"C'est une réaction très instinctive, nerveuse et pas du tout réfléchie comme ce peut être le cas chez l'adulte, explique la psychologue. Spontanément, sous l'effet du stress, il amorce un sourire pour désamorcer l'émotion de l'interlocuteur en face de lui."
Un enfant qui rit après avoir été disputé n'est pas un enfant sadique ou qui provoque, ce rire correspond à la peur qu'il ressent face à son parent mais aussi à la gêne qu'il ressent, car il sait très bien qu'il est "en tort".
Ce sourire n'est ni une technique de manipulation ni un signe de provocation mais une réponse non consciente et instinctive : l'enfant, stressé et décontenancé, se met à sourire pour faire diminuer le niveau d'agressivité de son parent énervé.
Instinct de survie
Il se met alors à rire ou sourire pour désamorcer le mécontentement de celui qui le gronde. En effet, s'il a bien retenu quelque chose, c'est que quand vous souriez, rigolez, parlez calmement, vous êtes heureux et lui, ne risque rien.
Inutile de crier ou frapper l'enfant : lui retirer pendant quelques secondes ce qui est le plus important au monde pour lui, notre attention, suffit à le stopper. On recommande de ne jamais pratiquer le retrait avant 3 ans, plus après 6 ans, et de commencer par deux ou trois secondes.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Donc le rire nerveux est le résultat d'un stress, d'une fatigue ou d'un malaise que notre corps cherche à exprimer et évacuer. Il permet ainsi d'éliminer ses pensées négatives et ses sources de tension.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
En premier lieu, vous devez continuer à mettre des limites, incluant la conséquence au besoin. En imposant la représaille par contre, demeurez très neutre et n'allez pas dans des explications sans fin et émotives (« Tu sais comment je n'aime pas ça quand tu fais… »).
Il peut être considéré comme la résultante de deux phénomènes : d'une part, des actes moteurs complexes, d'autre part, un sentiment d'humeur positive et euphorique. Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques.
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Nom commun
Personne qui ne sait pas rire.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Un problème neurologique.
Les experts estiment que le TDAH non diagnostiqué est très souvent une cause du trouble de l'opposition. D'autres problèmes présents dès la naissance, comme un trouble du spectre de l'autisme ou le syndrome de Gilles de La Tourette, peuvent aussi être responsables du comportement de l'enfant.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Chaque consigne se transforme en bataille, toute règle est une incitation à désobéir, même les compliments sont mal reçus ? Qui sont ces « petits chevaux sauvages » qui, à l'instar de SPIRIT (le personnage du film de Dreamworks) s'opposent à toute autorité ?
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.