Donc, on peut le dire, le « -s » final de « toujours » est bien à l'origine le fameux « -s » du pluriel (= « tous les jours »). Ce n'est pas le cas pour « mais » et « jamais » qui se terminent par un « -s » dit adverbial, qu'on rencontre dans divers adverbes (« alors », « puis ») et prépositions (« après », « dès »).
Dans la langue parlée, s'emploie pour relier très librement des éléments d'un récit : Alors moi, ça m'a paru bizarre. 5. Dans des phrases exclamatives ou interrogatives, exprime divers sentiments (surprise, impatience, indignation, etc.) : Ça alors !
Le mot toujours tire son origine des mots tous et jours , tous les deux au pluriel, donc avec un s de pluriel à la fin de jours . C'est ce qui explique qu'on écrive aujourd'hui toujours avec un s final.
Faut-il mettre un "s" à "cent" ou pas ? Concernant les chiffres, la règle veut qu'ils soient invariables à l'exception de "vingt" et de "cent" qui prennent un "s" lorsqu'ils sont multipliés et qu'ils sont à la fin.
Puits est issu du latin puteus, trou, fosse. Le mot, écrit puz, puiz et puis au début du XIIe s., a pris un t étymologique au XVIe s. pour éviter la confusion avec l'adverbe puis.
L'impératif présent se conjugue à trois personnes (tu, nous, vous) et sans pronom précédant le verbe. Au présent, à la 2e personne du singulier, les verbes du 1er groupe se terminent sans s, sauf lorsqu'ils sont suivis de “y” ou “en” : mange ! Manges-en un peu !
En effet, ce mot ne vient pas du latin et n'appartient pas au fonds de mots très anciens en français qui font leur pluriel en -aux pour des raisons historiques. Le mot landau provient du nom de la ville allemande de Landau, où les landaus étaient fabriqués.
Les noms en –eau font leur pluriel en –eaux.
Les noms en -ail prennent un s au pluriel sauf sept noms qui font leur pluriel en -aux : des baux, des coraux, des émaux, des soupiraux, des travaux, des vantaux et des vitraux. Les noms terminés par -au ou par -eau prennent un x au pluriel sauf une exception qui prend un s : des landaus.
« Pour les mots en -ou, comme clou(s) / pluriel clous, l'Académie donne le pluriel en s, sauf pour ceux qui finissaient anciennement par un l mouillé, comme pou / poux (ancien français pouil), genou / genoux, verrou / verroux (Acad. genouil, verrouil jusqu'en 1762, puis pluriel verrous).
En général, les adjectifs de couleur s'accordent en genre et en nombre. Mais les adjectifs de couleur dérivés d'un nom (orange, marron, cerise, crème, pastel, turquoise, bronze, etc.) sont invariables. Les adjectifs de couleur composés (bleu turquoise, jaune pâle, bleu-vert, etc.)
« Le plus souvent, les adjectifs de couleur ne prennent pas de “s” au pluriel lorsqu'ils sont aussi des noms communs : “orange”, “marron”, “aubergine”, “moutarde”... Ces mots sont invariables (ex. : “des chaussures marron”). » Exceptions. « Il y a cependant des exceptions : “écarlate”, “rose”, “mauve”, “pourpre”...
On n'écrit pas « manges ta soupe » mais « mange ta soupe », même si « manger » est ici conjugué à la 2e personne du singulier.
Accord du nom après sans
se met au singulier ou au pluriel selon le nombre de choses ou d'êtres habituellement présents : une lettre sans date (Il n'y a habituellement qu'une seule date dans une lettre.) un jardin sans fleurs (Il y a habituellement plusieurs fleurs dans un jardin.)
Orange. Comme tous les autres noms employés comme adjectifs de couleur, orange reste invariable quand il a la valeur d'un adjectif : des toiles orange ; des tissus orange. Le nom de la couleur prend la marque du pluriel : un orange clair ; des oranges vifs.
Quand un nom est utilisé comme adjectif de couleur, il devient invariable. Les seuls à faire exception et à s'accorder malgré tout sont « écarlate », « fauve », « incarnat », « mauve », « pourpre » et « rose » : Les enveloppes marron sont rangées dans le tiroir.
Ainsi, l'exemple donné est-il explicite : « Une prairie en fleurs. » En revanche, « en fleur » est au singulier lorsqu'il s'agit des fleurs de la même espèce, l'expression désignant alors le temps de la floraison : un pommier en fleur.
On l'a tous appris à l'école: le mot le plus long de la langue française, qui arbore fièrement ses 25 lettres, est «anticonstitutionnellement».
Il faut écrire : Ces six mille téléphones font partie d'une édition limitée. L'adjectif numéral « mille » ne prend jamais de « s » : il est invariable.
Il y a des noms ou des adjectifs qualificatifs qui sont invariables. Ce sont des noms qui s'écrivent de la même façon au singulier et au pluriel. Ils ont en commun de se terminer tous par la lettre –s ou la lettre –x ou la lettre -z.
Plur. : des pneus (pluriel en s, exception à la règle du pluriel en x des mots en -eu, comme aussi bleu et feu au sens de « défunt »).