La plaie va commencer à exsuder, en émettant un liquide transparent. Beaucoup de patients pensent qu'il s'agit de pus et qu'il y a une infection en cours : en réalité c'est normal que la plaie coule, ce liquide la nettoie et lui apporte un tas d'éléments indispensables à la cicatrisation.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins. Une évaluation précise de l'exsudat est importante tout au long du processus de guérison.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
En cas d'infection, la plaie suinte
Il est facile à reconnaitre car il dégage parfois une odeur nauséabonde. Si vous constatez que du pus ou un liquide opaque suinte de la plaie, il n'y a pas de doute : une infection est en train de se développer.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Pas de suture si la plaie est suintante ou s'il y a perte de tissu. Comme pour les brûlures, le médecin prescrit des pansements gras lorsque la plaie est suintante. Lorsqu'une désinfection régulière est nécessaire, on utilise le même antiseptique pendant tout le traitement.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
La plaie va commencer à exsuder, en émettant un liquide transparent. Beaucoup de patients pensent qu'il s'agit de pus et qu'il y a une infection en cours : en réalité c'est normal que la plaie coule, ce liquide la nettoie et lui apporte un tas d'éléments indispensables à la cicatrisation.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
La plaie nécrosée
Hors, nous avons vu précédemment l'importance de la circulation sanguine pour les tissus et les cellules (cf cicatrisation : fondamentaux et anatomie de la peau). La plaie nécrosée se présente sous forme de plaques noirâtres et/ou cartonnées.
Le traitement des lymphœdèmes repose sur un ensemble de mesures : réduction du volume du membre atteint par compression, exercices physiques, drainage lymphatique manuel et conseils pour prévenir les infections de la peau.
Pour favoriser une bonne cicatrisation, il est ensuite recommandé de changer le pansement régulièrement. Pendant les 2 à 3 jours qui suivent la blessure, le pansement doit être changé tous les jours (ou dès qu'il est mouillé ou souillé). Si la plaie est propre, il peut ensuite être remplacé tous les deux jours.
Parce qu'elle va prévenir la formation de croûtes. La cicatrisation des plaies en milieu humide permet d'éviter la formation d'une croûte. Dans ces conditions, l'humidité favorise la division et la migration cellulaire.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
Sur une plaie souillée par exemple, nettoyer à l'eau et au savon. Désinfecter ensuite une fois avec un antiseptique. Cela suffit en général, en surveillant l'évolution de la plaie. Appliquer un soin cicatrisant, deux fois par jour jusqu'à cicatrisation complète.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
L'exsudat (ou les exsudats) est un terme très général donné à l'ensemble des fluides produits par les plaies aiguës ou chroniques une fois la phase hémostatique terminée. Il s'agit d'un liquide qui a suinté des vaisseaux sanguins durant la phase inflammatoire, lorsque la perméabilité de ces derniers augmente.