Du côté psychologique, l'anxiété, la dépression et la solitude se retrouvent chez la majorité des femmes alcooliques. « 50 % d'entre elles ont fait au moins une tentative de suicide (.) En buvant, la femme cherche l'oubli et l'apaisement de ses angoisses ».
"Cette consommation excessive d'alcool est parfois liée à un trouble de l'image de soi ou à un trouble de la féminité, explique le docteur William Lowenstein. Ainsi, l'abus d'alcool peut aller de pair avec une violence familiale ou conjugale.
Le recours à l'alcool est plus fréquent quand il y a association anxiété-dépression chez un individu, ou lorsqu'une personne présente une anxiété sociale importante. L'alcool est alors perçu comme une auto-médication contre la dimension anxieuse.
Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l'absence de consommation d'alcool.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Une envie irrépressible de boire
Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", un besoin impérieux de consommation d'alcool.
La sensation de soif peut aussi résulter d'une hyperthyroïdie quand la glande thyroïde produit trop d'hormones. Au moindre doute, n'hésitez pas à en parler à votre médecin. Enfin, une soif excessive peut être l'effet secondaire de la prise de certains médicaments comme les antidépresseurs, les antipsychotiques, etc.
Les dimensions de personnalité les plus souvent associées à l'alcoolodépendance sont la recherche de sensations, la personnalité antisociale et la recherche de nouveautés. La recherche de sensations apparaît comme un déterminant particulièrement important.
A poids égal, le corps d'une personne qui a moins de tissus adipeux contient davantage d'eau que celui d'une personne qui en a plus. Pour pouvoir calculer l'alcoolémie (taux d'alcool dans le sang) chez une personne, il faut connaître la quantité d'alcool qu'elle a consommée et son poids.
Comment vivre avec une personne alcoolique
La toute première étape est de prendre conscience du problème d'alcoolisme du proche en question et de bien s'informer pour comprendre qu'il s'agit d'une maladie. Ce premier pas vous permettra de trouver les réactions appropriées et de vous donner les moyens d'être aidé•e.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Avec des mots simples et sincères, vous pouvez lui expliquer ce qui vous inquiète dans son comportement et l'inviter à réfléchir aux raisons qui l'amènent à boire autant. Choisissez un moment où, l'un et l'autre, vous avez du temps pour discuter dans un lieu qui se prête à ce type d'échange.
De manière générale, les femmes sont plus sensibles aux effets toxiques de l'alcool.» Et ce n'est pas tout. Les femmes ont une masse graisseuse plus importante que les messieurs. Leur organisme dispose d'un plus petit volume aqueux pour diluer l'alcool ingéré, d'où une alcoolisation plus rapide.
La consommation excessive d'alcool provoque une atrophie du cervelet ; celui-ci n'est donc pas capable de remplir sa fonction correctement. Les troubles sont généralement limités aux jambes. La personne a une démarche irrégulière et saccadée, elle écarte les jambes, et a des difficulté à marcher en ligne droite.
Certaines de ces maladies sont exclusivement attribuables à l'alcool, notamment la cirrhose alcoolique ou certaines atteintes neurologiques comme l'encéphalopathie de Gayet-Wernicke et le syndrome de Korsakoff.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance. Cependant, la quantité ne fait pas tout, pour repérer une consommation excessive, certains signes peuvent aider : Vous consommez de l'alcool de plus en plus souvent.
Quand peut-on dire qu'on est alcoolique ? Quiconque est dans une consommation d'alcool, de manière aussi modérée ou ponctuelle soit-elle, peut développer une conduite addictive et donc un problème d'alcoolisme.
L'oseille aigre
Son goût particulier la rendrait efficace pour dégoûter de l'alcool et en finir avec l'alcoolisme. Comme le gingembre, cette plante favorise la détoxification de l'organisme.
Les alcooliques se mentent pour défendre leur image, pour ne pas être rejetés, pour se soigner d'un problème qui ne correspond pas aux attentes de cette même société. Parfois même, ils se mentent pour se détruire face à une société qui ne les accepte pas tels qu'ils sont.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Si lorsque vous commencez à boire vous n'arrivez pas à vous arrêter sachez que vous n'êtes pas seul(e) ! Il s'agit d'une forme particulière d'addiction où l'alcool n'est pas un besoin quotidien mais où il est associé à un besoin de lâcher prise. Cela est dû en partie aux effets de l'alcool lui-même : Relaxation.
Le questionnaire AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test) est un test d'évaluation de la consommation d'alcool, approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il permet de déterminer si votre consommation d'alcool est à risque, voire si vous êtes en situation de dépendance.
Classification. Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.