S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive. Même si personne ne les accuse carrément, ils ont une réaction exagérée en raison de leur peur d'être pris.
Sachez-le : mentir provoque du stress et fait augmenter la température corporelle ! C'est pourquoi beaucoup de menteurs transpirent. Et c'est encore pire quand ils se sentent pris au piège. Leur visage peut devenir rouge et c'est particulièrement visible chez les menteurs qui ont la peau claire !
Les menteurs clignent souvent les yeux ou se frottent les mains contre leurs paupières. "Froncer les sourcils et ouvrir grands les yeux peuvent également être des signaux. Le simple fait de fuir quelqu'un du regard est généralement un signe clair de mensonge", affirme Lillian Glass.
Les indicateurs fiables d'un mensonge
Lorsque le menteur s'exprime, son discours contient généralement plus d'hésitations, moins de mots, moins de détails contextuels, plus d'omissions. Ses réponses sont plus évasives, moins plausibles, moins structurées et manquent parfois de cohérences.
D'instinct, les gens respirent plus bruyamment lorsqu'ils mentent, car mentir modifie le rythme cardiaque et le débit sanguin. Parfois, les menteurs ont du mal à parler, car ils ont la bouche sèche, une réaction du corps au mensonge. 6. Leurs mouvements oculaires habituels changent.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Une astuce pour déstabiliser un menteur : L'effet de surprise est une technique qui a fait ses preuves. «La meilleure technique consiste à faire croire au menteur qu'on prend tout ce qu'il dit pour argent comptant.
"Un mensonge répété finira par générer moins d'efforts sur le plan cognitif et, par conséquent, sera plus difficile à détecter" précisent ainsi les auteurs de l'article, qui estiment qu'en matière de détection du mensonge, "peu d'indicateurs observables sont fiables".
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
L'amygdale est incontestablement la structure du cerveau qui est directement liée à ces comportements malhonnêtes. Le cerveau du menteur passerait par un processus sophistiqué d'auto-entraînement où l'individu finirait par mettre de côté toute émotion ou tout sentiment de culpabilité.
Les tenants de la PNL ont mis au point une grille de lecture des mouvements oculaires. Ainsi un regard vers la gauche signifierait qu'une personne se “remémore » un événement : un vrai souvenir. Ainsi un mensonge se trahirait par un regard en haut à droite car elle visualiserait un évènement “construit”.
Qu'est-ce que le mensonge compulsif ? Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
En vous mentant (souvent par omission), votre conjoint cherche seulement à se simplifier la vie ! Il vous trompe sur des sujets essentiels (il n'est pas libre, il boit, il est criblé de dettes…), s'enferre dans ses âneries, promet de changer, recommence, fait l'étonné, nie… bref, c'est un menteur pathologique.
Relevez les changements de comportement qui ne sont pas typiques de la personne et posez-lui des questions à leur sujet. Ne formulez pas d'hypothèses ou d'opinions sur les raisons de ces changements. Si vous vous trompez, la personne peut être découragée de poursuivre la conversation.
Il n'existe pas de traitement à proprement parler de la mythomanie. Une prise en charge psychiatrique ou psychologique peut aider à diminuer la mythomanie, mais bien souvent, les patients atteints n'ont pas conscience de leur trouble.
Alors, quels que soient sa forme et son auteur(e), comment et pourquoi le mensonge devient-il un poison dans la relation amoureuse ? Il peut ébranler la stabilité d'un couple « et mettre à mal la confiance au point d'envisager la séparation ou la vengeance, explique Lisa Letessier, psychologue clinicienne (1).
Le tête bouge rapidement. Si tout à coup vous voyez quelqu'un faire un mouvement de la tête lorsque vous lui posez une question directe, il est possible qu'il vous mente. "La tête va se rétracter ou partir en arrière, se pencher, se relever ou s'incliner sur le côté", écrit Lillian Glass.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
Dans certains cas, comme c'est souvent le cas au début d'une relation, les mensonges peuvent servir à renforcer le lien et créer une proximité. Dans d'autres cas, on ment pour éviter les conflits ou les tensions, ou pour éviter de blesser quelqu'un.
Il croit en ses mensonges
Le mythomane adhère tellement de manière plus ou moins consciente à ses fabulations que la frontière entre réalité et mensonge devient flou. A tel point que les spécialistes ont du mal à répondre à la question suivante : est-ce qu'un mythomane sait qu'il ment ?
Les personnes honnêtes sont loyales et fermes dans leurs convictions. Même si elles se sentent parfois mal à l'aise, elles sont très habiles au moment de créer des liens puissants et significatifs avec des personnes qui en valent la peine. On dit souvent que tout le monde loue et défend la vérité.