Malheureusement, le traitement antibiotique ne donne pas toujours les résultats escomptés. Et cela pour trois raisons principalement : une souche bactérienne résistante aux antibiotiques est à l'origine de la cystite. un autre type de bactérie, de champignon ou de virus peut être à l'origine de l'infection.
Dans bien des cas, les cystites durent et récidivent parce qu'on n'a pas identifié la cause sous-jacente. Une infection qui récidive malgré l'efficacité des traitements peut faire penser à un réservoir bactérien. Un calcul vésical ou rénal peut en être la cause, tout comme une anomalie anatomique.
Lorsqu'une cystite est diagnostiquée, les médecins peuvent prescrire un médicament à base de nitrofurantoïne, datant de 1953, ou à base de fosfomycine datant de 1971. Dans 75 % des cas, c'est la fosfomycine qui est utilisée en dose unique.
Consulter son médecin ou sa sage-femme
En présence des symptômes suivants d'infection urinaire, prenez rendez-vous chez votre médecin ou votre sage-femme, sauf si vous êtes suivi pour cystite récidivante et que vous bénéficiez d'une prescription d'antibiotique à l'avance.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Les cystites à répétition peuvent avoir différentes significations. Cela peut être dû au fait de se retenir souvent d'aller uriner, de mal s'essuyer, de ne pas s'hydrater assez ou encore d'être constipé. Des anomalies anatomiques des voies urinaires peuvent également expliquer ce phénomène.
Les bactéries résistantes provoquent chez l'homme ou l'animal des infections plus difficiles à traiter que celles dues à des bactéries non résistantes (aussi dites bactéries « sensibles »). Le choix de l'antibiotique qui peut être prescrit est en effet alors plus limité.
Une bactérie peut échapper à l'action d'un antibiotique, du fait d'une mutation génétique, spontanée ou favorisée par l'exposition aux antibiotiques. La résistance est alors inscrite dans ses gènes. En se multipliant, la bactérie va transmettre sa résistance aux antibiotiques à sa descendance.
Les symptômes s'atténuent généralement après avoir commencé le traitement, qui dure entre trois et sept jours. Toutefois, une personne sur deux voit l'infection disparaître d'elle-même après trois jours. En revanche, la cure peut être prolongée en cas d'infection urinaire récidivante.
Cranberry ou antibiotique : quel est le plus efficace contre l'infection urinaire ? Le jus de cranberry est effectivement un remède conseillé contre l'infection urinaire, mais plutôt dans un but préventif que curatif. Il permet en effet d'éviter que les bactéries ne s'accrochent aux parois de la vessie.
Il s'agit de douleurs abdominales, de crampes, de diarrhées qui peuvent devenir rapidement sanglantes. Une semaine après cet épisode digestif peut survenir une infection beaucoup plus sévère : le syndrome hémolytique et urémique.
De plus, lorsque l'infection se complique et remonte au niveau des uretères et des reins, une fièvre, des frissons et une douleur lombaire apparaissent. Il existe dans ce cas un risque d'infection généralisée, c'est pourquoi toute infection urinaire compliquée doit être prise en charge rapidement.
Dans 95% des cas, l'infection urinaire est causée par une bactérie. Et la plupart du temps, il s'agit de Escherichia Coli (E. Coli).
Adopter l'arbre à thé pour traiter son infection urinaire
L'huile essentielle d'arbre à thé, souvent appelée Tea Tree, possède des propriétés anti-infectieuses qui s'avèrent efficaces contre la bactérie E. Coli, tout en ayant une action anti-inflammatoire pour soulager la douleur associée à l'infection.
Une pyélonéphrite aiguë est suspectée devant la survenue brutale d'une fièvre et d'une douleur lombaire d'un seul côté. Le diagnostic d'infection rénale est confirmé par l'examen cytobactériologique des urines. Une prise de sang, une échographie rénale, un uroscanner sont utiles dans certains cas.
Lorsque les bactéries remontent dans les reins, cela provoque une douleur intense. Si vous ressentez ces symptômes, il faut tout de suite se tourner vers un service d'urgences. Une infection des voies urinaires qui se complique peut déboucher sur une pyélonéphrite qui nécessite une hospitalisation.
Quand s'inquiéter ? Au-delà de trois infections urinaires par an ou plus de deux en six mois, il est juste de parler d'« infections récidivantes ». Une consultation est alors nécessaire pour mener d'éventuelles explorations afin d'identifier une cause spécifique et mettre en place un traitement adapté.
L'infection urinaire à colibacille (ou Escherichia coli).
Aujourd'hui, les antibiotiques sont généralement prescrits pour une période variant entre trois et 14 jours. La prescription d'une dose unique se fait plus rare, par exemple en cas d'infections des voies urinaires. Il existe un mythe selon lequel une boîte d'antibiotiques entamée devrait être intégralement utilisée.
Cystite et infection urinaire : quelle différence ? La cystite est la dénomination médicale de l'infection urinaire basse qui touche la vessie et l'urètre. À la différence de la pyélonéphrite qui est une infection urinaire haute puisqu'elle touche les reins et non plus la vessie.
L'ECBU doit être réalisée avant tout traitement antibiotique (ou au moins 48h après l'arrêt du traitement) afin de ne pas bloquer la prolifération bactérienne à détecter à l'examen.
L'antibiotique le plus souvent recommandé est la rifaximine.