La frustration, la fatigue et la faim sont les causes principales des accès de colère. L'enfant peut crier, pleurer, se débattre, se rouler par terre, jeter des choses et taper des pieds pendant un accès de colère.
Établissez un contact physique et oculaire : Si l'enfant vous désobéit, approchez-vous de lui, sans vouloir le menacer de votre présence physique. Il est important de se mettre à sa hauteur et d'établir un contact oculaire. Vous pouvez aussi établir un contact physique comme lui tenir les mains si nécessaire.
Toutes les émotions ont un sens, elles sont là pour nous éclairer et nous permettre de nous adapter ou chercher des solutions. La colère est un cri d'alarme qui signale, le plus souvent, un sentiment d'injustice ou le fait de ne pas se sentir entendu.
Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, particulièrement à l'âge où il commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d'autres peuvent se prolonger pendant plus d'une heure. Pendant une crise, l'enfant peut : crier.
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
« Quand il y a une frustration, on l'accompagne. C'est facile à dire et difficile à faire. Il faut essayer de rester détendu et calme soi-même, de prendre l'enfant dans ses bras, de lui apporter notre présence et de l'aider à se réguler, sans lui en vouloir. En restant à côté de lui, on lui apporte de l'apaisement.
Des techniques de relaxation peuvent contribuer à réduire la colère, comme respirer lentement et profondément et détendre chaque groupe musculaire. Nos pensées influencent nos émotions. Porter trop d'attention à nos pensées négatives, comme « ceci est tellement injuste », nourrit la colère.
Injustice, insatisfaction, remise en cause personnelle, préjudice, agression ou sentiment de frustration… Les éléments déclencheurs de la colère peuvent être nombreux. C'est en nous-mêmes qu'il faut chercher la cause profonde et le moyen de faire face à cette émotion.
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
À l'origine : une colère intense
Elle est liée à différents stimuli : frustration, injustice, insatisfaction, menace, remise en cause, préjudice, agression, offense, limite non respectée, risque… Elle révèle notre besoin de changement, respect, réparation, justice.
laissez-le finir sa crise seul sans plus vous en occuper. Et quand la crise est finie : faites-lui un gros câlin. Bien sûr le premier professionnel à consulter est le pédiatre s'il n'est pas déjà suivi. Ensuite celui-ci vous orientera, s'il le pense nécessaire, vers une psychologue.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
On dit souvent, à propos des enfants qui poussent à bout, que l'enfant cherche la limite : il teste la limite. On peut dire en fait que l'enfant qui pousse à bout cherche à savoir ce qu'il y a au bout. Il n'est pas sûr de ce qu'il y a au bout.
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.
Un enfant hypersensible est souvent envahi par ses émotions et réagit fortement à différentes situations.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
L'idéal étant pour l'enfant d'avoir un endroit à lui avec des jouets ou des doudous réconfortants. Si la crise se passe en famille ou chez des amis, s'isoler avec l'enfant est une solution. Parfois, l'intervention d'une tierce personne va calmer la crise.
Laissez-la tranquille quand elle fait une colère, ne la grondez pas, ne l'isolez pas mais laissez la finir tranquillement sa colère puis faites un câlin sans forcément reparler de ce qu'il s'est passé . Et puis pour désamorcer les colères suivez des stratégies de contournement.
Besoin d'expression émotionnelle
Parfois, taper peut représenter une tentative de libération de la colère, de la tristesse, de l'anxiété ou de la confusion qu'ils ressentent. Enseigner des méthodes alternatives et saines pour exprimer ces émotions à son enfant est donc essentiel.
C'est une façon instinctive et universelle d'exprimer sa colère et son irritation. Mais rassurez-vous, le fait de crier sur vos enfants ne fait pas de vous un monstre. En effet, la violence verbale peut être aussi dangereuse d'un point de vue psychologique que la violence physique.
Un toutou lourd ou une couverture un peu plus lourde
L'effet du poids sur son corps lui amenait un effet de repos et d'apaisement. Faire appel à cette stratégie si vous observez que les enfants bougent beaucoup au repos et que cela les empêche de s'endormir ou de dormir suffisamment.