"Tout simplement parce qu'un mail utilise le réseau internet, les data centers (les serveurs). Lorsque vous en recevez un, c'est pareil, lorsque vous faites une requête sur Google ou Yahoo, c'est la même chose. Cela utilise de l'énergie, donc de l'eau, et cela émet des gaz à effet de serre.
Une fois le mail envoyé et reçu, vient le temps du stockage, générateur lui aussi de CO2. Car là encore, le fait de conserver ce courriel nécessite de faire appel à un ou plusieurs data center. En moyenne, chaque Français garde entre 10.000 et 50.000 mails non lus dans sa boîte de réception !
Chaque Français stocke 10.000 à 50.000 d'e-mails inutilement
Toutes ces données sont stockées dans des datacenters, qui consomment annuellement 200 TWh par an et produisent 0,3 % des gaz à effet de serre, selon le site Nature.
L'empreinte carbone des terminaux utiles aux emails
Un émail stocké, c'est 10 grammes de CO2 généré par an (d'après Cleanfox), soit le bilan carbone d'un sac plastique. Ces centres de traitement de données tournent 24h/24 et 7j/7 et doivent être refroidis, ce qui génère de la pollution numérique.
Un courriel de 1 Mo envoyé à un seul destinataire équivaut à la consommation électrique d'une ampoule pendant une heure et à l'émission de 19g de CO2, et 73g de CO2 pour 10 destinataires.
Cela est dû aux serveurs des data centers qui requièrent des métaux et des ressources importants pour être fabriqués et entretenus. Enfin, il faut également parler des spams, ces mails intempestifs que l'on reçoit par centaines.
« Un courriel avec une pièce jointe d'1 Mo consomme l'équivalent d'une ampoule 25 Watts pendant 1 heure. »
Contrairement aux idées reçues, la plus grande partie de la pollution numérique est engendrée au moment de la fabrication des appareils, et non lors de leur utilisation. En effet, près de la moitié des gaz à effet de serre émis par la filière numérique provient en fait de cette phase de fabrication (47%).
Nettoyer sa boîte mail régulièrement est donc une manière accessible à tous qui permet d'aider dans une certaine mesure à réduire la pollution numérique, et c'est bon pour la planète. En effet, un français reçoit en moyenne 39 mails par jour. Un mail avec une pièce jointe peut émettre 19g de CO2.
Un e-mail d'un mégaoctet (= 1 MB) émet lors de son cycle de vie total 20 g de CO2, soit l'équivalent d'une ancienne lampe de 60 W allumée pendant 25 min. 20 e-mails par jour et par utilisateur représentent, sur une année, les émissions de CO2 de 1000 km parcourus en voiture.
L'auteur de l'étude estime toutefois qu'un email moyen a une empreinte carbone soixante fois plus petite que celle d'une lettre. Mais en moyenne on envoie soixante fois plus de mails que de lettres, belle illustration de l'effet rebond, qui consiste à plus utiliser un outil moins carboné.
Pour commencer, il faut bien penser à alléger chaque mail envoyé : pas de pièce jointe inutile, et si pièce jointe il y a, vous pouvez réduire sa taille avant de l'ajouter. Par exemple, compresser les images ou les envoyer via un lien hypertexte est moins énergivore qu'un document.
Le coût d'un e-mail est d'environ 0.009€. Courrier : Mais il faut aussi compter l'essence et donc la pollution de la planète avec les gaz à effet de serre. Donc, il vaut mieux envoyer un e-mail qu'un courrier.
Une recherche Google = 5 à 7 grammes de Co2. Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 ...
Pourquoi les data centers polluent ? La pollution des data centers provient essentiellement de leur besoin en électricité continu puisqu'ils fonctionnent 24h/24 et 7j/7 et des systèmes de refroidissement dont ils ont besoin.
Supprimer les spams : rends-toi dans l'onglet messages indésirables > sélectionne l'ensemble des messages à l'aide du carré en haut à gauche > clique sur vider le dossier. Vider la corbeille : rends-toi dans l'onglet éléments supprimés > sélectionne l'ensemble des mails > clique sur vider le dossier.
Si vous êtes dans la boîte de réception de l'application Mail, appuyez sur les touches Commande + Maj + N pour mettre à jour les comptes de messagerie et essayer d'obtenir tous les nouveaux messages en attente sur le serveur de messagerie.
Quels sont les impacts du numérique ? Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd'hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l'empreinte carbone nationale [4].
L'envoi d'un SMS passe par le réseau de téléphonie et non sur le Web avec ses énormes centres de données (data centers). Pour une simple requête sur votre moteur de recherche préféré ou un mail, c'est 7 grammes de CO2 émis… Au final, le numérique représente 4 % des émissions de CO2 mondiales.
En effet, selon l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maitrise de l'Énergie) : 1 e-mail envoyé génère 10 grammes de CO2. 1 pièce jointe de 1 Mo génère 19 grammes de CO2. 1 pièce jointe volumineuse génère jusqu'à 50 grammes de CO2.
Voici un calcul qui va vous démontrer que la fabrication d'un ordinateur émet 24 fois plus d'équivalent CO2 que l'énergie consommée pendant un an d'utilisation. Partant, le geste le plus efficace pour préserver l'environnement est d'utiliser le matériel informatique le plus longtemps possible.