L'asthme ne se guérit pas : il persiste toute la vie même si des phases de rémission peuvent durer plusieurs années, faisant parfois oublier la maladie. Le contrôle de la maladie repose sur un traitement de fond quotidien et un traitement de crise, uniquement en cas de symptômes.
L'asthme est une pathologie bénigne
Au niveau mondial, les chiffres sont encore plus impressionnants : l'Organisation mondiale de la Santé évalue à 383 000 le nombre de décès dus à la pathologie, en 2015. Il est donc important de se faire dépister en cas de signes de la maladie.
L'asthme ne peut être traité définitivement, malgré la possibilité de phases de rémission parfois assez longues. Si vous souffrez d'asthme chronique, vous devrez suivre un traitement de fond sur un temps assez long, mais pas forcément à vie.
Il est toutefois rare que l'asthme disparaisse définitivement. La fréquence des rechutes à l'âge adulte est loin d'être négligeable. Dans l'asthme dû à une allergie à une substance facile à identifier, l'élimination de l'allergène peut faire disparaître totalement les symptômes de la maladie.
Les conséquences de l'asthme sur la vie quotidienne
Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
Les traitements utilisés pour soigner l'asthme à base de corticoïdes font grossir. Faux (sauf exception). La plupart du temps, les corticoïdes sont utilisés dans l'asthme sous forme inhalée, ce qui a très rarement une influence sur le poids.
prévenir un médecin sans attendre.
En l'absence d'amélioration, ou en cas de véritable sensation d'étouffement d'emblée, il faut considérer qu'il s'agit d'un asthme aigu grave, et appeler une équipe médicale d'intervention au domicile : SAMU (15) ou pompiers (18 ou 112).
Dans certains cas, il peut arriver que la dose recommandée soit dépassée. Le surdosage se manifeste par des tremblements, des palpitations, des crames, des maux de tête, une tachycardie et une modification de la tension artérielle. Dans ce cas, il est indispensable de consulter un médecin au plus vite.
L'asthme ne se guérit pas : il persiste toute la vie même si des phases de rémission peuvent durer plusieurs années, faisant parfois oublier la maladie.
Consommer du jambon, du saucisson ou de la viande fumée au moins quatre fois par semaine pourrait aggraver les symptômes de l'asthme au cours du temps, a conclu une étude menée par des chercheurs de l'Inserm, l'Institut français de la santé et de la recherche médicale publiée en janvier dans la revue médicale Thorax.
Restez donc au calme, de préférence "en position assise, penché un peu en avant", la position allongée ne facilitant pas la respiration, et concentrez-vous sur votre respiration.
Corticoïdes. Les corticoïdes bloquent la réponse inflammatoire de l'organisme et sont extrêmement efficaces pour réduire les symptômes de l'asthme. Ce sont les anti-inflammatoires les plus puissants et ils constituent une part importante du traitement depuis des décennies.
Les muscles se contractent, la production de mucus augmente et le passage de l'air dans les poumons est gêné. La respiration devient difficile (respiration sifflante) et des épisodes de toux apparaissent.
«L'asthme est la rencontre d'un terrain génétique prédisposé et de l'environnement, soit les allergènes, les polluants et les virus», poursuit-il. En effet, le pollen, les poils d'animaux ou encore la pollution vont ainsi plus facilement être attirés vers des bronches «à risque».
Au cours d'une exacerbation de l'asthme, la mesure du souffle par débitmètre de pointe ou explorations fonctionnelles respiratoires, lorsqu'elle est réalisable, montre une aggravation de l'obstruction des bronches.
Les sports d'endurance sont recommandés aux asthmatiques
Les sports d'endurance développent la capacité pulmonaire et contribuent ainsi à diminuer l'essoufflement. Ils sont donc particulièrement adaptés aux personnes asthmatiques : randonnée, vélo, jogging, ski de fond, tennis, danse, etc.
Les allergènes respiratoires (ou pneumallergènes) sont des particules microscopiques présentes dans l'air ambiant et qui, même inhalées en quantité minime, peuvent déclencher des symptômes d'asthme en arrivant au niveau des bronches.
Les complications de l'asthme chronique
Les complications les plus fréquentes de l'asthme sont bien sûr les crises d'asthme, mais aussi les infections respiratoires lorsqu'il se surinfecte. Les infections virales comme la bronchite ne sont pas un facteur aggravant de l'asthme, mais peuvent déclencher des crises.
Il arrive, très rarement, que ce médicament provoque de l'hyperactivité, des troubles du sommeil et des changements dans le comportement des enfants. Si cela se produit, communiquez avec le médecin de l'enfant.
La toux typique d'un asthmatique est sèche, quinteuse, survenant au milieu de la nuit ou déclenchée par un effort physique. Mais elle peut prendre d'autres aspects, être grasse, se manifester dans la journée, sans facteur déclenchant apparent.
D'autres médicaments sont également proposés en alternative : montélukast, théophylline à libération prolongée, tiotropium et, après avis spécialisé, omalizumab, benralizumab, mépolizumab ou reslizumab.
La mélatonine est une hormone qui sert à faire naturellement venir le sommeil. Les chercheurs ont également découvert qu'elle favorise le rétrécissement transitoire des voies respiratoires inférieures (ou bronchoconstriction), et donc les crises d'asthme.
La crise d'asthme peut durer plusieurs minutes, voire quelques heures. Une fois la crise passée, la respiration redevient normale ; les symptômes disparaissent rapidement, parfois spontanément ou en réponse au traitement de secours.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Très fréquemment : tremblements, augmentation du rythme cardiaque, palpitations. Fréquemment : maux de tête, crampes musculaires. Rarement : diminution du taux de potassium dans le sang, bouffées de chaleur, rougeurs cutanées, irrégularités du rythme cardiaque.