En général, à chaque cycle menstruel, un follicule libère un ovule, et le follicule disparaît une fois l'ovule libéré. Cependant, si aucun ovule n'est libéré, le follicule peut continuer à grossir, formant un kyste plus volumineux.
Quand ces kystes dépassent les trois centimètres, s'ils persistent sur plusieurs cycles ou s'ils présentent un cloisonnement, on parle de kystes organiques. Parmi eux, certains contiennent de la graisse voire des cheveux, il s'agit en réalité de tumeurs d'origine embryonnaire, tout à fait bénignes.
Quand faut-il s'inquiéter ? Les kystes, lorsqu'ils ne disparaissent pas spontanément, peuvent se rompre, tordre l'ovaire ou provoquer des douleurs sévères. Les kystes organiques peuvent aussi devenir très gros et faire sortir l'ovaire du petit bassin.
Certains kystes peuvent être le fruit d'une anomalie héréditaire (polykystose rénale), d'une affection cancéreuse (tumeurs malignes), d'une inflammation des tissus, d'une usure des tissus liés à l'âge (kyste synovial) ou encore d'un traumatisme.
Quand un kyste ovarien devient trop gros, il peut entraîner une torsion de l'ovaire, ce qui est une urgence médicale. Les symptômes[Définition] de cette torsion sont une douleur violente dans le bas-ventre pouvant être associée à des vomissements.
Cette boule sous la peau mesure, en moyenne, quelques millimètres ou centimètres (jusqu'à 5 cm pour les kystes sébacés les plus gros). Les symptômes du kyste sébacé diffèrent sensiblement en cas de kyste sébacé infecté.
en urgence si le kyste a donné lieu à des complications (hémorragie intra-kystique, torsion de l'ovaire, etc.) ; en cas de kyste ovarien organique ; pour un kyste fonctionnel qui ne disparaît pas après trois cycles menstruels, qui augmente de volume ou change d'aspect.
Certains facteurs peuvent favoriser l'apparition de kystes sébacés : la fatigue, le soleil, le stress, la chaleur, les frottements, le tabagisme. Certaines personnes ont plus de risque de développer un kyste sébacé.
Ils sont dus à un « dérèglement hormonal » qui provoque la transformation d'un follicule ou d'un corps jaune physiologique en kyste. Leur volume peut varier en fonction du cycle menstruel et ils finissent par régresser d'eux-mêmes en quelques semaines (d'où le nom de kystes "fonctionnels").
L'ÉCHOGRAPHIE
Elle permet de visualiser une éventuelle masse dans un ovaire (ou les deux) et d'en évaluer la taille, la forme, le contenu (solide ou liquide). Ces éléments permettent au médecin de penser qu'il s'agit plutôt d'un kyste bénin – sans gravité – ou d'un kyste potentiellement malin (cancéreux).
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
une pollakiurie (envies fréquentes d'uriner avec émission de petites quantités d'urine) ou des troubles intestinaux (ex. : constipation) en cas de compression des organes de la région pelvienne par le kyste.
Dans le cas où il existe de nombreux kystes, un traitement hormonal mettant les ovaires au repos pendant 6 à 9 mois permet d'obtenir une diminution de la taille des kystes.
Les fibromes grossissent lentement et font généralement moins de 7 centimètres de diamètre environ. Ils surviennent habituellement d'un seul côté.
Si le kyste est très volumineux, un médecin peut exercer une ponction afin de retirer le liquide du kyste (cette ponction se fait habituellement à l'aide d'une échographie) ou injecter de la cortisone dans le genou pour réduire l'inflammation.
La rupture de kyste
Le diagnostic est évoqué sur l'échographie qui met en évidence un kyste ovarien effondré associé à un épanchement liquidien dans la cavité péritonéale. Le traitement est essentiellement médical.
Les kystes fonctionnels ont tendance à disparaître spontanément en quelques semaines ou après deux ou trois cycles menstruels : 70 % des kystes fonctionnels régressent en 6 semaines et 90 % en 3 mois. Tout kyste persistant plus de 3 mois est considéré comme n'étant plus un kyste fonctionnel et il doit être analysé.
Le kyste synovial (également appelé kyste arthro-synovial) est tout à fait bénin, et son évolution est imprévisible. Il peut se résorber spontanément au cours des premiers mois, ou s'installer et devenir alors dérangeant. Il peut ainsi devenir particulièrement handicapant en raison de son caractère peu esthétique.
LES SYMPTÔMES DU KYSTE OVARIEN
des douleurs pelviennes (dans la partie inférieure du bassin) modérées, d'un seul côté du corps, donnant l'impression d'une pesanteur. des métrorragies (saignement génital survenant en dehors des règles)
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Lorsque les kystes sont associés à des signes, les principales manifestations sont des douleurs articulaires, une incontinence urinaire, des maux de dos, des douleurs à l'éternuement, un gonflement au niveau du sacrum, des céphalées, des troubles de la vue, une sensibilité au niveau du pénis ou du vagin et de la ...
Les manipulations du kyste sont par ailleurs déconseillées car elles favorisent l'infection du kyste et donc la survenue d'un épisode inflammatoire douloureux, voire d'un abcès.
Le retrait d'un kyste est une opération simple effectuée par un chirurgien dermatologue sous anesthésie locale. Nous réalisons cette intervention directement au centre. L'ablation d'un kyste peut être réalisée le jour même.
L'intervention
Elle se fait au bloc opératoire. L'intervention est faite en ambulatoire sous anesthésie locale, il n'y a pas besoin de réaliser une consultation d'anesthésie au préalable. L'incision est réalisée en regard du kyste, ou près de lui dans un pli. Le kyste est envoyé en analyse anatomopathologique.
La durée moyenne de l'arrêt de travail après ce type d'intervention est de deux semaines.