, motricité fine, propreté); il est pleinement satisfait des réponses faites par l'entourage à ses babillages.
1 – Vérifier l'audition
Si un enfant de 2 ans ne parle pas et crie, il peut être rassurant d'en parler avec le pédiatre qui pourra si nécessaire réaliser un test auditif ou orienter éventuellement vers un orthophoniste.
Douze paires de nerfs crâniens sont décrites ; ceux impliqués dans l'innervation des organes de la parole sont principalement les nerfs V (trijumeau), VII (facial), IX (glosso-pharyngien), X (vague, ou pneumogastrique), XI (accessoire) et XII (hypoglosse).
1) Trouble de la parole (Aphasie) Résulte d'un trouble dans le centre de la parole. Les causes sont souvent des lésions structurelles dans le système nerveux central comme un accident vasculaire cérébral, une hémorragie cérébrale ou traumatisme crânien.
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Le mutisme sélectif est dû à une anxiété grave. Il est dû au fait que le cerveau est tellement débordé que la personne est incapable de parler. Notre cerveau est doté d'un "système de peur" câblé. Il s'active lorsque nous nous sentons en danger.
1- La tour des consignes (Placote)
Conçu pour les bébés et tout-petits de 12 mois à 2 ans et demi, ce jeu à mordiller, lancer, empiler ou écraser est parfait pour développer le vocabulaire de base des tout-petits (ex: les parties du corps), mais aussi les consignes simples.
Troubles de la parole majeurs
Le mutisme (absence d'expression verbale). L'aphasie (perte totale ou partielle de la capacité de parler ou de comprendre un message parlé ou écrit). La dysphasie (trouble grave de la communication verbale d'origine congénitale). La dysphonie (difficulté à parler).
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
La dyspraxie de l'enfant correspond à une difficulté à réaliser certains gestes et actions volontaires. Elle affecte par exemple la capacité à se situer dans l'espace et/ou la coordination des mouvements. Elle est responsable de troubles des apprentissages scolaires.
Les symptômes sont facilement décelables : déformations des mots et des phonèmes, manque de vocabulaire, discours incohérents et/ou désorganisés, mots isolés, incompréhension de son interlocuteur, difficultés à écrire, syntaxe altérée (dysphasie syntaxique) ...