Les marchés sont défaillants quand une des deux parties est mieux informée que l'autre lors d'une transaction (l'information est dite asymétrique). Dans une telle situation, des phénomènes de sélection adverse ou d'aléa moral peuvent survenir.
Les défaillances de marché peuvent provenir d'imperfections de marché, comme l'existence d'un pouvoir de marché ou d'asymétries d'information, mais peuvent aussi résulter d'une mauvaise définition des droits de propriété.
Un État est donc qualifié de défaillant lorsqu'il n'y a aucune autorité centrale en mesure d'assurer à titre exclusif l'exercice de la violence légitime au sein des frontières dudit pays et lorsqu'il n'assure pas le respect des droits de la personne et la satisfaction des besoins fondamentaux des populations.
Il y a trois grandes défaillances de marché : la présence d'externalités, l'existence de biens collectifs et l'asymétrie d'information.
À ce titre, la pollution est un exemple d'externalité négative, entraînant une défaillance du marché. Les agents qui produisent des externalités ne sont pas incités à les réduire, car les externalités entraînent un effet (négatif dans ce cas) sans compensation financière.
Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
Quelles sont les principales défaillances du marché ? Les principales défaillances du marché sont les externalités négatives. Il s'agit de coûts indirects pour les individus et la société. Lorsqu'une personne consomme un certain bien, il ne nuit pas seulement à lui-même, mais également aux autres.
Comment l'Etat se substitue au marché pour pallier ses défaillances et corriger ses dysfonctionnements ? En raison des externalités positives qu'ils génèrent, c'est l'Etat qui prend en charge la production des biens publics, seul ou en partenariat avec un organisme privé.
Les limites de la loi du marché st nombreuses : il ya des monopoles, des oligopoles, marchés des produits de luxe et les phénomènes de concentration. De plus, les entreprises cherchent aussi à fausser le jeu de la concurrence.
C'est même un élément de la définition de la défaillance : est État défaillant celui qui ne peut résoudre seul ses problèmes, qui a besoin, même s'il n'en est pas demandeur, d'une intervention extérieure.
La présence d'externalités, la question des biens communs et des biens publics et la situation d'asymétrie de l'information sont trois cas qui peuvent illustrer ces défaillances du marché. L'action des pouvoirs publics est alors nécessaire pour corriger ces défaillances.
La défaillance de l'État peut aussi se comprendre sans rapport avec le pourvoi par le marché de ressources. Il peut s'agir, plus simplement, d'une situation où la puissance publique n'agit pas comme elle devait le faire, en omettant d'agir ou en n'agissant pas, ou alors, en agissant de manière désorganisée.
Pour lutter contre les externalités, le gouvernement va devoir intervenir avec la mise en place de politiques publiques. L'objectif est de modifier le comportement des individus et des entreprises afin que les externalités négatives diminuent et que les positives augmentent.
Un marché est efficace quand les producteurs et les consommateurs sont nombreux et bien informés et quand aucun obstacle n'intervient pour empêcher la confrontation de l'offre et de la demande, notamment par intervention arbitraire sur les quantités ou sur les prix.
Je fais le point Face aux défaillances du marché, les pouvoirs publics interviennent en mettant en place des lois visant à encadrer certaines activités, ou à instaurer des incitations (taxes, subventions, etc.) pour modifier les comportements des agents économiques.
L'offre d'emplois est inférieure à la demande : c'est précisément la loi du marché. Ce sont donc les entreprises qui décident et qui imposent leurs conditions. S'il y avait un équilibre entre les demandes et les offres (l'optimum du plein emploi), elles devraient revoir leurs exigences à la baisse…
Les exigences du marché : compétitivité, prix, qualité et image.
Un marché peut être national, régional, saisonnier, concentré, diffus, captif, fermé, ambulant... Chaque caractéristique du marché entraîne des contraintes et des clefs de succès spécifiques qu'il est important d'identifier.
Nous examinerons quatre familles de défaillances de marché créées ou accentuées par les insuffisances des pouvoirs publics : les asymétries d'information, la concurrence imparfaite, les externalités négatives et la mauvaise gestion des biens collectifs.
La nécessité de règles pour le marché
Le marché ne peut fonctionner sans règles telles que, par exemple, l'interdiction du vol, le contrôle des poids et mesures, la définition de l'unité monétaire utilisée. Ces règles exercent des contraintes sur les individus.
Les défaillances découlant de l'existence de biens communs, de biens collectifs ou d'externalités sont liées à des questions de droits de propriété inexistants ou mal définis. Les externalités désignent la conséquence d'une activité économique qui ne fait pas l'objet d'une contrepartie marchande (paiement d'un prix).
L'une des façons de limiter l'asymétrie d'information est d'insérer dans le contrat de vente des clauses qui limitent l'action de l'un des intervenants si l'autre intervenant a dissimulé des informations ou a eu un comportement inadéquat.
La pollution engendrée par un site industriel est un exemple d'externalité négative car l'activité industrielle engendre des coûts négatifs qui ne sont pas supportés par l'entreprise polluante mais par l'ensemble de la communauté concernée par les conséquences négatives.
encourager les activités à l'origine d'externalités positives et limiter les activités sources d'externalités négatives ; organiser la production de biens publics et éviter la surexploitation des biens communs. Cependant, l'économie peut également être confrontée à des dysfonctionnements de l'action publique.
L'État peut intervenir pour internaliser les effets externes. Pour cela il dispose de trois instruments, la norme, la taxe et la subvention.