Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation. Des maladies chroniques telles que le diabète, mais également le tabagisme peuvent entraîner une diminution de l'oxygénation du tissu et par voie de conséquence retarder la cicatrisation.
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.
Quel que soit l'origine des cicatrices (acné, hypertrophique ou chéloïde) il faut compter environ 18 mois. Après elle est considérée comme mature. Si la cicatrice évolue de façon anormale, il est possible de faire appel à un dermatologue.
Résultat : la cicatrice s'épaissit et évolue “en relief” en prenant une teinte rouge à brune. Au fil du temps, la cicatrice s'élargit. La cicatrice hypertrophique régresse voire disparaît au fil du temps.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Au lieu de rester relativement plane, la cicatrice chéloïde se développe en relief. Cela commence par une petite boule dure de coloration brun-rouge, puis ce nodule se développe, s'épaissit et s'élargit sur quelques millimètres à plusieurs centimètres. Ce phénomène est dû à une prolifération anormale du tissu cutané.
Qu'il s'agisse du souvenir laissé par une opération ou un accident, certaines cicatrices marquent à vie. Le tissu cicatriciel a un aspect différent du reste de la peau parce qu'il ne contient pas de cellules de graisse (adipocytes) ou de follicules pileux.
En s'accumulant, le collagène en excès engendre l'épaississement du tissu cutané et donc le développement de la cicatrice boursouflée.
La pommade cicatrisante à base de silicone est le meilleur choix pour traiter les cicatrices récentes ainsi que les anciennes. La crème cicatrisante LIPOELASTIC gel permet également de traiter efficacement les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes.
Une cicatrice chéloïde se caractérise par une cicatrice en relief et colorée rouge, blanche, rose ou brune. Elle ne se résorbe pas naturellement et peut même évoluer au-delà de sa zone initiale.
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie.
La vitamine A est présente dans de nombreux légumes et fruits : carotte, citrouille, épinards, brocolis, poivrons rouges, melon, abricot… Elle contribue au renouvellement cellulaire et va donc accélérer le processus de guérison. Quant au silicium, ce minéral permet de raffermir et d'améliorer l'élasticité de la peau.
Quelles vitamines privilégier pour une cicatrisation plus rapide ? Les vitamines A, D, C, K et B ainsi que des oligo-éléments comme le fer, le magnésium, le cuivre et le manganèse favorisent la production de collagène, la prolifération cellulaire, et accélèrent donc le processus de cicatrisation.
L'eau de rose et l'huile essentielle de santal
Ces deux produits naturels favorisent la cicatrisation, en effet l'eau de rose est une stimulant naturel de la peau. De son côté l'huile essentielle de santal possède des propriétés antiseptiques et régénératrices pour les tissus de la peau.
La dernière phase de cicatrisation est la phase de régénération qui commence environ au bout d'une semaine. La plaie se referme alors complètement à la surface. En cas de blessures superficielles n'affectant que l'épiderme, une régénération de la peau sans cicatrice, autrement dit invisible, est possible.
Les cicatrices chéloïdes ne s'améliorent et ne régressent jamais spontanément. Ces cicatrices peuvent rester stables ou même au contraire, s'élargir progressivement, ce phénomène étant causé par la formation excessive de collagène dans le derme (et par le développement excessif des cellules du derme, les fibroblastes).
Les chéloïdes apparaissent lorsque le processus de cicatrisation est anormal. Les cellules de la peau produisent des tissus fibreux de façon excessive. La quantité de collagène présent dans la peau augmente la taille et son épaisseur de la cicatrice, elle devient dure et fibreuse.
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Toute lésion peut entraîner le développement d'une cicatrice chéloïde ou hypertrophique. Cependant, certaines zones du corps semblent les développer plus facilement. Il s'agit notamment de la partie supérieure du corps : oreilles, cou, épaules, sternum(2).
Le diagnostic de chéloïdes peut être posé par votre médecin, ou un dermatologue, qui se base d'abord sur la localisation et l'apparence de la cicatrice, puis sur sa prolifération au fil du temps.
Le traitement de la chéloïde peut aussi se faire à l'aide de crèmes spécifiques comme : le Cicaplast Baume B5, la crème réparatrice Cicalfate, la crème cicatrisante Cicabio ou la crème Epithéliale AH.