Certains enfants ont si peur de l'échec, de mal faire, qu'ils préfèrent s'abstenir ou prendre tout leur temps pour effectuer une tâche. Ce désir d'être perfectionniste pousse ces apprenants à écrire très lentement pour être sûr de bien faire.
Voici quelques éléments qui pourraient expliquer pourquoi une écriture est lente voire trop lente : Une mauvaise tenue de crayon peut affecter la bonne mobilité des doigts et ainsi altérer la prise de vitesse, d'autant plus quand elle est accompagnée de crispations.
Certains n'ont simplement pas conscience du temps qui passe et sont tête en l'air. Cette lenteur peut également être la conséquence d'un trouble des apprentissages, notamment une dyslexie ou une dyspraxie. En cas de doute, il convient d'en parler à l'enseignant et de consulter un spécialiste.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Lorsqu'un individu vit à un rythme extrêmement lent, il se peut qu'il souffre d'un trouble obsessionnel compulsiftrouble obsessionnel compulsif (Toc). Il appartient alors à la catégorie appelée, par les psychiatres, le syndrome de « lenteur primaire ».
Les lentes sont collées aux cheveux et même mortes, elles ne tombent pas d'elles-mêmes. Cependant, plus le cheveu va pousser, plus la lente va s'éloigner du cuir chevelu. Une lente éloignée du cuir chevelu est très probablement morte. La faire claquer sous ses doigts est aussi un indicateur.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
Aidez l'élève en créant un horaire pour lui donner le temps de terminer ses travaux. Encouragez l'élève à travailler pendant de courtes périodes au lieu de passer plusieurs heures à la fois sur un même travail. Commencez par faire un remue-méninges permettant à l'élève d'écrire ses idées sur le sujet.
Souvent, l'enfant refuse d'écouter, se montre récalcitrant, vite irrité et se fâche rapidement. Le comportement est souvent hostile, ce qui peut conduire à des disputes avec les adultes.
Diminuer les sources de stimulation et de distraction dans son environnement : tv, les jeux. Pour aider votre enfant à mieux se concentrer, une des solutions réside dans le sommeil de qualité. Quand l'heure du coucher approche, faites lui faire des activités calmes : lecture, raconter une histoire, dessiner.
Les enfants ont plus de facilités à se confier avec eux qu'avec leurs propres parents. Puis, instaurez un rituel des soir. Essayez de leur consacrer dix minutes par jour où vous êtes vraiment à 100% avec eux pour les rassurer. Dernière astuce, en cette période, il est difficile de fêter les anniversaires.
L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon. L'écriture le fatigue et entraine des douleurs du poignet et du bras.
Les graphothérapeutes, eux, s'occupent spécifiquement de l'écriture. La plupart d'entre eux sont graphologues de formation, c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles d'analyser une écriture pour en déduire certains traits de personnalité du scripteur.
Quand évoquer une dyspraxie ? Suspecté avant 4 ans au regard des signes détaillés plus haut, le diagnostic de certitude ne peut généralement être fait avant 5 ans. Il requiert une évaluation développementale complète.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
L'orthophoniste pour un bilan complet
Un bilan orthophonique peut permettre de diagnostiquer une dysgraphie.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans/ du CE1, quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
- Prendre du recul et dédramatiser. Bannissez l'étiquette d'”enfant lent”, néfaste pour son bon développement psychologique. Prenez conscience du fait qu'il a simplement besoin d'un temps supplémentaire pour accomplir ce que vous lui demandez. - Instaurer des routines.
La lenteur, elle, rime avec la profondeur et une meilleure compréhension des autres. Surtout, évitons les situations où nous nous sentons acculés par le temps et par les innombrables obligations que nous nous imposons: cela nous rend agressifs et peu tolérants avec notre entourage", souligne Martine Teillac.