Vos cellules construisent des "ponts" pour régénérer la peau
La couche extérieure de la peau (l'épiderme) et les cellules qui la forment ont trouvé un étrange moyen d'aider les plaies à se refermer : elles s'unissent pour former des "ponts".
Dans les cas les plus simples, il suffit d'exciser la cicatrice défectueuse et de refermer avec une technique de suture parfaite pour espérer obtenir une nouvelle cicatrice plus discrète grâce à un chirurgien esthétique qualifié à Paris.
Une rougeur, un gonflement, parfois des démangeaisons après une plaie ou une incision: tout est normal, c'est la peau qui cicatrise !
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation. Cette phase de « détersion suppurée » a une durée variable.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Sur une plaie souillée par exemple, nettoyer à l'eau et au savon. Désinfecter ensuite une fois avec un antiseptique. Cela suffit en général, en surveillant l'évolution de la plaie. Appliquer un soin cicatrisant, deux fois par jour jusqu'à cicatrisation complète.
Un saignement postopératoire
Un saignement peut se produire dans les jours qui suivent l'opération, le plus souvent dans les premières 24 heures. Un hématome (collection de sang) important se forme alors, lequel se traduit par un gonflement et une tension douloureuse de la zone opérée.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Pour aider une plaie à cicatriser, il faut mettre dans son assiette des aliments riches en vitamine C : agrumes, kiwis, fraises, cassis, poivrons, groseille, épinards... La vitamine C renforce le système immunitaire et limite donc le risque d'infection. Elle stimule aussi la régénération des cellules.
La plaie bourgeonnante
Elle présente un aspect rouge. Cela traduit la présence d'un tissu en bonne voie de cicatrisation. Cet aspect de la plaie est le signe d'une bonne vascularisation qui permet la migration et l'implantation des fibroblastes.
La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois. Il est donc indispensable de protéger la cicatrice du soleil.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Les patients qui subissent des opérations majeures objectivent des signes de fatigue qui durent beaucoup plus longtemps que la douleur, la cicatrisation des plaies et l'hospitalisation. La fatigue postopératoire est un fait réel qui retarde le retour à la normale des activités de tous les jours et de la qualité de vie.
Au même titre que les anti-inflammatoires que l'on prend par voie orale, la glace va avoir un effet anti-inflammatoire qui ralentit le processus d'inflammation, pourtant nécessaire à la cicatrisation. »
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins. Une évaluation précise de l'exsudat est importante tout au long du processus de guérison.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Ses bénéfices sont multiples : appliquée matin et soir jusqu'à ce que la plaie soit bien résorbée, la pommade cicatrisante permet d'accélérer le temps de reconstitution des tissus de la peau lésée et d'éviter la formation de croûtes puis de cicatrices.
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.